Nantes renoue avec la victoire sans trembler

Nantes n'a pas eu à forcer son talent pour s'imposer du côté d'Aix ce soir (29-25). Les joueurs de Thierry Anti ont joué à leur main, accélérant dès la fin du premier quart d'heure pour s'échapper au tableau d'affichage. Auparavant, Aix avait joué tambour battant, mettant du mouvement en attaque et trouvant des solutions, par Iosu Goni Leoz et Aymeric Minne. Mais les bonnes intentions se sont rapidement évaporées, comme dissoutes par le talent de Nicolas Claire et Kiril Lazarov. Les deux métronomes du H ont géré le tempo de main de maitre, accélérant en fin de première période. Deux buts et une passe décisive du Macédonien donnaient quatre buts d'avance aux siens, réduits à trois juste avant la pause (16-13).

Les locaux allaient bien revenir du vestiaire avec de meilleures intentions, et même égaliser, sur un bijou de chabala signé Matthieu Ong, mais là encore, l'embellie allait être de courte durée. Car les Aixois, sur soixante minutes, n'ont jamais trouvé la faille offensivement, empêtrés dans la défense adverse. "Ils ont été très solides derrière, Cyril a fait les arrêts qu'il fallait tandis que nous étions sans solution. C'est une grosse déception, on a vraiment besoin de points au classement et on comptait sur ce match pour repartir dans le bon sens" déplorait Aymeric Minne, l'Aixois auteur de quatre buts. Lui et ses coéquipiers n'ont rien pu faire quand le H a décidé de les décrocher pour finalement s'imposer de quatre longueurs (29-25). Un succès qui permet aux Nantais de reprendre leur marche en avant après la défaite de la semaine passée face à Chambéry. "Notre assise défensive nous a permis d'être plus à l'aise en attaque, on a moins lâché les ballons, c'était un problème ces derniers temps. Ce soir, on a eu moins de déchet que la semaine passée" notait quant à lui Nicolas Tournat, pivot d'un H où Valero Rivera a trouvé les filets à neuf reprises. Ce soir, Nantes occupe provisoirement la deuxième place du classsement avant le déplacement de Paris à Dunkerque samedi.

Kevin Domas