LMS (J29)
Saran sort de la zone rouge, Dunkerque déroule face à Cesson...
Pour cette avant-dernière soirée, le spectacle continue d'être au rendez-vous. Bien que les jeux soient faits pour la plupart des formations, le bas de tableau continue de se battre pour rester dans l'élite, avec notamment la belle victoire des Septors face à Chartres.
Saran prolonge le suspens, Paris reprend son trône
Décidément, les rencontres au Colisée ne tourne pas en faveur des Chartrains. Battus par le FENIX il y a deux semaines, les hommes de Nebosja Stojinovic auront été dépassé par de Saranais, venus réaliser une belle opération. Pourtant au coude à coude dans les 20 premières minutes (12-12, 23'), c'est notamment grâce à un Ivan Panjan des grands soirs (15 arrêts) que les Orléanais vont prendre les commandes de la partie. De +1, on passe à +5 et Chartres voit s'éloigner un succès au Colisée à mesure que les minutes défilent. Malgré un dernier but d'Aleksa Kolakovic, Saran triomphe et s'offre une "finale" face à Ivry en clôture de championnat (30-34, score final).
Du côté de Créteil, il n'y aura pas eu d'exploit retentissant face au champion de France en titre. Les Cristoliens auront été un cran en-dessous des Parisiens. Ce sont les visiteurs qui vont faire le jeu et rapidement se détacher. Bien déterminés à reprendre la première place aux Nantais, les Parisiens vont jouer les coups à fond, interceptés de nombreuses passes et ne vont pas trembler face à la paire de gardiens cristoliens. Large succès donc, qui permet à Paris de repasser en tête, en attendant la dernière journée (28-41, score final).
Dijon aura des regrets, Montpellier s'impose de justesse tandis que Dunkerque déroule
Condamnés à la descente, les Dijonnais n'ont rien d'autre à offrir que du spectacle. Et cela a bien failli fonctionner face à Saint-Raphaël. Les choses avaient pourtant bien débuté pour le DMH. Rapidement à +5, les hommes d'Ulrich Chaduteaud font la course en tête et déroulent leur jeu, ponctué d'interventions décisives de Wassim Helal. Puis vient la 42', avec l'entrée de Mickaël Robin. Certes, le futur retraité ne s'est pas mué en un mur infranchissable, mais ses interventions ont semé le doute dans la tête des Dijonnais, et ont permis aux Varois de croire à la remontée. Revenus de loin, Saint-Raphaël inverse la tendance en fin de partie et sort victorieux de cette confrontation (32-34, score final).
Rencontre étriquée entre Aix et Montpellier. Ce sont pourtant les Montpelliérains qui prennent le large en premier, Stas Skube passant le but du +5. Philippe Gardent se voit obligé de poser un temps mort histoire de remettre les choses en place. L'effet est plus qu'immédiat, les Aixois se remobilisant et recollant rapidement au score. Derrière, c'est un jeu du chat et de la souris qui s'installe entre les deux formations. Menés de deux buts, le PAUC ne parviendra pas à recoller au score, Charles Bolzinger s'interposant au bon moment, scellant le succès du MHB (27-29, score final).
Parce que le FENIX n'était pas le seul à célébrer ses futurs départs, l'USDK aura dignement fêté la dernière à la maison de plusieurs éléments, notamment un Valentin Kieffer des grands soirs. Avec 15 arrêts, le futur chambérien aura un grand artisan du succès dunkerquois. Pourtant au coude à coude tout au long du premier acte (13-13, 34'), les Cessonnais vont progressivement perdre le fil de la partie. Un arrêt par-ci, un but de Cornelius Kragh par-là et voilà Dunkerque largement devant au score. Malgré les derniers arrêts d'Alejandro Romero, l'USDK va s'imposer et comme un symbole, c'est Kornel Nagy qui marquera le dernier but de la partie et son dernier but à la maison (31-23, score final).
T.A