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LFH - Metz

L.Landre : « Une expérience de folie ! »

, par Kucerka

Crédit: Bertrand Delhomme

Après une dernière manche accrochée face à Brest ce samedi lors de la finale retour du championnat (défaite 24-26), Laurisa Landre qui partira pour Toulon la saison prochaine, nous raconte comme elle a vécu cette année à Metz. Malgré une élimination cruelle en Ligue des Champions venue juste après celle en Coupe de France, les Dragonnes, comme on les appelle en Lorraine, ont du faire preuve de caractère pour ne pas perdre le fil.

On l’a retrouvée tout sourire, comme c’est souvent le cas, médaille portée fièrement autour de son cou, en train de répondre aux sollicitations des dizaines de supporters massés autour d’elle, venant chercher un autographe, une photo ou simplement pour un mot de remerciement quelques instants après la cérémonie protocolaire.  Vu son statut au sein de l’équipe, on aurait pu croire qu’elle avait fait toute sa carrière au Metz handball et pourtant. Elle a débarqué l’été dernier de Roumanie et plus précisément de Craiova, où elle avait passé deux saisons et s’en ira cet été, dans le sud de la France, à Toulon. « Je pars sans regret, je pars heureuse, avec plein de belles choses en tête. J’ai vécu une expérience de folie» .

Entre temps, Laurisa Landre est devenue championne du monde avec l’Equipe de France au mois de décembre et elle est désormais devenue championne de France pour la première fois de sa carrière, avec Metz. « Elle était venue pour être championne de France, elle l’est désormais ! » n’a pas manqué de rappeler Thierry Weizman au micro des Arènes de Metz lorsqu’il l’a appelée pour les traditionnels remerciements de fin de saison. Elle nous le confirme volontiers quelques minutes plus tard. « Maintenant que la saison est passée je peux le dire, quand on vient à Metz on est quasi-sûre d’être championne de France. J’étais venue pour être championne, vivre d’autres choses aussi mais j’étais assurée d’être championne de France. Je ne l’ai pas dit avant parce qu’il y a tout de même du travail derrière ça, on est assuré de l’être parce qu’on travaille comme des folles toute la saison.  » confirmait la pivot.

Un coup dur en Ligue des Champions

C’est vrai que cela fait désormais trois saisons que le titre est en Moselle sans y bouger. Mais pourtant, comme l’an passé, Metz aurait pu voir plus loin. Notamment en Ligue des Champions, où cela fait deux saisons que les Messines s’arrêtent aux portes du Final Four. Si la saison passée face à Györ les débats avaient été accrochés (victoire 32-31 à l’aller défaite 28-22 au retour), le voyage à Bucarest a été plus douloureux. Un match dans lequel les Messines, à peine revenues de Brest en Coupe de France (défaite23-22 après tirs au but), n’ont pas eu la force de résister. Au final, une lourde défaite à la clé, 21-34. « Cette saison on a fait une vraie erreur, cette erreur a été Bucarest, le match aller. Ca nous a un peu plombé la suite parce que ça a été dur » explique-t-elle avant de poursuivre « Ca a été très dur. On le ressentait aux entraînements. On est allées chercher tout ce qu’on avait dans nos tripes pour faire cette fin de saison. Après ce match là on ne savait pas si on allait se relever. C’est sûr que certains diront que ce n’est que du handball mais nous c’est notre vie. On s’est toutes ramassées les unes les autres à la petite cuillère. On ne le montrait pas à l’extérieur mais intérieurement c’était très dur ».  Pourtant bien debout au retour, elles ont su faire respecter leur loi, comme c'est souvent le cas, aux Arènes. Mais cela n'a pas été suffisant (victoire 27-20), ainsi, Camille Ayglon et Gnonsiane Niombla ont pu s'offrir le luxe de disputer les finalités, pour la dernière fois avec Bucarest.

Grâce Zaadi en chef de cordée

C’est donc avec du caractère et l’envie d’aller chercher un titre pour ne pas finir bredouille, que Metz a dû relever la tête, faire preuve de caractère, avec sa capitaine, Grâce Zaadi en tête. « On a une équipe avec un mental d’acier, dirigée par une forte personnalité qui est Grâce Zaadi. Je veux la féliciter pour cette année parce qu’elle a vraiment tenu cette équipe de Metz à bout de bras, dans les bons et les mauvais moments. Je n’ai jamais vu quelqu’un d’aussi jeune qu’elle faire ce qu’elle fait je tenais vraiment à la féliciter » expliquait Laurisa. D’autant plus que sur le terrain, les deux coéquipières se trouvent sans se regarder. Que ce soit avec Metz ou en Equipe de France. « Toute la saison elle m’a rincée. Elle a une vision de jeu de folie. Grâce c’est un génie du handball. Du haut de ses 24-25 ans elle voit plein de choses » souriait-elle. Sur le départ, Laurisa Landre retire donc beaucoup de positif de cette unique saison sous la tunique messine avant de rejoindre la rade toulonnaise et s’en va avec son titre de championne de France qu’elle voulait tant. « C’est une saison où on a appris, on est allé chercher ce qu’on devait prendre, ce titre de championne de France. Avec un peu de recul, je me dis que si on n’a pas gagné la Coupe de France et qu’on n’a pas fait le Final Four, c’est que je me dis que Metz handball a encore une étape à franchir. Il manque peut-être un peu de maturité et je pense que l’année prochaine sera la bonne » concluait-elle. On verra donc si l’année prochaine, Metz s’offrira enfin son voyage tant attendu à Budapest…

A Metz, Maxime Cohen.

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