Noam Léopold : “Ce ne sont que deux matchs de plus pour aller à Cologne ! “

Le HBC Nantes a frôlé l’exploit face à Aalborg (29-29), mais doit finalement se contenter de la troisième place de son groupe en Ligue des champions, synonyme de huitième de finale. Une issue frustrante pour Grégory Cojean et ses joueurs, qui ont livré une grosse prestation défensive malgré un effectif limité.

La sortie prématurée de Nicolas Tournat, exclu dès le début de la seconde période après un coup involontaire au visage de Thomas Arnoldsen, a marqué un moment clé de la rencontre. “Nicolas pesait énormément en première mi-temps, il nous soulageait beaucoup, surtout notre base arrière”, analyse Grégory Cojean. Privé de son pivot, Nantes a dû s’adapter face à une équipe d’Aalborg qui a su hausser son niveau de jeu après la pause.

Un groupe qui ne lâche rien

Malgré ce coup dur, les Nantais ont fait preuve d’une grande combativité. “Grand match défensif, les valeurs que l'on dégage depuis le début de la saison sont positives”, souligne Grégory Cojean. Jusqu’au bout, ses joueurs ont repoussé les assauts danois : “On a donné tout ce qu'on avait en termes d'énergie. Ça se joue à pas grand-chose, un ou deux ballons…”, regrette-t-il.

Noam Léopold partage ce constat : “On a fait un grand match. Toute l'équipe s’est donnée à fond, on a tout laissé sur le terrain. À la fin, ce sont parfois de petits détails qui font la différence. Malgré tout, on peut être fiers de nous, on termine troisièmes et on va continuer en Ligue des champions. Ce ne sont que deux matchs de plus pour aller à Cologne !”

La fatigue, un facteur déterminant ?

Face à un Aalborg qui bénéficiait d’un banc plus profond, Nantes a dû puiser dans ses réserves. Julien Bos, repositionné au poste de demi-centre, souligne l’impact physique de ce match : “C’était dur, mais ce sont des matchs qu’on veut jouer. On sait que l’on doit composer avec un effectif plus réduit, mais on contrôle ce qu’on peut contrôler.”

Les têtes vers le championnat et Paris ce week-end

Désormais tourné vers la suite de la compétition, Nantes veut rebondir. “On a un jour de repos pour remettre la tête à l’endroit”, annonce Grégory Cojean, qui insiste sur la nécessité de repartir de l’avant : “Dès vendredi matin, on repart au combat.” 

L’entraîneur veut aussi retenir du positif : “Quand on sait à quel point l'équipe a été réorganisée, je trouve ça intéressant.” Julien Bos poursuit dans ce sens : “On va continuer à travailler, on a prouvé qu’on pouvait rivaliser avec les meilleures équipes d’Europe. Maintenant, il faut évacuer la frustration et repartir au combat dès la semaine prochaine.”

À Nantes, Aurélien Fort