JO (F)
Cléopatre Darleux "De la joie, du bonheur, de l'émotion..."
Avec sa large victoire aujourd'hui face à l'Angola, les Bleues ont définitivement sécurisé leur première place de groupe ainsi que leur ticket pour les 1/4 de finales. Une joie collective ressentie dans les déclarations d'après match.
Olivier Krumbholz : "Les Angolaises nous ont posé beaucoup de problèmes en 1ère mi-temps. Après, quand elles ont vu qu’elles n’y arriveraient pas, elles ont managé le match un petit peu différemment, parce qu’elles auront un match capital dans 48 heures. Nous, on a fait ce qu’on avait à faire, on a bien joué. Je trouve que tout le monde a bien joué. Oui, tout le monde a marqué. Contrairement à d’autres matchs avant, où il y avait des joueuses exceptionnelles et d’autres en difficulté, là, j’ai trouvé que c’était beaucoup plus homogène. On a perdu seulement trois ballons en 1ère mi-temps, c’est bien. Les gardiennes ont été bonnes aussi, à l’image de l’équipe. On a continué à mettre tous les ingrédients qu’il faut. Effectivement, le quart de finale devrait être à un niveau plus élevé. On va voir qui on va jouer. C’est probable qu’on joue l’Allemagne. Pour l’instant, on fait ce qu’on a à faire."
Léna Grandveau : "On a bien joué aujourd’hui. On a su mettre des contre-attaques, on a su jouer rapidement. Je pense que nos gardiennes ont encore bien répondu présentes. Alors, il y a encore des trucs pas parfaits, mais comme tous les matchs, on ne sera jamais à 100% de toute manière. Donc voilà, on travaille encore, on avance tranquillement entre les matchs. Et pendant les matchs, c’est ça qui est important. De toute manière, si on veut aller au bout, il faudra battre tout le monde. Voilà, aujourd’hui, on va prendre ce qu’il y aura et on fera tout pour gagner."
Tamara Horacek : "Nous sommes la première équipe, je pense, qualifiée en première position. Je suis très contente, très fière, et match après match, on avance. Il y a un vrai schéma de jeu, il y a une bonne alchimie. Ce qui est important aussi, c’est que tout le monde joue, et toutes les filles sont importantes. C’est ça aussi qui fait la force du collectif de l’équipe de France. On fait beaucoup de réunions entre nous, on est très pointilleuses, très rigoureuses. C’est ça aussi la force de l’équipe de France, c’est d’avancer match après match. Tous les détails comptent si on veut aller au plus loin possible. Il n’y a pas de relâchement, parce que les grandes équipes, il ne faut pas qu’elles se relâchent. Il faut qu’elles avancent et que même si on fait un bon match, il faut encore vouloir mieux."
Cléopatre Darleux : "De la joie, du bonheur, de l’émotion, oui, aussi. En fait, c’est paradoxal, je me sentais bien. Pas de stress, ça c’est cool. J’étais sur le terrain, je n’avais qu’une envie, c’était de prendre du plaisir. Prendre du plaisir et kiffer, kiffer avec le public aussi, je suis un peu moins expressive que certaines, mais en tout cas, j’ai pris vraiment beaucoup de plaisir, et j’ai adoré de pouvoir participer aussi. La communication, c’est pour moi, le plus important dans un groupe, on n’a pas besoin de toutes s’entendre, et ce n’est pas le cas. Mais ce n’est pas une surprise, c’est comme ça, il y a des affinités plus ou moins avec certaines, mais en tout cas, le groupe se parle, avant chaque match, après chaque match, et du coup, chacune sait comment se sent l’autre, et que ce soit sur le terrain, ou même en dehors du terrain, il n’y a rien de caché, et ça, c’est bien."