Starligue - J8
Nîmes assome Toulouse
Sur la régularité, ce n'est peut-être pas le match que Franck Maurice retiendra forcément. Son équipe a enchaîné le bon et le moins bon face à Toulouse. Mais il faut surtout retenir le bon, qui a permis à Nîmes de se faciliter la tâche face au dernier de Starligue qui attend toujours sa première victoire après huit journées. Forts de leur défense agressive, les coéquipiers de Rémi Salou et Quentin Dupuy, patrons de la 0-6, ont pu récupérer facilement les ballons aux mains toulousaines. La suite, on la connaît Sanad et Rebichon mettaient la vitesse qu'il fallait sur la montée de balle. Un enchaînement classique, qui fait la force de Nîmes et qui permettait surtout à l'écart de grandir très vite (11-4, 16'). Peut-être trop vite pour garder l'intensité nécessaire à la rencontre. Les petites erreurs commençaient à s'accumuler, les exclusions à s'enchaîner et l'USAM se retrouvait à trois joueurs de champ plus le gardien pour défendre son but (Sand, Nieto, Gérard avaient pris deux minutes; 14-10 22'). C'était assez pour remettre les Toulousains dans le match et les laisser à portée à la mi-temps (17-14, MT).
Brasseleur: puissant !
Pourtant revenue, la bande de Philippe Gardent n'était pas assez appliquée pour continuer à titiller son adversaire. Les pertes de balles, moins nombreuses sur la fin de la deuxième période, continuaient à s'enchaîner. Du pain béni pour les ailiers nîmois qui continuaient à courir et punir leur adversaire. Mais s'il n'y avait eu que ça pour que les Toulousains. Sur les attaques placées nîmoises, ils ont eu du mal à contenir la puissance de Micke Brasseleur (9/8) qui n'a pas arrêté d'envoyer des pralines de loin quand ça ne montait pas sur lui. Mais malgré tout cela, les Gardois, comme en première période, se sont vus remontés, peu à peu alors que pourtant, on ne les sentait pas en danger. Leur avance fondait comme la neige du Mont Aigoual, aux premières lueurs du soleil printanier. Avec un seul petit but dans les cinq dernières minutes, la fonte s'est arrêtée à trois longueurs, pour une sixième victoire en huit matchs (33-30, FM). Julien Rebichon et ses coéquipiers restent donc à égalité du PSG qui compte un match en moins, avec 13 points.
Maxime Cohen