LSL - J07
Paris submerge son dauphin
Paris a surclassé Limoges dans un Coubertin vide pour raisons sanitaires (42-20). Comme le disait Jérémy Suty au micro de Bein Sports, les visiteurs "ont pris le bouillon d'entrée". En effet, les hommes de Tarik Hayatoune ont (trop) rapidement été submergés par la vague parisienne, menés déjà 9-2 à la 12e minute. Le suspense envolé après seulement quelques minutes, la suite du match sera un long chemin de croix pour Limoges (20-8 à la mi-temps puis 42-20 finalement).
LES BONNES NOUVELLES DU SOIR :
Pour autant, même si le scénario du match n'est pas des plus palpitants, nous ne pouvons pas faire la fine bouche face à la seule affiche de Starligue du week-end. Ainsi, profitons de ces quelques lignes pour relever les points positifs du match, des faits qui nous auront donné le sourire ou rassurés.
La très belle performance d'Elohim Prandi, auteur de 13 buts. Impressionnant d'engagement et de puissance malgré quelques imprécisions parfois en début de match (un tir raté et deux pertes de balles), l'ancien Ivryen a rassuré tout le monde, en établissant son nouveau record de buts en Starligue. Les 60 minutes à la mène de Sadou N'Tanzi. Raul Gonzalez a donné les clefs du camion à sa pépite et bien lui en a pris. Le jeune Parisien a bien organisé le jeu parisien, en mettant sur orbite notamment Elohim Prandi ou en trouvant subtilement les pivots (5 passes décisives). Les 11 arrêts de Vincent Gérard, à 37 % de réussite. Le portier international français a globalement fait souffrir presque tous les limougeauds, notamment les ailiers gauches (0/4 pour Emonet et Tike). Les 11 buts de Dragan Gajic qui a bien tenu tête à Vincent Gérard (11/15 dont 6/7 à 7 mètres). Le Slovène confirme ainsi sa grande forme du début de saison.Les qualités d'explosivité du virevoltant Yoav Lumbroso. Face au bloc défensif impressionnant des Parisiens, le lutin israélien n'a pas capitulé, en prenant notamment à quelques reprises ses adversaires de vitesse. Il a également su montrer de belles qualités de tir avec un beau poignet, que ce soit à longue distance ou au près en chabala (3/4 au total).
Tristan Paloc