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JO (F)

Les Bleues s'offrent les demi-finales

, par Mork

Equipe de France - Crédits : Icon Sports

Après avoir passé le tour préliminaire avec brio (5/5), les Bleues continuent de briller. Et les Allemandes n'auront eu aucune chance aujourd'hui, ce sont bien nos Françaises qui s'offrent un billet aller pour les demi-finales (26-23).

Le danger vient de partout

Dans un stade Pierre Mauroy remplie à 26 500 spectateurs, Laura Glauser réalise ses deux premiers arrêts de la rencontre tantôt sur Xenia Smits, l'ancienne messine, tantôt sur Antje Döll, l'ailière gauche allemande. On aurait cru que le premier but marqué rapidement par Tamara Horacek lancerait ses coéquipières dans une offensive redoutable, mais les poteaux de Estelle Nze Minko et Chloé Valentini ne renflouent pas le tableau au score (1-0, 7'). Smits trouve enfin la mire à la 8ème minute de jeu pour le premier but de son équipe. Mais les Bleues s'offrent le premier break de la rencontre après une magnifique interception d'Alicia Toublanc restée proche de la ligne d'engagement (4-1, 10'). Même la dangereuse Emily Bölk, joueuse de FTC, n'arrive pas à transpercer les cages de Glauser qui soigne son 5ème arrêt (63% d'efficacité). Le coach allemand est forcé de poser son premier-temps mort de la rencontre, après que le duo, Grace Zaadi - Lucie Granier, rentré il y a quelques secondes, récite un parfaite décalage (7-3, 14'). Remplies d'assurance et de conviction, l'équipe de France est au rendez-vous de son quart de finale, et sonne petit à petit le réveil des Allemandes. Quoique, encore faut-il battre notre gardienne qui excelle tantôt sur les tirs à neuf mètres de Bölk, tantôt sur contre attaque. Alerté par le temps faible offensif de ses joueuses qui n'ont plus marqué depuis cinq minutes, Olivier Krumbholz décide de poser son temps mort (9-6, 20'). Le dixième but français se fait toujours attendre, face à une défense allemande plus agressive, qui aide logiquement Katharina Filter, la gardienne du BBH, à faire ses premiers arrêts (4/17). L'explosivité de Méline Nocandy permet enfin à la France de passer le cap, suivie de près par Döll qui a rectifié son tir (10-8, 25'). Le temps faible offensif est enfin terminé et les Bleues reprennent leur espièglerie, à l'image du lobe de Nze minko décalée sur son extérieur gauche. Les Françaises n'arriveront pas à transformer leur dernière possession, mais regagnent tout de même le vestiaire avec trois longueurs d'avance (13-10, MT).

Laura GLAUSER - Crédits : Icon Sports

Horacek sereine, et Glauser remarquable

Dans une ambiance de feu, Valentini, Nocandy, Zaadi, Pauletta Foppa, Laura Flippes, et Toublanc sont alignées pour repartir. La supériorité numérique est parfaitement récitée par le doublé de Flippes sur son côté droit (15-10, 32'). Mais lorsque l'infériorité numérique arrive de notre côté, les Allemandes en profite elles aussi (15-12, 37'). La confiance est de leur côté, et le temps faible côté français qui subisse un 5-0. Comme à son habitude, c'est Horacek qui stoppe l'hémorragie et relance la confiance à son équipe. Glauser est la première à en bénéficier en réalisant deux arrêts consécutifs. Suivie par une  nouvelle supériorité numérique, les Françaises retrouvent leur avance (18-15, 45'). Et le nouveau but des Bleues, signé Orlane Kanor sur une course à six mètres, conduit le coach allemand à poser son temps mort (19-16, 47'). La tension du fin de match arrive petit à petit, et la place en demi-finale aussi. Le matelas d'avance de 3 buts doit être maintenu aussi longtemps que possible pour que notre tension reste stable. Les Allemandes ne déjouent pas mais les Françaises en veulent. Aidées par un temps-mort et les options tactiques proposées, les Bleues conservent leur avance (23-19, 53'). Chaque possession devient une balle de match, mais l'expérience et le jeu de jambes de Nze Minko font la différence. L'interception d'Horacek conduit Valentini à marquer sur contre attaque (25-21, 56'). La défense étagée des Allemandes leur permet d'espérer mais l'avance était trop grande (25-23, 59'). Flippes marque le dernier but français et offre à son équipe le ticket pour les demi-finale (26-23).

A noter que la rencontre a permis d'établir un nouveau record du monde de spectateurs pour un match de handball féminin avec 26 548 personnes présentes dans le stade Pierre Mauroy.

Les Françaises sont les deuxièmes qualifiées et affronteront le gagnant de Hongrie - Suède qui se joue cette après-midi à 17h30. Les Danoises qualifiées depuis ce matin, affronteront, elles, le gagnant de Norvège - Brésil qui se joue à 21h30 ce soir.

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NICOLAU
NICOLAU
1 mois il y a

Temps faibles bien gérer.Gardienne présente, bousculer par une surprenante équipe d’Allemagne mais l’E.d.F n’a jamais vraiment été en grand danger.Horacek tjrs aussi bonne a la mène et a la variation et qui a relancé son « équipe » dans un temps faible.Assurement la meilleure D.C que j’ai pu voir ( je n’ai pas vu tout les matchs des autres équipes).Un 1/4 maîtriser te donne de la confiance pour la 1/2.Elles l’on fait, elles sont présentes.Merci les filles je me régale a vous voir évoluer.A l’E.d.F masculine de prendre le même chemin avec la manière.Allez les bleues et Bleus.

jeanloup47
jeanloup47
1 mois il y a

Ce ne fut quand même pas facile de se défaire de la rugueuse défense germanique devant leur excellente gardienne. Les bleues ont bien répondu dans ce domaine. LA rapidité du jeu collectif et la qualité des joueuses ont fait la différence devant. A noter la solidité de Laura Glauser en dernier rempart Faut continuer comme cela en demie

fan des dragonnes
fan des dragonnes
1 mois il y a

les bleues ont fait le taf. Glauser, Horacek: Tout est bon chez elles, y a rien à jeter!!

rkj4
rkj4
1 mois il y a

“Les Bleues déroulent” : je n’aurais pas écrit cela.
Elles gagnent sans contestation, mais sans gérer non plus, c’est à dire sans réussir à creuser le trou qui décourage l’adversaire. Peut-être étaient-elles à l’économie, on va dire. Légère déception, donc. Mais c’est toujours agréable à regarder.
Par contre, le même score pour les gars demain pourra être vu comme une performance.

Dernière modification le 1 mois il y a par rkj4
Averell
Averell
1 mois il y a
Répondre à  rkj4

J’ai l’impression qu’elles ont peut etre ete un peu stressees par le cadre (25000 personnes) et l’enjeu. Elles ont eu pas mal de dechets, notament au shoot. C’est sans doute ce qui les a empeche de prendre le large et de « derouler ».
En revanche, elles paraissent en maitrise parce que quand les Allemandes reviennent au score, ca ne s’affole pas et ca enchaine tout de suite sur un nouveau break de 3 buts qui doit bien faire mal aux tetes teutones!
Horacek est vraiment au top. Quelle evolution par rapport a ses prestations en edf il y a 2-3 ans ou elle parassait empruntee, intimidee. Et pourtant, pas facile de prendre la place de patronne juste apres Zaadi, et surtout alors que Zaadi est aussi sur le banc. Bravo a elles 2 dont l’etat d’esprit excellent profite a toute l’equipe

52oeils
52oeils
1 mois il y a
Répondre à  rkj4

Le coach F a la différence du GG fait des choses : fond de jeux qui évolue . Change des joueuses quand elle sont moins performante ou hors cource . On y croit quand même

Sasori9
Sasori9
1 mois il y a

C’est bien. Elles font ce qu’il fallait faire même si parfois il y a des déchets par ici et par la. L’essentiel est que les Bleues n’ont pas paniqué. Les Allemandes sont rugueuses en défense, très fortes individuellement mais un peu moins point de vue collectif. Smit fait tout pour remoboliser et casser les Bleues. Elle a failli réussir.
Coté Bleues, Valentini, Granier et Flippes jouent bcp, volent bcp de ballon et marquent bcp (sauf Valentini, 1 sur 4). Elles sont tellement explosives…. J’ai l’impression qu’elles veulent faire payer aux Allemandes d’avoir privé Metz pour la finale de LdC. En tout cas la vengeance est une bonne motivation. En demi, les Bleues doivent avoir sacré motivation si elles tombent sur la Suède.

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