JO (M)
Les Bleus l'emportent face à l'Allemagne et se qualifient en quarts
L'équipe de France s'est imposée 30-29 face à l'Allemagne pour son troisième match. Les hommes de Guillaume Gille sont qualifiés pour les quarts de finale.
C'est une leçon que les Bleus ont donné en début de match. Poussés par un très bon Dika Mem, les Français n'ont pas laissé respirer les Allemands sous l'étouffante chaleur japonaise (4-1, 17e). Ils ont notamment profité des parades de Vincent Gérard (6 en première période), pour pousser les ballons sur grand espace et prendre le large. En attaque placée, Nédim Rémili et consorts n'ont pas eu de mal à trouver des failles dans une défense allemande faiblarde. Les ailiers, Michaël Guigou en tête, ont profité de bons ballons bien décalés pour garder une belle avance, tout au long de la première période (9-5, 17e). Jamais bien loin tout de même, la Mannschaft a manqué une occasion de réduire l'écart avant de rentrer au vestiaire, avec un pied de Johannes Golla, entré pour remplacer Hendrik Pekeler très peu en vue (16-13, MT).
Après la leçon, le temps de l'instruction. Cette fois donnée par les Allemands, qui avaient retrouvé de l'agressivité en défense. La cause pour laquelle les pertes de balle ont été plus nombreuses, ajoutées à des arrêts d'Andreas Wolff et une réalisation d'Hendrik Pekeler qui s'était rafraichi l'esprit à la pause (18-19, 39e). Cette fois menés par Kentin Mahé, les Bleus ne sont pas restés assis cahier ouvert sur le pupitre à regarder le spectacle. Dika Mem, toujours sur un nuage s'est imposé en leader technique sur le parquet pour maintenir la pression sur des Allemands qui ont trouvé le but plus facilement qu'en première période, malgré des impacts rudes, dont Valentin Porte a fait les frais et laissé échapper quelques gouttes d'hémoglobine couler de son nez (29-28, 28e). Le sang froid d'Hugo Descat, toujours gourmand de chab' sur les 7m a assuré aux Français une nouvelle victoire dans ce tournoi olympique (30-29). La qualification pour les quarts de finale est donc assurée.