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O'Brian Nyateu, pour conserver son titre

04/05/2018 , par Dalibor

Le Nîmois O'Brian Nyateu, arrivé de Nantes l'été dernier, aimerait bien conserver la coupe de France acquise l'année passée avec le H. Mais cette fois, avec son nouveau club.

Pour retrouver le dernier à l'avoir fait, il ne faut finalement pas remonter si loin. Juste un an, et Arnaud Siffert, le gardien du HBC Nantes, qui avait remporté la coupe de France avec le H un an après l'avoir soulevé avec Montpellier. Le demi-centre O'Brian Nyateu pourra rééditer cette performance demain soir, si l'USAM venait à terrasser en finale de la coupe de France le Paris Saint-Germain. "Honnêtement, je n'y pense même pas" sourit-il, lui le fleuron de ce nouveau Nîmes, dont la mue a commencé il y a trois ans. Vingt-quatre ans que l'équipe gardoise n'avait pas rejoint la finale de la coupe de France. A l'époque, à Lattes, elle l'avait emporté face à Livry-Gargan. A l'AccorHotels Arena, le cadre sera nettement plus prestigieux, et l'adversaire aussi. "Jouer dans cette salle, c'est toujours un événement, beaucoup d'entre nous n'y ont été que pour le Hand-Star Game. Mais on ne monte pas à Paris pour faire les touristes, la motivation est énorme pour aller chercher ce trophée. Sur un match, tout est possible" espère Nyateu.

"Tout faire pour taquiner le favori"

D'autant plus que, cette saison, l'USAM a plus que secoué les Parisiens. Une victoire au Parnasse, une défaite d'un rien à Coubertin en février, on peut sans trop s'avancer prédire que cette finale ne sera pas une balade de santé pour les joueurs du PSG. "Avec nos petits maillots verts, on va tout faire pour emmerder le favori. On sort d'un mois où on a fait de très bons matchs contre Paris, Nantes et Montpellier, trois équipes qui sont au sommet de l'Europe" positive Nyateu, après que lui et ses coéquipiers aient fait match nul mercredi en championnat face à Nantes (29-29). Sera-ce suffisant pour soulever le premier trophée de l'histoire du club depuis plus de vingt ans ? En tout cas, O'Brian Nyateu ne pourra pas dire qu'il ne connait pas la recette pour monter sur le podium de Bercy : "Jouer à fond pendant soixante minutes, sans regarder le score et ne pas essayer de gérer. Et on fera les comptes à la fin". Histoire de, peut-être ajouter une nouvelle ligne à son palmarès individuel. Mais une première à celui de cette bande de potes qu'est ce nouvel USAM.