Initialement programmé pour la saison 2020/2021, le projet de fusion entre les clubs de Villeurbanne et celui de Lyon ne verra pas le jour pour le moment. L’assemblée générale du club de Villeurbanne a rejeté le projet alors que ce dernier était à l’origine du projet.
Définitivement le Covid-19 aura laissé des traces à tous les niveaux du handball français. Alors qu’un projet ambitieux et pertinent pour le handball lyonnais était en gestation depuis bientôt 3 ans pour aider la fusion entre le club de Villeurbanne, initiateur du projet, et celui de Lyon, il faudra donc attendre encore un an. En effet, comme le révèle le journal du Progrès de Lyon, l’assemblée générale du club de Lyon avait validé positivement le projet de fusion vendredi soir (90% des suffrages exprimés en faveur de la fusion). Il ne fallait plus que l’aval de son voisin de Villeurbanne pour déposer les nouveaux statuts.
Mais retournement de situation samedi soir au terme de l’assemblée générale à Villeurbanne : sur les 167 adhérents votants, 106 ont voté contre pour 57 en faveur de la fusion. Enorme déception chez les dirigeants des deux clubs après des mois d’échanges et de réunions. La période de confinement n’aura sans doute pas aidé à l’aboutissement du projet qui est donc reporté de un an. Cette situation n’est pas sans rappeler le projet de fusion entre Strasbourg et Sélestat. Dans les cartons depuis de nombreuses années, celui-ci aussi n’a toujours pas vu le jour pour différentes raisons. Alors que les dirigeants du handball français, FFHB et LNH, poussent dans ce sens de création de grands clubs régionaux rattachés à des agglomérations majeures, force est de constater que les choses ne sont pas si simples.
Bonjour
Ca me rassure de voir que la bourricocratie n'est pas l'apanage exclusif des Alsaciens.
Que voulez-vous on a beau essayer de tailler les oreilles des baudets, ceux-ci ne deviendront jamais des chevaux de course…
Normal, sur un projet aussi important qui engage les municipalites, on ne fait pas voter les adhérents lambda.(parents, joueurs
Entre ceux qui n auront plus de rôle dans la nouvelle entité, ceux qui perdent leur place dans l équipe ou leur indemnité la majorité devient difficile à obtenir. Les maires doivent taper du poing sur la table et imposer les choses puisque ceux sont eux les
financiers du projet.
Effectivement, dans ce type de situation ce sont les parents des jeunes joueurs (membres de l'association) qui votent en AG sans connaître les tenants et les aboutissants du projet.