Après près de 9 mois de compétition, la Starligue a rendu ses derniers verdicts. En match en retard de la 30e journée, Toulouse a battu Ivry (29-24) et envoie ainsi les Rouge et Noir en Proligue. De leur côté, les hommes de Philippe Gardent, dont c'était la dernière rencontre à la tête du Fénix, accrochent la 6e place et donc potentiellement l'Europe.
Les scénarios n'étaient pas forcément en faveur des Ivryens mais la victoire de Créteil face à Cesson leur offrait une possibilité de maintien : il fallait prendre 3 points sur les 2 matchs à venir. Malheureusement pour eux, les Val-de-Marnais n'ont pas tenu le choc face au Fénix de Toulouse qui, de son côté, devait prendre au minimum 1 point pour accrocher la 6e place.
Les Ivryens ont souffert toute la rencontre à Toulouse. Les hommes de Mate Sunjic ont traîné comme un boulet leur entame de match ratée (7-2, 14e). Malgré leur pugnacité, ils n'ont jamais pu refaire leur retard, la faute principalement à un Jef Lettens des grands soirs (15 arrêts à 43 %). Le gardien belge aura écœuré tour à tour ses adversaires pendant qu'Ilic (5/5) ou Jakobsen (4/4) plantaient les banderilles en attaque. Les Toulousains ont ainsi bien géré un écart stabilisé autour de 5-6 buts durant toute la rencontre pour s'imposer tranquillement (29-24).

Philippe Gardent termine sa sixième et dernière saison en Haute-Garonne en beauté. Le Fénix pourrait ainsi se qualifier pour la deuxième fois consécutive en Ligue Européenne grâce à cette 6e place, en cas de wild card délivrée par l'EHF. Ivry de son côté rejoint Tremblay dans l'ascenseur pour la Proligue.
Dans le même temps, dans des matchs en retard sans enjeu, Aix a pris nettement le dessus sur Créteil (33-22) tandis que Nîmes s'est imposé à Istres (27-32). Les deux derniers matchs de la saison, qui auront lieu samedi (Istres-Chartres et Créteil-Ivry), n'auront donc pas d'enjeu. La rencontre entre Paris et Tremblay a, quant à elle, été annulée.
Tristan Paloc