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Gregory Cojean " J’attendais ce tirage en me demandant surtout ce qu’on allait devoir préparer tactiquement "

Avant le match de championnat de samedi soir face à Ivry, Grégory Cojean a pris le temps de revenir en conférence de presse sur le tirage au sort du Final Four de la Ligue des Champions, qui verra les Nantais affronter Berlin en demi-finale le samedi 14 Juin à 15H.
Quelle est votre première réaction après avoir tiré Berlin en demi-finale ?
J’attendais ce tirage en me demandant surtout ce qu’on allait devoir préparer tactiquement. Mais au moment où le nom de Berlin est sorti, je n’ai ressenti aucune émotion particulière. On sait que c’est une équipe en grande forme. On a tous vu comment elle a éliminé Aalborg : c’est un collectif solide, mature, qui ne change presque pas d’un match à l’autre, et qui compte dans ses rangs le meilleur joueur du monde, Mathias Gidsel, ainsi que plusieurs internationaux de très haut niveau. Cela dit, quel que soit le tirage Barcelone ou Magdebourg ça aurait été du très, très costaud.
Comment comptez-vous faire pour limiter l’impact de Mathias Gidsel, considéré comme le meilleur joueur du monde depuis plus de deux ans ?
Il y a deux ans, lors du match retour à Nantes, on n’avait pas réussi à le freiner. Et d’ailleurs, peu d’équipes ou d’entraîneurs ont trouvé la solution depuis. Il affiche des statistiques impressionnantes à chaque rencontre. Ce qui est frappant chez lui, c’est sa régularité et sa capacité à jouer chaque match avec intensité et justesse. Face à ce type de joueur, l’objectif n’est pas forcément de le "bloquer", mais plutôt de limiter ses performances, de réduire son influence sur le jeu autant que possible.
Trois des quatre équipes présentes au Final Four étaient dans le même groupe que vous (Groupe A). Cela met-il en valeur votre performance en phase de groupes ?
Oui, je pense que cela montre la densité et la qualité de notre groupe. Même en Ligue des Champions, où le niveau est très homogène, notre poule était sans doute un peu plus relevée. Et ça se reflète dans ce Final Four. Après, ça se joue à très peu de choses en quart de finale. Sur 120 minutes, quelques possessions peuvent faire basculer un match. C’est parfois une question de détails. Une saison entière peut se décider sur une ou deux actions.
Vous avez déjà affronté Berlin la saison dernière en European League . Cela vous donne-t-il des repères pour cette demi-finale ?
La double confrontation (33-33 puis 30-37) nous ont permis de mieux cerner leurs points forts et les difficultés qu’ils peuvent nous poser. Personnellement, j’ai beaucoup appris du match retour à domicile. Leur base arrière est restée la même, donc on a déjà quelques éléments de réponse. Ces matchs nous serviront de base pour préparer cette demi-finale.
Allez-vous mettre en place une gestion d’effectif particulière d’ici au Final Four, prévu les 15 et 16 juin ?
Non, pas vraiment. On a encore des objectifs importants : se qualifier pour la prochaine Ligue des Champions. Montpellier est juste un point derrière nous et en pleine forme. Il faut qu’on reste concentrés jusqu’au bout, qu’on continue à travailler dur. On veut finir la saison de la meilleure façon possible, valider notre qualification européenne et bien sûr arriver prêts pour Cologne.