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Proligue

Quatre équipes partagent la tête !

, par Lanfillo

Obrad Ivezic (Grand Nancy Métropole Handball)

Alors que le choc entre Pontault-Combault et Saran a été à nouveau reporté à la dernière minute, Nancy et Cherbourg se sont imposés ce mardi lors d'un rattrapage de matchs en retard de Proligue. Bonne opération pour Dijon vainqueur à Sélestat, alors que Massy a été battu à Strasbourg.

Quand ça ne veut pas... Le choc entre Pontault-Combault et Saran, co-leaders de Proligue, était d'abord prévu début novembre, avant que toute la septième journée soit reportée à début mars. Début mars, le match a été reporté avec deux autres, Saran ayant des joueurs atteints par le Covid-19 dans son effectif. Et au matin du mardi 23 mars, quelques heures avant le coup d'envoi, patatra : un nouveau cas positif a été découvert dans l'effectif saranais. Troisième report. Le match devrait avoir lieu le 20 avril, si tout se passe bien, après le match retour qui aura lieu quatre jours avant, le 16 avril. Une séquence qui s'annonce décisive pour la fin du championnat.

Nancy et Cherbourg recollent

Yann Ducreux (Grand Nancy Métropole HB)

Alors que Pontault et Saran ont toujours deux matchs de retard (les deux doivent également jouer contre Angers prochainement), toutes les autres équipes (sauf Angers, donc) sont à jour. Et notamment les deux challengers pour la première place du championnat, directement qualificative pour la Starligue, Nancy et Cherbourg. Le Grand Nancy Métropole recevait Angers, qui était donc, si vous avez bien lu le début du paragraphe, l'équipe qui comptait le plus de matchs en retard avant ce mardi. En Lorraine, face à un adversaire qui reste sur quatre victoires de rang, la tâche s'annonçait compliquée pour le relégable. Elle l'a été, surtout en attaque où les Angevins ont marqué sur seulement 44% de leurs tirs (24/55), la bonne performance d'Obrad Ivezic (13 arrêts) n'expliquant pas à elle seule ces échecs. Néanmoins, le SCO n'a pas pris l'eau. Enfin, seulement pendant près de vingt minutes en première période, durant lesquelles les Nancéiens ont bâti les fondations de leur victoire à venir (4-6, 12' ; 14-8, 29'). Mais Angers s'est remis de ce passage à vide, est revenu à trois buts à vingt minutes de la fin (16-13, 40'), laissant encore tout espoir d'exploit imaginable. Mais Nancy tient son match, grâce à sa défense, à Ivezic, à la maladresse des visiteurs, mais aussi grâce aux buts de Yann Ducreux (8 buts, dont 4/4 pen.) et d'Elvar Asgeirsson (7 buts). Les Nancéiens ne laissent pas Angers revenir à moins de trois buts et s'imposent logiquement (28-24).

Jurgen Rooba (Nice)

C'était plus compliqué pour Cherbourg à Nice, dans une rencontre décalée de la 19e journée, celle du week-end dernier. Prêts à jouer après avoir aussi été touchés par le Covid dans leur effectif, les hommes d'Asier Antonio ont eu du mal en début de rencontre (5-9, 16'), mais ont ensuite posé beaucoup de problème aux Normands. Le match est ainsi resté indécis jusqu'au bout, sauf pour la question du meilleur buteur de la partie, où Jurgen Rooba a mis tout le monde d'accord au cours de la deuxième période avec ses 12 buts (dont 4/4 pen.). Cherbourg n'a cependant jamais été mené de la partie par le Cavigal. Après avoir compté trois buts de retard à moins d'un quart d'heure de la fin (22-25, 47'), les Azuréens sont certes encore revenus, mais pas passés devant. Dans la dernière minute, un penalty de Chérubin Tabanguet permet à la JSC de repasser devant, et les 40 secondes restantes ne sont pas suffisantes pour une dernière égalisation niçoise (31-32). Grâce à ce succès, comme Nancy, Cherbourg revient à égalité avec Pontault et Saran en tête du classement, même si ces derniers comptent deux matchs de retard. Pour le reste de la semaine (avant dimanche, si le match entre Cherbourg et Saran est maintenu), la Proligue a donc quatre leaders.

Dijon, bonne opération pour les play-offs

Crédit photo : Panoramic

Derrière ce quatuor, on se bat pour les miettes, ou plutôt pour les deux dernières places qualificatives pour les Finales de Proligue. Et à ce jeu, Dijon a fait la très bonne opération de ce milieu de semaine. En déplacement à Sélestat, huitième et encore candidat à ce strapontin, les Bourguignons n'ont jamais vraiment été inquiétés. Partis en tête, ils creusent l'écart en milieu de première période (5-7, 17' ; 5-12, 24'). En échec sur un excellent Wissem Helal (17 arrêts, 49%), Sélestat ne marque son dixième but de la partie qu'après 40 minutes de jeu (10-18, 41'). Revenu à quatre buts à plus de dix minutes de la fin (16-20, 49'), le SAHB ne peut finalement rien faire face à la dernière accélération des Dijonnais, qui s'imposent largement et logiquement (22-29).

Jérémy Roussel (Massy). Crédit photo : Panoramic / K. Domas

Dijon met Sélestat à cinq longueurs, profite de la défaite de Nice pour prendre trois points d'avance, mais également de la défaite de Massy à Strasbourg pour accéder à la cinquième place. Les Franciliens ont souffert en attaque au gymnase des Malteries de Schiltigheim, alors que le SEHB exploitait bien ses offensives pour prendre l'avantage (8-4, 13'). Les Alsaciens dominent la première période et arrivent aux vestiaires avec six buts d'avance (16-10, 30'), un avantage qui n'est pas remis en cause par les Massicois en deuxième période. Les Lions ne parviennent pas à revenir à moins de cinq buts, alors que Strasbourg, mené par Xavier Moreau et Yvan Gérard (7 buts chacun), continuait de maîtriser son handball. La victoire alsacienne (28-22) ne souffre d'aucune contestation, et permet à Strasbourg de désormais compter sept points d'avance sur la zone rouge, à 8 journées de la fin. Un écart désormais supérieur à la sixième place qualificative pour les play-offs, à cinq points, et occupée par... Massy.

Retrouvez le classement et le calendrier des matchs à venir à l'onglet Résultats.

Mickaël Georgeault

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