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France - Espagne, pas des bons souvenirs

, par Dalibor

Pour son premier match du tour principal, l'équipe de France va entrer dans le vif du sujet face à l'équipe d'Espagne. La formation de Jordi Ribera l'avait dominée de la tête et des épaules en janvier dernier avant de s'envoler vers le titre de champion d'Europe.

Dans l'histoire de l'équipe de France, il y a des souvenirs qu'on préfère auxquels on préfère repenser. Et d'autres qu'on a mis dans un coin, pour passer rapidement à autre chose. Cette demi-finale du championnat d'Europe, perdue contre l'Espagne, en fait partie. "Je n'ai pas revu le match" concédait Nikola Karabatic jeudi soir, à l'évocation du duel à venir. Ce dont on se souvient, c'est surtout que Jordi Ribera avait remporté le duel tactique, que l'attaque française était restée presque aphone sur les quinze dernières minutes de la première période, que les Bleus avaient compté jusqu'à neuf buts de retard et qu'Arpad Sterbik avait fait pleurer les tireurs de pénaltys français. La mémoire est un peu plus fraiche ? De toute façon, Didier Dinart a prévu de quoi réveiller les mauvais souvenirs de ses garçons. "On va revoir le match, histoire de tirer les enseignements qu'on peut en tirer. Il faut, de toute façon, s'attendre à une grosse bataille tactique" prévient Didier Dinart, à qui la soirée à Zagreb est restée en travers de la gorge : "La dernière fois qu'on les a rencontrés, c'est simple, on n'a pas joué". Ce sera le plus malin qui s'en sortira, entre deux équipes qui ne se connaissent pas bien mais où les individualités se côtoient à longueur de saison. Notamment à Barcelone, puisque quatre Français (plus Cédric Sorhaindo, blessé) et dix Espagnols portent, ou ont porté, le maillot blaugrana.

Un pêché de supériorité

Qu'est-ce qui avait pêché l'an passé, à la Zagreb arena ? Les Français étaient arrivés en demi-finale à la suite d'un parcours parfait, avec six victoires en six matchs. Et ils avaient sans doute relâché la vigilance, au point de se faire surprendre, et de ne pas exister. "On se voyait déjà avec une médaille plus belle que celle qu'on a eu, et ils nous l'ont piquée. On a une revanche à prendre sur l'année dernière" avance Adrien Dipanda. L'équipe présente sur le championnat du monde en Allemagne vivait là ses premières heures, avec les débuts dans une grande compétition internationale de Dika Mem et Romain Lagarde. Et si tout avait marché comme sur des roulettes jusque là, une fois le bateau bleu chahuté par l'Espagne, personne n'a su le remettre droit. "On manquait d'expérience collective, de vécu. Et ça s'est vu. Mais cette fois, les choses sont différentes, on grandit ensemble depuis un an" continue le défenseur raphaëlois.

Tout est loin d'être parfait

Plus que d'effacer un souvenir, l'enjeu du match est simple pour l'équipe de France. En cas de victoire, elle prendrait trois points d'avance sur les Espagnols et le goal-average particulier. Ce qui signifierait presque une élimination pour les Ibériques. "Terminé les petits matchs, on doit gagner les trois rencontres pour aller en demi-finale" disait Didier Dinart Dinart, pas mécontent d'arriver à Cologne avec trois points dans la besace et donc des chances intactes d'intégrer le dernier carré. Si le niveau de jeu, sur le tour préliminaire, n'a pas été brillant tout le temps, les Bleus ont su, chaque soir, mettre le bleu de chauffe pour aller chercher les victoires. Parfois brillamment, comme face à la Serbie, d'autres fois de manière plus besogneuse, comme face à la Russie jeudi soir. "L'état d'esprit est un point positif, au niveau du rythme, on a manqué un peu de dynamisme sur le dernier match. On est loin du niveau qu'on doit espérer atteindre pour prétendre aux demi-finales" nuançait quant à lui Vincent Gérard. Il y a effectivement, dans tous les secteurs de jeu ou presque, de la place pour s'améliorer. Si la défense est en place, le jeu offensif est encore trop balbutiant pour faire douter des adversaires d'un autre calibre que la Serbie ou la Corée. Et le retour de Nikola Karabatic ne réglera pas tout.

France - Espagne à 18h00 (en direct sur beIN Sports 3 et TMC)

A Cologne, Kevin Domas

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T44
T44
5 années il y a

A force de jouer qu’avec les nordiques et les yougoslaves en préparation on oublie le jeu a l’espagnol qui pourtant est notre vraie culture handball.
La France doit beaucoup a l’Espagne en terme tactique, j’ai l’impression que cet enseignement ce perd un peu, résultats des espagnols pourtant beaucoup moins talentueux que ce qu’ils étaient il y’a quelques années sont totalement capable de nous faire déjouer et comme en plus la paire Dinard/Gilles semblent parfois naviguer a vue tactiquement sans véritable ligne directrice bah cela donne ce que l’on a vu l’année dernière.

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