
Kamil Syprzak (Paris Saint-Germain)
Au terme d’un match à plusieurs temps forts de part et d’autre, le PSG et Barcelone se quittent finalement sur un score nul (28-28) dans une affiche qui aura tenu en haleine un public de Coubertin des grand soirs.

Ferran Solé (Paris Saint-Germain)
Le PSG démarre très bien la rencontre, avec un Ferran Solé inspiré d’entrée de jeu. La défense du Barça a beaucoup de mal à stopper les offensives parisiennes, et Solé en est déjà à 4 buts en moins de dix minutes (8-2, 9ème) ce qui amène le coach des Catalans Antonio Carlos Ortega à demander un temps-mort. La vivacité de Luc Steins perturbe la défense des Blaugranas. Nedim Remili marque en force pour permettre à son équipe de conserver ce confortable coussin d’avance acquis dès le début de rencontre (11-6, 16ème).
Toutefois, le champion d’Europe réagit et exhibe tout son orgueil, à l’image de cette exécution imparable de Luka Cindric qui les ramène un peu dans la partie (11-8, 18ème). Petit à petit le Barça revient, avec un bon Haniel Langaro ou encore l’entrée de Leo Maciel dans les buts, et l’Égyptien Ali Zein permet de revenir à 1 but à l’approche de la mi-temps (15-14, 27ème). Un but in-extremis de Benoît Kounkoud dans un angle impossible redonne deux buts d’avance au PSG à la pause (17-15).
Une fin de match des plus indécises

Luka Cindric (FC Barcelone)
Après un début de deuxième acte où l’écart reste constant, Dika Mem force un pénalty et deux minutes de Mikkel Hansen, et la sentence est transformée par Aleix Gómez 20-19 (37ème). Gonzalo Pérez de Vargas a retrouvé son niveau et Ludovic Fabregas bien trouvé égalise par la suite (20-20, 39ème). Après une première période globalement marquée sous le signe de l’autorité et de la confiance, les Parisiens commencent cette fois-ci à douter pas mal. Un nouveau péanlty d’Aleix Gómez vient confirmer cela, en donnant l’avantage aux Catalans (20-21, 41ème). La tension joue sur les nerfs au fil des minutes, comme en témoigne l’expulsion (carton rouge) de Zein pour une violente charge sur Remili.
Entré après la pause, Yann Genty sort plusieurs parades d’affilée, notamment un pénalty d’Aleix Gómez. Le Barça semble mieux terminer le match que les locaux, Langaro punissant à nouveau à longue distance (24-27, 54ème). Toutefois, les hommes de Raúl Gónzalez vont combler ce retard avec un formidable 3-0 en peu de temps, via Dainis Kristopans puis Solé d’un lob astucieux et Remili en contre (27-27, 57ème). Le crunch time promet d’être irrespirable, Coubertin porte son équipe comme jamais dans ces derniers moments. Aleix Gómez ne tremble pas à 7 mètres, suite à une faute de Remili sur Fabregas (27-28, 58ème). Mais, alors que la dernière attaque parisienne semble s’éterniser stérilement, Mathieu Grébille est finalement bien servi à l’ailier et il garde tout son sang-froid pour venir égaliser tout en puissance : 28-28. Ce sera le score final, Mem ne convertissant pas un coup-franc direct à la fin du temps règlementaire.
Les deux géants européens se sont livrés une bataille épique et ont proposé un suspens intense pour les spectateurs. Au classement, alors que les rivaux Kielce et Veszprém se sont tous les deux inclinés ce soir, respectivement à Porto et Flensburg, Paris et Barcelone reviennent au niveau des Hongrois, avec 12 points chacun, derrière les Polonais (14 points). La lutte pour les premières places du groupe s’annonce terrible. Vivement la reprise mi-février !

Dika Mem (FC Barcelone)

Haniel Vincius Langaro Inoue (FC Barcelone)

Supporters Paris Saint-Germain CUP

Nikola Karabatic (Paris Saint-Germain)

Paris Saint-Germain Handball avec ses supporters
Une partie vraiment étrange avec un PSG irréprochable pendant 15-20mn et puis qui déjoue a partir de ses premières rotations puis n arrive pas vraiment a reprendre le fil du jeu. En 2eme, 20 mn calamiteuses : hansen a l envers, kara pas très inspiré au shoot et de l autre côté un Perez de Vargas qui a été efficace sur les tirs lointains. Plus de jeu parisien et plus de buts.
Seul un tour de passe passe sur les 5 dernières minutes et un kristopans habile en défense et…. en pivot, un remili déterminé et un ferran sole enfin servi conduisent au résultat
Le coaching de raul g m a paru léger sur ce match. 2eme tps mort posé en 1ere mitps sur sa sempiternelle dernière action et puis rien pour couper la déroute. Des tâtonnements dans le jeu. Étrangement paris se met à jouer systématiquement interieur alors que les ailes fonctionnaient bien et que les pivots n etaient pas servis…
Beau niveau d engagement néanmoins et une belle réaction. Barca friable tout de meme et qui joue moins bien que l an dernier
Paris semble définitivement faire un complexe d’infériorité face à Barcelone…
Et surtout face à Perez de Vargas.
Même quand le mec est en plein doute, il arrive à faire douter quasi à lui seul le PSG, cest fou