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Mondial 2015 - J3

Le Qatar enchaîne

, par Dalibor

Et de deux pour le Qatar. Après sa victoire lors du match d'ouverture face (28-23), le Qatar s'est de nouveau imposé, ce samedi, face au Chili (27-20). De bonne augure avant leur opposition, lundi prochain, contre la Slovénie.

Markovic Qatar

Il aura fallu dix bonnes minutes avant que Bertrand Roiné et sa bande parviennent enfin à lâcher les chevaux. En effet jusqu'alors, les Chiliens dominaient les débats par l'intermédiaire de Rodrigo Salinas (1-3, 9'). Mais deux arrêts de Goran Stojanovic et deux interceptions mettront enfin les Qataris dans le droit chemin. En neuf minutes, les locaux relègueront les sud-américains à plusieurs longueurs (8-4, 19'). Une défense moins poreuse dans le secteur central permetra aux Qataris d'assoir leur domination en fin de période (15-9, MT).

La deuxième période fut l'occasion pour Zarko Markovic de s'illustrer. Avec son maillot floqué d'un inhabituel numéro 1 pour un joueur de champ, le Monténégrin d'origine fera vivre un calvaire à la défense chilienne et inscrira 11 buts au total. "Il nous en a fait voir de toutes les couleurs", sourit Guillermo Araya, auteur de trois buts lors de cette rencontre. Mais alors qu'on pense le Qatar capable de s'imposer largement (20-10, 39'), les Chiliens auront le mérite de ne jamais baisser la tête, profitant des rotations adverses moins convaincantes. "Après notre temps-mort, les Chiliens nous ont posé beaucoup de problèmes en proposant de nouvelles solutions en attaque (21-16, 47'), note Valero Rivera, l'entraîneur qatari. Nous avons fait une bonne première mi-temps en défense même si ça a été un peu plus compliqué en attaque. C'est dommage d'avoir baissé d'intensité après dix minutes en seconde période mais cette victoire est très importante pour nous." Rien de grave cependant pour les Qataris qui s'imposent tout de même sans trembler (27-20, FT). "Je pense qu'on a fait un bon match, un bien meilleur match que face à la Slovénie, explique Fernando Capurro, le coach chilien. Il ne faut pas oublier que nous sommes venus ici pour apprendre. Et puisque nous avons mieux joué qu'hier, je suis satisfait." Guillermo Araya poursuit : "et puis, c'est toujours compliqué de jouer contre le pays organisateur. Mais nous progressons, c'est vraiment encourageant pour la suite."

Les mystérieux supporters qataris lors du match Qatar - Chili.

 
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