LMS (J18)
Avalanche de buts à Toulouse, Saran sort de la zone rouge...
Après une dix-septième journée des plus chargées, place à la journée suivante. Avec 44 buts, les Toulousains s'offrent Dijon, Dunkerque se relève tandis que Nîmes continue sur sa lancée. Enfin, Nantes et Saran repartent de Chartres et de Créteil avec le point du nul.
Le FENIX tient sa première victoire de 2024
2 buts et 2 arrêts de son gardien, voilà comment le FENIX démarre sa rencontre face à Dijon. Après un nul et une défaite, une victoire serait la bienvenue pour les occitans. Les Dijonnais eux, cherchent à prendre le plus de points possibles, espérant se maintenir dans l'élite. Les locaux passent rapidement le but du +4, forçant un premier temps mort pour les visiteurs, dépassés par la vitesse des Toulousains (6-2, 7'). Cependant, on accumule les jaunes côté occitan (3 en 12 minutes), la faute à une défense très agressive. Ça va trop vite pour les hommes d'Ulrich Chaduteaud et derrière, le portier belge écœure le peu d'offensives que se procurent les Dijonnais. Une domination nette et sans partage, qui permet aux coéquipiers de Jef Lettens, malgré quelques imprécisions en fin de période, de rentrer aux vestiaires avec une belle avance (21-16, 30').
"On avait pas forcément cocher ce match dans notre calendrier, après on sait qu'on est capable de faire les choses comme contre Aix. Certes, on est pas loin au score mais dans le contenu, on mérite pas du tout de gagner, on a pas mis les ingrédients pour. Quand tu prends 44 buts au handball, c'est très compliqué de s'imposer au handball. Défensivement, on y était pas du tout. J'espère et je pense qu'on peut se maintenir. Ici, c'est des matchs travail mais là on a pas beaucoup travaillé aujourd'hui." (Jules Lignières)
On repart sur les mêmes bases qu'en première période et si les Dijonnais trouvaient parfaitement leur pivots, là, ce sont les arrières qui s'expriment et créent du remue-ménage, provoquant deux pénaltys, convertis par Marc Poletti (26-22, 37'). Les locaux récupèrent deux ballons coup sur coup et s'envolent au score, temps mort à suivre pour les visiteurs.
"Prendre 85 buts, c'est moins rigolo; après, point positif, on gagne le match. On a contrôlé le match en première période. On était pas rigoureux, pas exigeants. Ils ont joué le sept contre six et notre attitude n'était pas bonne, il n'y avait pas autant d'énergie avec les rotations ; même si on a mis tout le monde dans les bonnes conditions, il n'y a pas eu de réponse ce soir." (Daniel Andjelkovic).
Sous pression et subissant celle de la défense occitane, le DMH opte pour une attaque à sept. Sans réussite des gardiens, il pleut des buts dans cette seconde période, permettant aux locaux de creuser leur écart. Malgré leur domination, rien n'est fait pour les locaux, qui voient le DMH revenir à trois buts. On pose un temps mort et on remet un dernier coup de collier côté FENIX. Un ultime but de Messaoud Berkous ne changera rien, victoire du FENIX et avec score (44-41, score final).
Dunkerque et Nîmes s'imposent, Nantes et Saran stagnent...
Défaits la semaine passée, les Dunkerquois avaient à coeur de relever la tête et c'est désormais chose faite. Pourtant à égalité avec les Ivryens en début de rencontre, une longue séquence sans arrêts de gardiens va permettre aux locaux de se détacher de deux petits buts, grâce à Florian Billant. Aidés d'une grosse défense qui va récupérer des ballons, les joueurs de Franck Maurice maintiennent leur écart à la pause (18-14, 30'). Conservant leur écart tout au long de la seconde période, les Dunkerquois laissent les hommes de Didier Dinart derrière eux. Cependant, les choses auraient pu mal finir, avec une double exclusion des locaux, mais Valentin Kieffer tient la baraque et offre la victoire aux siens (32-30, score final).
Les choses avaient pourtant mal commencé pour les Nîmois, en visite chez le voisin aixois. Largement vainqueurs de Créteil la semaine passée, les visiteurs auront dû attendre la 18' pour prendre les commandes de la rencontre, bien aidés par Alexandre Demaille. Un léger avantage de 2 buts, qui va être conservé jusqu'à la pause, les portiers des deux formations se rendant coup pour coup, arrêtant toutes les offensives qui se présentent à eux (12-14, 30'). D'un +2, le chemin vers le +3 est compliqué. Le PAUC ne se laisse pas faire et recolle plus que prévu aux Nîmois, donnant des sueurs froides aux coéquipiers de Luc Tobie. La Green Army tient bon, reprenant un écart suffisant pour ne pas voir les locaux espérer et prennent ainsi les deux points, face à un concurrent direct (26-29, score final).
Scénario similaire pour les deux dernières rencontres. Si sur le papier, Nantes avait l'avantage sur Chartres, les Euréliens auront montré un visage conquérant. Pourtant derrière de trois unités à la pause, les locaux peuvent compter sur Milan Bomastar pour se maintenir dans le match, prenant même les commandes dans les dix dernières minutes. Thibaut Briet remet les compteurs à zéro et le dernier but chartrain permet de prendre le point du nul (28-28, score final).
Du côté de Robert Oubron, on peut se mordre les doigts. Si Cristoliens et Saranais auront fait un chassé-croisé dans les vingt premières minutes, c'est Créteil qui va faire le premier break grâce à Kylian Rigault. Toujours devant à la pause, les locaux peuvent compter sur Dylan Soyez pour conserver leur avance jusqu'à la toute fin de rencontre. N'abdiquant pas, Saran remonte au score et c'est Romuald Kollé qui va mettre le dernier but du match, permettant à son équipe de sortir de la zone rouge, passant devant Créteil (31-31, score final).
Théo Alleaume