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EdF (M)

Une équation très simple à résoudre

, par Dalibor

Equipe de France

L'équipe de France n'aura pas à réfléchir pour se qualifier pour les demi-finales. Une victoire demain soir face à la Norvège, et le ticket sera composté.

"Le petit coup de pouce du destin", comme l'appelait ce matin Valentin Porte, ressemble plus à un véritable coup de main macédonien. Alors que les Bleus pensaient devoir battre la Norvège de cinq buts jusqu'à hier soir, ils savent désormais qu'une simple victoire leur garantirait l'accès au dernier carré. "Le challenge est peut-être moins compliqué, mais le match a basculé et les pressions ne s'exercent plus de la même façon" note quand même Claude Onesta. "Gagner de cinq paraissait possible mais compliqué et on se retrouve dans une situation où il faut simplement gagner, si tant est que gagner soit simple". Après le huitième de finale remporté avec la manière face à la Croatie (32-24), se présente donc un vrai quart de finale, contre une équipe en pleine réussite, qui a réussi à battre la Pologne chez elle (30-28), performance que n'avait pas réussi à accomplir la France. "Ce match contre la Pologne ne doit pas être survalorisé, certes les Norvégiens ont très bien joué mais ils ont surtout su gérer les moments difficiles." tempère François-Xavier Houlet. "Les Norvégiens n'ont pas surjoué, ils n'ont pas fait leur match du siècle face à une Pologne qui ressemblait plus à celle du début de compétition".

Les Français maitrisent ce genre de situations

Luc AbaloLes Français se retrouvent en tout cas dans une situation qu'ils maitrisent et dans laquelle ils n'ont pas perdu depuis 2013. Une telle efficacité dans les matchs à élimination directe devrait donner un petit avantage psychologique sur des Norvégiens néophytes en la matière. "On est habitués à cette situation, à cause du format des Euros" valide Luc Abalo. "Parfois, on fait de bonnes prestations dans ces matchs-là, espérons que ce soit le cas mercredi". "Parfois" est un petit euphémisme qu'on pardonnera à l'ailier droit parisien, tout aussi prudent que son coach : "On ne peut pas dire que cela ne nous arrivera pas, mais il y a quand même moins de risques de passer au travers au regard de notre parcours. Faire une faute de concentration, je pense que cela ne nous arrivera pas, mais sera-t-on à un niveau suffisant pour mettre en crise cette équipe de Norvège ? Ca, je ne le maitrise pas..."

Une victoire référence contre la Pologne

Erevik-Norvège-090116-4211Reste que cette équipe, avec ses 26 ans de moyenne d'âge, arrive désormais à maturité, après plusieurs années à se façonner à l'abri des regards. Absents au Qatar l'an passé, Christian Berge et ses hommes reviennent par la grande porte et ont la possibilité, en cas de qualification, d'atteindre pour la première fois le carré final d'une compétition. "Ils ont connu un parcours un peu chaotique, perdu un match désormais effacé" analyse Claude Onesta, qui appelle dans le même temps à la vigilance. "Sauf qu'à côté de ça, ils ont des résultats. Battre les Polonais chez eux, ils ont su le faire, battre les Croates cela relève de la performance...C'est une équipe qui accumule de la confiance". Un excès de confiance qui leur a sans doute joué des tours, hier, même si Ole Erevik, le gardien aixois, s'en défendait : "On n'a pas pris ce match à la légère, la Macédoine est une grosse équipe et hier soir, c'est comme si rien ne voulait marcher pendant cinquante minutes".

Du danger partout...un peu moins dans les cages

sagosen-norvege-2Erevik est un des rares éléments de plus de trente ans dans cette sélection, avec le pivot Bjarte Myrhol et Erlend Mamelund, le défenseur qui évolue à Kiel cette saison. Autour de cette triplette, une brochette de jeunes dont certains régneront peut être sur l'Europe du handball dans quelques années. Sander Sagosen, notamment, est déjà courtisé par les plus grands clubs du continent et a, selon Claude Onesta, "le potentiel pour être un des meilleurs joueurs européens un jour". Une des clés du match sera certainement d'empêcher la Norvège de développer son jeu sur grand espace, avec ses deux ailiers Björnsen et Jondal ("deux pestes sur le jeu rapide" dixit Onesta) et son arrière gauche Espen Lie Hansen, "que les gens de Dunkerque doivent avoir du mal à reconnaitre" rigole le sélectionneur. "Mais au delà de ce sept majeur, il y a un banc avec des joueurs qui apportent, comme O'Sullivan, Tönnesen, Hykkerud" note François-Xavier Houlet. "Le seul souci est au niveau des gardiens, qui ne répondent pas toujours présents quand il le faut", comme on l'a encore vu hier face à la Macédoine. Espérons qu'ils ne se réveillent pas demain soir...

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A Cracovie, Kevin Domas

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