Starligue
Les budgets de la saison 2016/2017
La toute nouvelle Starligue ouvre ses portes ce soir et si au niveau sportif on assiste à un nivellement par le haut ces dernières années, au niveau financier, le budget moyen des 14 clubs de l'élite stagne pour la première fois (+0,1%).
Si Philippe Bernat Salles a annoncé lors de la conférence de rentrée de la LNH sa volonté d'augmenter le budget moyen des clubs de Starligue de 6% dans un futur proche, cette saison sera celle de la stabilisation avec un budget moyen qui reste aux alentours des 4,66M€. Par contre le budget médian, représentant plus précisément la situation économique du milieu de tableau car n'étant pas influencé par le budget du PSG ainsi que ceux des promus, estimé cette saison à 3,8M€ affiche une hausse de 3,6% (+140.000€).
La relégation de Tremblay et Chartres ont également eu un impact sur le salaire mensuel brut moyen d'un joueur qui passe de 7144€ en 2015/2016 contre 6868€ (-3,9%) en 2016/2017.
LE PSG TOUJOURS PLUS SEUL EN TÊTE
Après des hausses de 10% en 2014/2015, puis de 12% en 2015/2016, le budget du PSG se "stabilise" cette saison avec une hausse de +5,2% permettant d'atteindre les 17,4 M€. Du jamais vu en France, ni en Europe.
MONTPELLIER RÉGRESSE, NANTES SOLIDE TROISIÈME
Après des petites hausses ces deux dernières saisons, Montpellier voit son budget reculer de -3,2% (7,25M€) à un niveau légèrement inférieur à celui qui était le sien avant l'affaire des paris. De son côté, Nantes affiche une belle progression de +8,4% (4,93€M), symbolisée notamment par l'arrivée des internationaux Eduardo Gurbindo et Dominik Klein.
LE PELOTON DES QUATRE MILLIONS
Derrière ce trio de tête, on retrouve quatre clubs avec un budget légèrement supérieur à 4M€. On retrouve logiquement Dunkerque (4,07M€, -2,7%), St Raphaël (4,09M€, +10%) et Chambéry (4,1M€, +7,2%) qui sont également au même niveau sportivement. Le quatrième club en tête de ce peloton est le PAUC (4,12M€, +1,5%), dont le budget progresse chaque année, contrairement à sa position au classement en fin de saison.
Au contact de St Raphaël et Chambéry la saison dernière, Toulouse ne leur a pas emboîté le pas et affiche même une légère régression de -1,9% (3,52M€). La belle progression de l'année est à mettre à l'actif de Nîmes qui accroît son budget de 500.000€ (+18,2%) pour atteindre les 3,23M€ et se donne ainsi les moyens de se mettre en embuscade pour atteindre la première moitié de tableau. Même si Créteil affiche le plus fort recul cette année (-5%), le club du Val de Marne reste au dessus de la barre des 3M€ avec un budget de 3,15M€. Mais ce recul semble avoir pesé sur le recrutement de l'intersaison, les départs n'ayant pas pu être compensés par des arrivées du même niveau.
LE PELOTON CESSONNAIS POUR FERMER LA MARCHE
En onzième position, on retrouve Ivry qui a gonflé son budget suite à son maintien (+8,6%, 2,97M€) et tout proche de griller la position à son voisin cristollien. Le promu Sélestat revient dans l'élite avec un budget de 2,33M€, légèrement inférieur à celui de la saison 2014/2015 lors de sa relégation (2,57M€).
Une fois n'est pas coutume et malgré des exploits sportifs chaque année, on retrouve Cesson dans le bas du tableau. Avant derniers cette saison, les Cessonnais présentent tout de même un budget en hausse de +5,6% (2,15M€), talonné de près par Saran qui va aborder cette première saison dans l'élite avec un budget de 1,95M€.