EdF (M)
La France surclasse la Norvège
Pour son retour aux terrains, la France n'a fait qu'une bouchée de la Norvège. Un match offensif, une victoire collective et un prochain test dès demain face au Danemark (37-29).
Un peu moins de deux mois après leur quatrième place à l'Euro, les Bleus étaient de retour sur les parquets pour la Golden League. Lors de cette étape danoise, l'équipe de France n'est pas épargné par les forfait ou les blessures. Si le choix a été fait d'exempter Nikola Karabatic du déplacement, la blessure de Nicolas Tournat a laissé place à Théo Monar, celle de Gérard à Kévin Bonnefoi, tandis que les forfaits d'Hugo Descat et Valentin Porte ont permis la sélection du Montpelliérain Julien Bos et de Matthieu Grébille. Le Parisien, victime d'une entorse, ne sera finalement pas aligné.
Des Français sérieux dès l'entame
Et en guise de première rencontre, cette après-midi, c'est la Norvège qui est au menu des Français. Une Norvège sans Sagosen, Johannesen, Bergerud ou Bjornsen, mais qui compte comme la France mettre tout son effectif à contribution. Mais dès le début de la rencontre, ce sont les hommes de Guillaume Gille qui assoient leur supériorité. Avec Kentin Mahé et Dika Mem dans le rôle des leaders offensifs, un écart se crée rapidement, jusqu'à atteindre les 5 unités (9-4, 11'). La défense est compacte, agressive autour de Karl Konan, et les Scandinaves sont sans solutions dans cette entame, alors que les Bleus se régalent en attaque, tant de loin qu'en servant les caviars à leur base avant.
L'entrée d'Emil Imsgard dans les cages adverses, suite à la sortie sur blessure de Sæverås, fait plutôt du bien aux hommes de Christian Berge qui remontent, profitant d'un léger coup de mou avec les rotations françaises (10-7, 16'). Mais en face, Wesley Pardin monte aussi en puissance, et brille en écoeurant Sebastian Barthold sur pénalty, avant de manger les Norvégiens sur plusieurs contre-attaques. En attaque, Melvyn Richardson tire des flèches létales des 9 mètres et empile les buts, jusqu'à une dernière praline au buzzer, après une extension sur deux appuis (19-14, 30').
Deuxième acte à sens unique
Le deuxième acte sera quasiment à sens unique, et la défense française se fait plus rude encore. Rien n'est accordé aux Norvégiens tandis qu'Aymeric Minne, entré à la pause, mène à merveille son attaque. À un quart d'heure du terme, Minne, Lagarde puis Kounkoud portent l'écart à 9 unités (29-20, 46'). Le money time est anecdotique, et Eivin Tangen ou Tobias Grøndahl plantent quelques missiles pour tenter de réduire l'addition. Mais la marche française n'est pas entravée, Théo Monar plante deux buts pour se rassurer et valider sa bonne seconde période. Au terme d'une rencontre sérieuse et maîtrisée, toute l'équipe aura pu participer au succès, à l'exception de Julien Bos et Nedim Rémili, restés sur le banc (37-29). À noter la très belle performance de l'ailier gauche norvégien Sebastian Barthold avec 8 buts en 11 tirs.
Après ce succès large et encourageant pour la suite, Guillaume Gille et ses hommes auront à faire à un nouveau test d'un autre calibre face au Danemark. Rendez-vous pris demain, à 16h.
Antoine Piollat