JO (M)
La France reste invaincue
La France démarre avec son sept habituel, sans surprises. La rencontre débute sur un rythme intense, déjà trois tirs alors que la première minute n'est pas encore terminée. Malheureusement, la mire n'est pas forcément ajustée pour les attaquants, que ce soit d'un côté ou de l'autre. Sur un duel remporté par N'Guessan, la France prend un premier avantage : les bleus ont l'initiative en ce début de match (3-1, 5'). Les bleus sont concentrés, la mire a été ajustée, le jeu est plus précis et on remporte les duels : l'écart se creuse (6-3, 10'). La rentrée d'Alex Dujshebaev fait du bien aux espagnols, apportant plus de fluidité au jeu des hispaniques. Après quelques minutes, la défense hispanique se ressert autour du défenseur de Lemgo, Gedeon Guardiola, mais les quelques erreurs espagnols profitent aux français (9-6, 17').
La France effectue quelques rotations, avec Nicolas Tournat rentré au poste de pivot notamment. Si les bleus étaient en baisse d'efficacité, c'est désormais corrigé et la France reprend les devants (13-8, 23'). La fin de la première période reste marquée par la même tendance, les bleus dominent leurs adversaires du jour. Avec un Vincent Gérard décidément très en forme sur ces jeux, une défense opaque et une attaque efficace, les hommes de Guillaume Gille réalisent une belle performance avant la pause, notamment un très grand Nedim Remili avec 6 buts avant la pause (18-12 MT).
Un retour compliqué, de la maîtrise au bout
Les rotations effectuées par Guillaume Gille à l'entame de la seconde période ne portent pas forcément leurs fruits. Plusieurs pertes de balle et moins d'efficacité du côté de l'attaque des bleus, plusieurs mauvais choix de passe : les espagnols sont relancés dans la rencontre (20-17, 37'). Kentin Mahé à la mène, il faut attendre quelques minutes avant que le joueur de Veszprém ne retrouve de l'efficacité. Nedim Remili, Vincent Gérard, les joueurs clés de la première période restent très performant sur la deuxième, et le duo Fabregas-Karabatic dans le secteur centrale ne laisse rien passer en défense, la France respire un peu plus. Les bleus prennent une belle option sur la victoire alors qu'on entre bientôt dans le moneytime (27-20, 47'), le seul danger majeur de cette équipe d'Espagne étant le vétéran Antonio Garcia, bien aidé par Sarmiento. Si l'écart ne se creuse pas, c'est surtout à cause de plusieurs erreurs françaises, erreurs que les bleus peuvent aisément corriger (passages en force, mauvais choix de passes notamment).
Si la deuxième période a été moins brillante, l'essentiel est assuré face aux espagnols, et globalement avec la manière. Un grand Vincent Gérard, un grand Nedim Remili et une performance collective permettent aux bleus de rester invaincus dans cette compétition olympique. La France l'emporte très logiquement (36-31). Avec cette victoire, l'équipe de France s'assure la première place de son groupe, et affrontera le quatrième du groupe B.
Julien Baudry