Après une finale à sens unique, où il a dominé Paris 92 (37-24), le Metz Handball s’est offert le doublé coupe-championnat.
Décidément, il n’y aura pas eu photo cette saison. Que ce soit en championnat ou en coupe de France, le Metz Handball n’a même pas laissé les miettes à ses adversaires. Sacrée à cinq journées du terme en Ligue Butagaz Energie, la formation lorraine aura dominé de la tête et des épaules la finale de la coupe de France.
Et pourtant, ce n’était pas forcément chose facile, après dix jours sans compétition et une élimination en Champions League improbable, en perdant de sept buts à domicile au match retour. Mais Manu Mayonnade et ses filles, imperturbables, sont reparties de l’avant pour aller chercher un nouveau trophée. “Après le dernier match de championnat, on a préparé cette finale comme des malades. Les filles auraient pu lâcher après la déception du quart de finale retour de la ligue des champions mais nous ne voulions pas ressasser cette élimination à l’occasion du Final Four de à Budapest. On s’est entraîné deux fois samedi pendant les demi-finales” souligne le technicien lorrain.
Face à un Paris 92 diminué par l’absence de sa pivot Adja Ouattara, ses filles ont plié l’affaire en un quart d’heure. Portées par Hadatou Sako dans sa cage et par Chloé Valentini sur l’aile, elles comptaient déjà six buts d’avance au quart d’heure de jeu (13-7). “On a fait la finale parfait, de la première à la dernière minute” résumait Tamara Horacek, qui participait à son dernier match avec Metz avant de s’en aller vers d’autres cieux, comme huit de ses coéquipières.
La suite de la rencontreest presque anecdotique tant, de l’aveu même du coach parisien Yacine Messaoudi, “il y avait deux classes d’écart entre les deux équipes. Quand Metz joue comme ça, il n’y a pas grand-chose à faire.” Et il n’y avait effectivement pas eu grand-chose à faire, malgré le retour de blessure de Méline Nocandy. Encore loin de son meilleur niveau, le retour de la demi-centre internationale aura été un des points positifs de la soirée côté parisien. Mais elle n’a pas pu empêcher Metz de marcher sur cette finale, comme il l’a fait sur toute la saison hexagonale.
Kevin Domas
Bravo les Dragonnes ! Très belle saison tout de même avec ce doublé. Et hâte de voir la nouvelle équipe jouer la saison prochaine.
Belle saison des dragonnes mais bien ternie quand même par cet “accident” en LDC !
Résultat anecdotique, Paris n’avait pas grand chose à montrer. J’espère que les changements de l’intersaison leurs permettront d’être plus compétitives, même si une joueuses comme Flippes peut être dure à remplacer.
Content de voir Nocandy de retour, et elle a tout de même fait mal à Metz (relativement parlant).
Côté Metz, Sakho aura participer à tuer le match, et il faut saluer la qualité des montées de balles vers Valentini. Je me disais aussi que si elle reste encore quelques années en France, et selon sa situation perso, Maslova pourrais devenir l’arrière droite dont manque l’EDF. Je compte sur Brest pour ça !
Ce qui amène au cas Jacques, qui peine visiblement à retrouver sa confiance, pas aidée par Mayonnade sur je coup je trouve. Espérons que le stage en EDF la remettra sur la bonne voie après une année difficile.
Metz a un bon cœur d’équipe pour l’année prochaine, et j’ai hâte de voir notre base arrière danoise à l’action. Entre l’arrière international danois et l’avant international français, ça a de la gueule.
Reste à trouver une doublure satisfaisante à Bouktit.