LMS (J11)
Paris maîtrise largement Montpellier

Deuxième gros choc de la saison du “Big 3” entre Paris et Montpellier cette fois-ci. Le leader parisien a dicté sa loi dans son antre de Coubertin. Victoire nette et (quasiment) sans bavure 34 à 31 du PSG qui continue son sans-faute tandis que Montpellier enchaîne un deuxième revers de rang.
Le match se joue sans deux hommes importants côté montpelliérain : Arthur Lenne, touché à l’adducteur lors du dernier entraînement, est en tribune, tout comme Zvonimir Srna. La première mèche est allumée par Elohim Prandi, bien mis en position. Rogerio Moraes, le pivot titulaire du soir, perd un ballon donnant le premier break en contre-attaque à Ferran Solé (3-1, 4’). Montpellier ne rentre pas totalement dans sa partie avec des tirs cotonneux et un manque d’inspiration criant. Les Héraultais s’en remettent alors à Jack Thurin, auteur des trois premiers buts de son équipe sur jet de 7m (5-3, 10’). Les offensives montpelliéraines s’engluent au centre de la défense parisienne où Karl Konan est impérial.
Paris fait le trou (9-5, 15’) et Erick Mathé pose son temps mort pour remonter ses troupes. Les entrées de Bryan Monte et Jack Thurin apportent du tranchant qu’il manquait depuis le début de rencontre. Montpellier revient dans la partie (10-9, 20’). Stefan Madsen répond à son homologue et décide de stopper le jeu : le temps mort est bénéfique à Paris qui reprend le large face à des Montpelliérains timorés (17-12, 26’). Mikkel Lovkvist fait clairement la différence (8 arrêts), au contraire de la paire Desbonnet/Bolzinger qui cumule 3 petites parades. À la pause, Paris est bien devant, 19 à 14.
Montpellier coule, Paris sans forcer
Paris repart sur les mêmes bases qu’en première période, tout comme Montpellier qui se montre hésitant en attaque et dépassé en défense (23-17, 37’). Même en supériorité numérique, les coéquipiers de Valentin Porte n’y arrivent pas et l’écart enfle (25-18, 40’). Ce qui devait être un choc tourne à la balade de santé. Erick Mathé pose son dernier temps mort alors qu’il reste 17 minutes de jeu ! Montpellier tente une défense étagée avec Casado en poste avancé, mais les espaces se libèrent pour un Gautier Loredon efficace (32-25, 50’).
Seule ombre au tableau, et pas des moindres, côté parisien : la blessure de Karl Konan à la cheville en retombant sur le pied de Thurin. Le MHB jette ses dernières forces dans la bataille pour ne pas prendre une dérouillée. Paris s’impose 34 à 31 et continue son sans-faute en championnat. Au contraire, Montpellier enchaîne une deuxième défaite consécutive après un non-match où les absences ont certainement pesé : les espoirs de titre du MHB semblent déjà s’éloigner.
Hugo Gueritaine