Aix repart de l'avant et enfonce Cesson

En ouverture de la 19e journée de Starligue, Aix-en-Provence s'est imposé à domicile face à Cesson-Rennes (29-24). Grâce à ce succès plutôt maîtrisé, le PAUC récupère temporairement la 6e place. De leur côté, les Bretons enchaînent un 10e match sans succès et voient la zone rouge se rapprocher inexorablement (14e, 1 point d'avance sur Istres).

Cela fait plus de quatre mois que Cesson-Rennes n'a plus gagné. C'était un soir d'Halloween, face à Créteil, et depuis, la peur s'installe en Bretagne. Avec leur défaite hier à Aix-en-Provence (29-24), les Irréductibles viennent d'enchaîner 10 matchs sans victoire (9 défaites, 1 nul à Nîmes). Ils n'ont désormais plus qu'un point d'avance sur Istres, premier non relégable et 5 sur Ivry la lanterne rouge.

Hier soir, à l'Arena du Pays d'Aix, Cesson-Rennes a pourtant lutté et même pu y croire. Globalement dominés, mais jamais distancés pendant les 50 premières minutes, les voilà devant à l'entrée du money time. En effet, Edgar Dentz, impeccable hier soir au tir (4/4) transforme un jet de 7m qui donne l'avantage aux siens. Il reste alors 10 minutes à jouer et les Bretons peuvent espérer ramener quelque chose de leur déplacement (22-23).

Ils peuvent d'autant plus espérer qu'en face Aix n'est pas forcément dans un immense soir et ne déborde pas non plus de confiance. Le PAUC reste ainsi sur deux revers de rang en Île-de-France. Si la défaite à Paris le 23 février n'est pas injuriante, celle concédée la semaine dernière à Créteil est plus préjudiciable pour un candidat au haut de tableau. Bref, hier soir, Aix est quand même dans le coup. Emmenés par Tarrafeta (6 buts) et Desblancs (5 buts) qui évoluent agréablement ensemble et un Baznik plutôt chaud dans ses buts (10 arrêts à 34 %), les Provençaux ont le match en main (11-7, 21e). Ils ne parviennent cependant pas à distancer leurs adversaires du soir qui s'accrochent et parviennent donc à revenir, au courage et au talent, à l'image du jeune Michal Baran, inspiré hier soir (4 buts).

Un money time cruel pour Cesson-Rennes

Malheureusement pour eux, les Bretons vont faire naufrage dans les 10 dernières minutes. Pourtant en supériorité numérique suite à l'exclusion de Parisini, ils vont notamment se casser les dents sur le gardien suédois Banke. Ce dernier, entré au relais d'un Baznik déjà performant, va fermer le rideau en arrêtant près d'un tir sur deux (4/9, 44 %). Dans le même temps, Tarrafeta et Tissot s'occupent de mettre les leurs à l'abri et assurent ainsi au PAUC un succès important dans la course à l'Europe.

A Cesson-Rennes, espérons que la trève internationale permettra de voir les premiers effets du changement d'organisation instauré. Le temps commence à presser...

 

Tristan Paloc