Ce fut laborieux, mais ça passe : Montpellier a assuré sa qualification pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions en accrochant un match nul face à Zaporozhye (29-29).
Vainqueur la semaine dernière en Ukraine (34-36), Montpellier partait avec un avantage de deux buts avant de recevoir Zaporozhye pour le match retour des barrages de Ligue des champions à Bougnol, une équipe assez dangereuse à l’extérieur. L’entame des Héraultais est sérieuse (2-0, 3′), mais très vite, les Ukrainiens imposent leur rythme dicté par le meneur Aidenas Malasinskas et passent devant au score (3-4, 8′). Très bon sur son aile droite, Artem Kozakevitch marque trois buts d’affilée et donne trois buts d’avance aux visiteurs (7-10, 18′). Patrice Canayer prend son temps-mort pour réveiller son équipe (8-11, 20′). Les effets se font sentir : moins d’espaces en défense et des arrêts de Vincent Gérard rendent de la sérénité à Montpellier, qui prend l’avantage par Valentin Porte (12-11, 28′). Jure Dolenec permet aux locaux de retourner aux vestiaires avec un but d’avance (14-13, 30′).
Zaporozhye en tête à 15 minutes de la fin
Mais le retour aux vestiaires fait du bien à Zaporozhye, qui retrouve un second souffle. Avec les arrêts de Gennadiy Komok et les buts venus des ailes, le Motor résiste. Très efficace sur son aile gauche mais dans des angles fermés, Igor Soroka ramène plusieurs fois son équipe à égalité (18-18, 40′), avant de donner deux buts d’avance aux siens (19-21, 44′). Canayer pose alors son deuxième temps-mort, et Montpellier réagit encore, Dolenec égalisant deux minutes plus tard (21-21, 46′). Dans un match physique avec beaucoup d’exclusions temporaires surtout pour Zaporozhye (7, contre 3 pour Montpellier), les Ukrainiens tiennent avec les buts du puissant Evgeni Buinenoko (24-24, 51′). Mais Montpellier parvient à trouver des solutions en attaque, et à garder un avantage d’un but. Mathieu Grébille, transformé en ailier gauche, trouve des solutions de tirs parfois improbables (26-25, 53′), et Dolenec reste très actif (29-28, 57′), ce qui fait de lui le meilleur buteur du MHB (8 buts). Un petit stress arrive dans les dernières secondes, quand Jean-Loup Faustin manque son 7 mètres, mais un pastis de Nikola Portner à 45 secondes de la fin permet d’assurer une issue favorable. A l’issue de ce match compliqué, le match nul (29-29) est suffisant pour la qualification en huitièmes de finale.
Mickaël Georgeault
De retour de bougnol : que ce fut compliqué. Je comprends mieux leur victoire à Nantes. Bon match de LdC et vive les 1/8f 🙂
Compliqué et tendu oui,parfois le motor était qualifié. ..beaucoup de travail au centre, du tres lourd en face, fabregas pas à la fête du tout, des fautes incompréhensibles côté russe,…beau match tres dispute, vive les huitièmes
Oui fabregas pas a la fète ! Pas de ballons aussi , sauf pour les engagements ! (match vue a la télé) Serait il bléssé peut etre ?