L'Allemagne balaie le Qatar et rejoint la France

La demi que beaucoup de passionnés attendaient aura bien lieu. L'équipe de France affrontera l'Allemagne Vendredi soir. Nos voisins n'ont jamais été inquiétés, forts d'une défense dévastatrice et suffocante. Le trio Pekeler, Wiencek, Lemke n'aura pas compté ses efforts et les Qataris auront eu peu d'occasions faciles à se mettre sous la dent. Victoire finale des Allemands 34-22. 

L'Allemagne prend les devants rapidement

Auteurs d'une première mi-temps maitrisée où ils auront fait la différence, comme à leur habitude, grâce à un jeu de transition parfaitement huilé, les "BadBoys" ont pu compter sur un Paul Drux dynamiteur pour prendre un avantage conséquent dès la 23' (12-8). Wolff, fidèle à lui même, ne pouvait que profiter de la défense de "sa charnière" pour relancer le jeu, il n'en fallait d'ailleurs pas beaucoup plus aux ailiers Allemands (Gensheimer et Reichmann) qui comptaient à eux deux, 7 buts à la mi-temps.

Côté Qatari, seul Capote fut capable en première période de maintenir son équipe à flot. L'arrière cubain fusillait Wolff et Dagur Sigurdsson commençait à s'impatienter de voir sa défense trouver une solution pour contrer le Qatari, qui n'hésitait pas à déclencher à plus de 11 mètres. Ses coéquipiers semblaient impuissants mais heureusement, Saric évitait le drame à plusieurs reprises (Contre Gensheimer en contre à la 23' pour éviter le -5). Leur coéquipier, Markovic, habituellement serial buteur et leader de l'attaque Qatari, était là à la peine, ne trouvant les filets qu'à une seule reprise, sur un pénalty. A l'image de la première mi-temps, l'ancien Monténégrin fut incapable de franchir la défense allemande, alignant mauvaises courses et shoots plus que délicats.

Valero Rivera avait beau s'énerver sur son banc et devenir hystérique, son équipe n'y arrivait pas et l'Allemagne présentait beaucoup plus d'arguments sur ces 30 premières minutes. Les choses n'ont pas changé pour les champions d'Asie en seconde période, elles ont même empiré.

Le rouleau compresseur 

Le retour des vestiaires n'a rien changé et a montré que l'Allemagne était un légitime prétendant au titre olympique. Wolff s'est toujours autant amusé avec les tireurs Qataris tandis que Wiede frappait le but à deux reprises de tirs en appuis plus que puissants. Les contres s'enchaînent, la circulation du ballon également et Reichmann offre dès la 47' un avantage conséquent de +9.

Côté qatari, Capote s'essoufflait et ne pouvait plus tenir son équipe à bout de bras, Mallash qui nous a habitué à de la folie et de la réussite durant cette campagne olympique passait totalement à côté de son match, comptant à son actif plusieurs pertes de balles. Saric ne pouvait rien faire et voyait même Pekeler s'amuser avec lui avec une roucoulette pour le +10 (21'). Exemple de l'apathie qatari : Il aura fallu attendre la 23e minute pour voir le premier but dans le jeu de Markovic, totalement en dedans. Même Heinevetter participa à la fête et son pastis offre à Gensheimer la balle du +12 que le futur parisien ne s'est pas fait prier pour conclure.

Malgré les efforts de Roiné et le réveil tardif de Markovic, le Qatar continua de sombrer et le public allemand ne s'embêta pas pour chambrer leurs adversaires du jour. Toujours est il que cette Allemagne là fut une fois de plus impressionnante et qu'il sera très dur de la faire tomber.