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EDF (F)

Sébastien Gardillou prend la suite d'Olivier Krumbholz à la tête des Bleues

, par Omeyer

Sébastien Gardillou - Crédits : Icon Sports

Adjoint d'Olivier Krumbholz depuis 2016, Sébastien Gardillou a été nommé à la tête de l'Equipe de France Féminine de handball.

On attendait avec impatience le nom du remplaçant d'Olivier Krumbholz. Quelques semaines après la médaille d'argent obtenue aux Jeux de Paris, la Fédération nous a libéré de cette longue attente, avec un nom bien connu des amateurs de handball, celui de Sébastien Gardillou.

Adjoint de l'ancien coach de Metz depuis 2016, l'homme de l'ombre aura tout vécu et tout gagné en tant que second. Mais avait-il les épaules et l'envie de prendre la suite de son ancien comparse et estimé collègue ? La question est légitime et voici la réponse du nouvel entraineur des Bleues, au micro d'Hubert Guériau (FFHB) :

"Sachant qu’Olivier dirigeait ses dernières compétitions, je me suis posé la question de savoir si j’avais l’envie et la capacité de travailler avec quelqu’un d’autre. Quand tu as travaillé aussi longtemps avec quelqu’un, finalement tu n’as plus besoin de trop parler pour se comprendre. Tu te demandes aussi si tu peux recréer cette connivence-là, parce que je parle bien de connivence. C’est à l’issue du dernier Mondial que je me suis dit que je voudrais peut-être reprendre une posture de n°1 que j’avais occupée en LFH."

Une décision mûrement réfléchie et rapidement validée par Pascal Bourgeais et Philippe Bana. Cependant, passer de numéro 2 à numéro 1 n'est pas chose aisée et demande forcément un temps d'adaptation, mais c'est également une nouvelle aventure qui commence, avec son lot de nouveautés : "Cette nouvelle fonction m’amènera à recentrer mon organisation sur le fait d’être un facilitateur, avec chaque membre du staff et avec les joueuses. Je souhaiterais véritablement qu’on arrive à avoir de la responsabilité et de l’autonomie de fonctionnement. Le rapport à mon staff, le staff par rapport aux joueuses… L’idée est d’être en capacité de rendre tout cela harmonieux. C’est ça qui m’intéresse."

Sébastien Gardillou - Crédits : Icon Sport

En général, qui dit nouvelle tête pensante, peut vouloir dire nouvelle façon de faire les choses et surtout nouveau plan de jeu. Si sur les dernières années, les Françaises se sont montrées de plus en plus portées sur l'attaque et le jeu rapide, le fer de lance du plan de jeu tricolore sous Krumbholz a toujours été une solidité défensive à toute épreuve. Est-ce que le nouveau coach va venir tout bouleverser ou bien rester fidèle au plan de jeu établi par son prédécesseur ?

"Ce fil rouge sera maintenu : tu gagnes une bataille avec l’attaque mais tu gagnes une compétition avec la défense. C’est très clair. L’héritage d’Olivier, c’est cette intransigeance défensive. Construire autour d’une défense forte, des gardiennes de but qui sont sécurisées et de la contre-attaque, ça va dans le sens des joueuses qui ont été identifiées dans la filière, sur leur capacité à se projeter rapidement. C’est intangible. Nous allons continuer à travailler sur le jeu d’attaque dans la mobilité, la continuité, la capacité à surprendre. En interne, nous avons essayé de rendre le jeu le plus simple possible pour les athlètes et plus compliqué à lire pour les adversaires."

Si Olivier Krumbholz n'est pas encore parti à la retraite, cela ne saurait tarder, ce qui implique forcément que la relation entre les deux va connaître de grands bouleversements. Le nouveau coach prendra-t-il des conseils de l'ancien ? "Alors, on n’a pas discuté, et je pense qu’on n’en discutera pas, parce que pour moi, c’est implicite. Olivier, je l’ai trois fois par jour, encore aujourd’hui. Je sais que si j’ai besoin, je peux l’appeler et s’il a quelque chose à me dire, il m’appellera, il me dira ce qu’il a observé. Voilà, comme un ami, on continuera à échanger. Et ça serait une erreur de ne pas bénéficier de la discussion avec un spécialiste.".

Avec les Bleues de retour au mois d'octobre, il sera peut-être encore un peu tôt pour voir la patte "Gardillou", cependant, avec l'Euro en fin d'année, on espère voir les débuts de la nouvelle ère des Bleues.

L'ensemble de l'entretien est à retrouver ici.  

T.A

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18:00

Sam. 5 Oct.

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Pulpo
Pulpo
28 jours il y a

Choix compréhensible, en espérant qu’il ait appris de son expérience à Metz qui n’avait pas été folichonne. Mais vu sa part prise dans la progression du jeu d’attaque des françaises, je pense que c’est le meilleur choix.

TomRHB
TomRHB
28 jours il y a

Même logique de continuité que celle qui a prévalu après le départ de Claude Onesta, puis de Didier Dinart, avec des réussites inégales. Clairement il a semblé apporter beaucoup aux jeu des françaises ces dernières années. Reste à savoir si la mayonnaise prendra… On lui souhaite en tout cas !

Jack44
Jack44
28 jours il y a

Choix logique, pas seulement parce qu’il était le numéro2 (suivez mon regard), mais car il est compétent, a de l’expérience et a dû apprendre de ses erreurs, et est déjà influent sur le jeu (il a travaillé sur le jeu d’attaque), et a l’assentiment des filles.

rkj4
rkj4
28 jours il y a

Le N°2 succède à son N°1 : la tradition est respectée.
À ceci près que dans l’équipe masculine, un n°1 sans expérience d’entraîneur avait été remplacé par son N°2 tout aussi inexpérimenté, ce qui fait toute la différence.

Dernière modification le 28 jours il y a par rkj4
Etienne2221
Etienne2221
28 jours il y a
Répondre à  rkj4

Entièrement d’accord.

jeanloup47
jeanloup47
27 jours il y a
Répondre à  rkj4

On ne peut plus vrais.
Ajoutons on ne change pas une équipe qui gagne (y compris le staff )

Morcheeba
Morcheeba
27 jours il y a
Répondre à  rkj4

Faux : Guillaume Gilles avait entraîné à Aix les Bains…contrairement à Dinart

Sasori9
Sasori9
28 jours il y a

Félicitation ! Même si il a été mon deuxième choix après Mayonnade.
Toute coeur de réussite dans les années à venir ! Sa tactique sur l’attaque a bien fonctionné et ca a permis aux Bleues de gagner les 4 titres depuis 2016.
Il sait batir une équipe à partir de rien, il l’a prouvé quand il était coach de Nice.
C’est difficile d’etre coach après un entraineur de renom comme OK mais il va réussir et il va écrire l’histoire avec les Bleues en dominant les Norges et les autres pdt des années !!!!

Etienne2221
Etienne2221
28 jours il y a

Je trouve que c’est vraiment la facilité de prendre l’adjoint quand l’entraîneur n°1 s’en va…

leFnake
leFnake
26 jours il y a
Répondre à  Etienne2221

Oui ils auraient dû prendre Minne. Ou Pardin.

parnasse
parnasse
28 jours il y a

On préfère un copain plutôt que l’indiscutable mayonnade. Mais bon ce n’est quand même pas aussi risible que l’enfumage dinart puis gille

fan des dragonnes
fan des dragonnes
28 jours il y a
Répondre à  parnasse

Je suis loin de penser qu’il s’agisse de copinage. Bana, dtn, à participer à l’eviction d’OK, en 2013. Puis, Sur la pression des joueuses, a ete forcé de le faire revenir. OK est revenu en force, en s’imposant et en etant tres exigeant. Lui et Mayonnade ont de fortes personnalités.Les dirigeants , à la fedé, President , dtn, voulaient un selectionneur plus accomodant. d’ou la promotio de Guardillou, sans faire d’appel à candidature.. Gardillou fera, probablement, un bon boulot, avec l’aval des joueuses.

Morcheeba
Morcheeba
27 jours il y a
Répondre à  fan des dragonnes

Ils ne cherchaient pas un sélectionneur plus accomodant mais un sélectionneur qui allait laisser l’EDF dans la continuité des très bons résultats précédents. Parce qu’il ne faut pas se le cacher, il y a un décalage entre le duo Norvège/France et le restant des autres équipes (Danemark, Allemagne, Brésil, etc…). Et il n’y a pas d’appel d’offre à faire, on n’est pas sur un marché public. Il y a juste un sélectionneur qui a annoncé qu’il arrêtait et des prétendants qui se sont manifestés comme le dit très bien Bourgeais. Après que du côté de Metz, on soit un peu/beaucoup déçu que ce ne soit pas Mayonnade, c’est compréhensif. Mais il ne faut pas être déçu. Derrière la décision de la FFHB de mettre Gardillou, il y a un message à lire : le poste de sélectionneur, c’est 100% du temps sur l’EDF. C’est tout aussi respectable que la décision de la fédération néerlandaise d’avoir confié son équipe nationale à Mayonnade, sachant qu’il entraînait aussi un club. De toute façon, Gardillou sera jugé sur ses résultats et pas sur le fait qu’il soit accomodant ou pas.

Dernière modification le 27 jours il y a par Morcheeba
Morcheeba
Morcheeba
23 jours il y a
Répondre à  fan des dragonnes

Un chat retombe toujours sur ses pattes…

Sasori9
Sasori9
26 jours il y a
Répondre à  parnasse

Mayonnade est coach de Metz. Il fait bien son travail à Metz, je ne pense pas que le président va le laisser partir parce que à part lui, il y a personne.
A coté de ca, chez les Bleus, on veut un coach libre. Mayonnade ne veut pas occuper deux postes à la fois. Il a quitté la sélection Néerlandaise pour cette raison.

Etienne2221
Etienne2221
13 jours il y a
Répondre à  parnasse

Absolument. Au moins Dinart avec le charisme pour lui et son grand passif en club en Espagne. GG est là parce que les dirigeants n’avaient pas vraiment d’idée. Alors pourquoi pas GG ?? C’est l’adjoint de l’adjoint alors faut de grives on mange des merles…

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