LMS - J2
Hesham assome Dunkerque !
Si le PSG n'a fait qu'une bouchée de Sélestat (36-23), Nîmes a du rester sur ses gardes jusqu'en fin de rencontre à Dunkerque (32-34).
Une semaine après avoir bataillé au Parnasse face au PSG, l'USAM Nîmes Gard était en déplacement du côté de Dunkerque. Un déplacement loin d'être anodin face à l'équipe nouvellement dirigée par l'ex-Nîmois Franck Maurice. D'entrée de jeu, ce sont les visiteurs qui vont prendre de vitesse les locaux. La recrue Hugo Kamtchop-Baril ouvre le score, et les flèches vertes font rapidement gonfler l'écart alors que Baznik tient bon entre ses poteaux (3-8, 10'). "Nîmes va sûrement aller chercher la 5 ou 6ème place je pense, spécule Théo Avelange-Demouge en fin de rencontre. Contre ces équipes, si tu commences ton match en retard c'est très dur d'aller les chercher."
L'USAM se fait peur en début de second acte
Les Nordistes font ainsi la course derrière mais ne lâchent pas le match. Avec une attaque retrouvée, les partenaires d'Avelange-Demouge (10 buts) remontent jusqu'à un retard de seulement 2 unités avant la pause (14-16, 28'). Grâce aussi à un autre gaucher en forme, Tom Pelayo (6/7), l'USDK parvient à bien gérer le retour des vestiaires et recolle (19-19, 37'). "On s'est fait un peu peur au retour des vestiaires, reconnaît Hugo Kamtchop-Baril, dont l'équipe a vécu une seconde mi-temps compliquée la semaine passée. Pourtant on se l'était dit à la mi-temps. Mais bon, on bute beaucoup sur le gardien, ce sont des faits de jeu. Mais on a continué à beaucoup courir et on est restés dedans." Car malgré la belle entrée de Valentin Kieffer, et malgré l'absence de Luc Tobie, l'USAM va parvenir à reprendre la main sur la rencontre. Un écart se recrée, notamment grâce à un jeune arrière, qui débute parfaitement sa compétition à l'extérieur : Ahmed Hesham (23-26, 49'). À Dunkerque, l'international égyptien réalisera une performance majuscule - sa meilleure sous le maillot vert - avec 10 buts en 10 tentatives.
Le money time est maîtrisé pour les hommes de Ljubomir Vranjes, et les visiteurs s'offrent la victoire au terme d'une rencontre offensive (32-34). "On savait que ça allait être un match compliqué, ils nous ont vraiment "emmerdés" ce soir ! résume Jean-Jacques Acquevillo, lui aussi efficace au shoot avec 7 buts. Les deux équipes ont bien joué ce soir, ça a été un match d'attaque, un match tactique, et on va bien travailler cette semaine pour préparer St Raphaël qui va arriver très vite." Pour les Lions, la prochaine rencontre sera dans la forteresse du Phare, à Chambéry. Un nouveau défi à venir pour une formation qui, aux dires de son ailier droit serial-buteur Avelange-Demouge, pourrait être capable de "pouvoir prendre des points un peu partout".
Pas de débat pour Sélestat à Paris
Face au champion, le second promu Sélestat n'a pas cher vendu sa peau. 4-0 après 6 minutes de jeu, 10-3 au quart d'heure de jeu, et les joueurs du PSG ont déjà plus que plié le match lorsque la première sirène retentit (21-8, 30'). Raul Gonzalez en profite pour mettre à l'honneur son jeune demi-centre Sadou N'Tanzi qui en profite parfaitement et termine meilleur buteur de la rencontre avec un 8/13 au tir. Elohim Prandi aura aussi mitraillé son adversaire avec 7 buts tandis qu'en face, l'arrière Toke Schröder a été complètement éteint. Auteur de 13 buts la semaine passée face à Dunkerque, l'Alsacien a été réduit à 2 buts en 10 tentatives. La faute à la défense parisienne, mais aussi à un Andreas Palicka hors normes (13/20, 65%). Les multiples champions de France s'imposent sans peine, tandis que Sélestat tentera de relever la tête dans son antre face au PAUC (36-23).
Antoine Piollat