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CdF (M) - 1/4

Le Fénix s'envole vers la demi-finale !

, par Zorman

Erwin Feutchmann, Fénix Toulouse (crédits : fspezialephotographie)

Grâce à une belle seconde mi-temps, Toulouse s'impose face à St Raphaël et se qualifie en demi-finale de coupe de France (36-32).

Après avoir dominé Dijon lors des huitièmes de finale, le Fénix Toulouse reçoit les joueurs de St Raphaël pour un ticket en demi-finale de coupe de France. Privés de Jonathan Mapu et Drévy Paschal, les hommes de Dan Rares Fortuneanu comptent bien l'emporter et mettre fin à l'invincibilité à domicile des Toulousains, qui dure depuis novembre dernier (défaite face à Plock en ligue européenne).

Marescot mine la défense du Fénix

D'entrée de jeu, ce sont les visiteurs qui vont prendre la mène. Avec une base arrière dangereuse, et un Johannes Marescot de feu, les Raphaëlois donnent le ton (1-3, 5'). Durant ces 20 premières minutes, l'ex-Chambérien va poser les pires problèmes à la défense occitane. Avec 5 buts en 15 minutes, et une grosse activité entre les piliers du Fénix, Marescot garde les siens devant au quart d'heure de jeu (9-10, 16'). Car en face, si les ailiers se montrent efficaces (5 buts pour Pierrick Chelle, 4 pour Ilic dans le premier acte), les arrières sont souvent mis en difficulté par la défense rugueuse et haute des numéros 3 Di Panda et Petit.

Matthieu Marmier, Fénix Toulouse (crédits : fspezialephotographie)

Toulouse gère bien ses temps faibles

Le Fénix va aussi perdre plusieurs ballons dont les Varois ne parviendront pas à profiter pleinement. Il en ira de même pour les exclusions, avec 3 Toulousains exclus pendant le premier acte, menant à des périodes parfaitement gérées par les locaux. L'exclusion définitive de Gilbert, conjuguée à deux gros arrêts de Jeff Lettens sur Raphaël Caucheteux, laisse même le Fénix recoller avant la pause (15-15, 28'). Mais dans des dernières secondes prolifiques en buts, Arthur Vigneron va répondre à la vista de Matthieu Marmier pour laisser les visiteurs devant (17-18, 30').

Pourtant, au retour des vestiaires, la dynamique va rapidement s'inverser. Nemanja Ilic et Matthieu Marmier sont inarrêtables tandis que la défense Toulousaine est plus attentive sur les pivots, tandis que les arrières adverses trouvent Lettens sur leurs trajectoires. Les locaux parviennent ainsi à passer devant pour la première fois du match, et Marmier confirme l'avantage sur montée de balle (21-19, 36'). Pire encore pour les visiteurs, Adrien Di Panda écope d'un carton rouge direct pour un coup au visage d'Erik Balanciaga. Et contrairement à son adversaire, le Fénix ne se gêne pas pour profiter de sa supériorité numérique (23-20, 39').

Troisième carton rouge et fin de match houleuse

La fin de rencontre est alors quasiment à sens unique, et les Occitans surnagent à 5 unités d'avance. Erwin Feutchamnn est très présent en attaque, et Nemanja Ilic continue son récital (28-23, 45'). Le temps mort du SRVHB lance un jeu à 7 pour les visiteurs, mais il n'arrange pas grandement les problèmes des Varois qui continuent d'encaisser les buts des Bleus.

Dan Rares Fortuneanu, Saint Raphaël (crédits : fspezialephotographie)

Pourtant, suite à deux shoots toulousains manqués, Johannes Marescot va se rappeler au bon souvenir de Lettens et lui planter deux pralines de suite pour relancer le match (32-29, 52'). Le temps mort de Danijel Andjelkovic ne sera pas suivi d'une réaction immédiate. Et pour cause, les frères Gasmi font se lever le public toulousain en infligeant un carton rouge direct à Matthieu Marmier pour un léger accrochage avec un Raphaëlois sur un repli défensif (32-30, 54'). Ces rebondissements ne resteront toutefois qu'anecdotiques, car Tobias Wagner trouve le chemin du but par deux fois, et sera suivi de contre-attaques concluantes pour permettre à Toulouse de retrouver son aplomb (36-31, 58'). Le Fénix s'impose finalement au terme d'un second acte aussi réussi qu'animé (36-32).

Troisième demi-finale de l'histoire du club

"On voulait gagner ce match-là, c'est important pour nous, pour le club et pour l'équipe, résume le coach toulousain, alors que son équipe décroche la 3e demi-finale de coupe de France de l'histoire du club. Ces matchs en plus, ça nous permet de garder le rythme. On a justement eu un peu de mal en début de rencontre parce qu'on avait eu une trêve de 10 jours, et on a eu du mal à s'adapter au faux-rythme de St Raphaël." Pour autant, les joueurs du Fénix ont su changer totalement de visage dans le second acte, comme le salue l'entraîneur. "À la mi-temps j'ai demandé qu'on se remobilise, qu'on monte en rythme. Et dès qu'on a fermé les relations avec le pivot, et qu'en plus leurs gauchers étaient "out" (carton rouge pour Di Panda, blessure pour Barachet), on a pu plier le match dès la 50ème."

Nemanja Ilic, Fénix Toulouse (crédits : fspezialephotographie)

Cette demi-finale, c'est aussi l'occasion pour les Toulousains de disputer un match supplémentaire, alors qu'ils ont quitté la ligue européenne, éliminés par le Benfica. "Une demi-finale, c'est important pour l'image du club, mais on ne se prend pas la tête avec l'enjeu, rappelle Danijel Andjelkovic. C'est un beau bonus, et un match supplémentaire. Certaines équipes ne voudraient pas de match en plus mais nous on en a besoin, car on a des joueurs qui sont là pour ça. On aura un match très important à Chambéry, et ils jouent aussi ce soir donc auront la même période de récupération. Mais je pense qu'avec le rythme qu'on a eu sur la ligue européenne on pourra peut être mieux gérer cet enchaînement."

D.Andjelkovic : "Notre championnat commence ici"

Car ce match à Chambéry représente le début du sprint final pour le Fénix, qui pourrait s'offir 5 points d'avance sur son premier poursuivant. "Là on va rencontrer toutes les équipes qui sont autour de nous. On voulait être en bonne position pour cette dernière ligne droite et on y est, donc notre championnat commence ici, rappelle l'entraîneur serbe. Si on finit mal, on aura tous un goût amer, et on sait que les derniers pas sont souvent les plus difficiles. Il faudra donc qu'on puisse être costauds et répondre collectivement. Parce qu'individuellement on sait qu'on a pas de joueur qui ira jouer à Nantes ou au PSG, mais collectivement on a quelque chose. On travaille bien, on se connaît bien, et si on a cet ingrédient du collectif on peut espérer bien finir la saison."

À Toulouse, Antoine Piollat

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