Recherche

Pas de résultat

Veuillez taper au moins 3 caractères...

EdF (M)

Lancés sur la route des quarts

, par Dalibor

L'équipe de France s'est imposée face à l'Espagne ce soir, pour son dernier match du tour principal (28-26). Après une phase qui a parfois tiré en longueur, c'est l'heure des matchs qui comptent.

Il restait moins d'une minute à jouer à Cracovie, et on en était à se demander si battre l'Espagne était, au final, un bon calcul, quand la seule mauvaise nouvelle de la soirée est arrivée. Sur une action anodin, un repli défensif comme il en fait une dizaine par jours, Elohim Prandi s'est tordu la cheville gauche, avant d'être immédiatement évacué par le staff médical tricolore. Cette mauvaise nouvelle ternissait quelque peu le bilan de la soirée, qui semblait pourtant positif. Une victoire, de la confiance emmagasinée et un retour encourageant de Dika Mem. "C'était un bon match de travail, on a su répondre et revenir même quand on était mené. La meilleure manière de préparer le quart de finale, c'était de jouer un match plein d'intensité, et on a su le faire" notait Ludovic Fabregas après la rencontre.

Pas de place pour les calculs

Il était en tout cas hors de question de faire exprès de laisser le match aux Espagnols en faisant des suppositions sur l'avenir. Suède en demie ? Pas Suède en demie ? Les hommes de Guillaume Gille ne se sont pas embarrassés de telles considérations. Dans une rencontre jouée, pendant trois quarts d'heure à un rythme et une intensité de sénateurs, ils ont emballé le final pour aller chercher une sixième victoire de suite. "Ca dénote l'état d'esprit de ce groupe. On manque d'efficacité dans les phases qu'on joue bien en première période, on arrive à inverser le rapport de force après le repos" notait le sélectionneur, qui a évidemment apprécié les cinq parades de suite de Vincent Gérard, qui ont remis sa troupe dans le bon sens, quand elle comptait un débout de trois buts à la 45ème minute.

Tout est remis à zéro désormais

Désormais, il est temps de laisser Cracovie et ce tour principal à rallonge pour rejoindre Gdansk et les phases éliminatoires. "On sait que tout va être remis à zéro désormais, tout ce qu'on a construit jusque là va s'annuler" continue Gille, sans se prononcer sur son adversaire préféré en quart de finale mercredi. Ce sera l'Allemagne ou la Norvège. Peu importe, de toute façon, puisque l'équipe de France a ciblé le dernier carré comme premier objectif. Il faudra donc s'imposer, quel que soit l'adversaire. Ce voyage vers le nord de la Pologne demain, dans un vol retardé par l'organisation après les récriminations des staffs français et espagnols, pourrait être le décollage de la météorite française. Mais en attendant de rêver aux étoiles, les Bleus vont surtout souffler. Et savourer un succès qu'on espère qu'il sera annonciateur de lendemains victorieux.

A Cracovie, Kevin Domas