LdC - 1/8
Nantes et Paris dos à dos
En huitième de finale aller de Champions League, Nantes et Paris n'ont pas réussi à se départager (26-26). Tout se jouera donc samedi prochain, à Coubertin.
Entre un Nantes qui voulait avant tout conserver la possibilité de se qualifier au match retour et un Paris qui, sans Nikola Karabatic (virus intestinal), ne voulait surtout pas compromettre ses chances de finir le travail à la maison, ce match nul contente finalement tout le monde. Peut-être qu'avec un peu plus de rotations, les coéquipiers d'un Daniel Narcisse dans le rouge physiquement en fin de match auraient pu faire mieux. Mais comme les Nantais ont manqué de justesse dans le deuxième acte et n'ont pas vraiment été aidés par la paire arbitrale portugaise dans les dix dernières minutes, ils ont sauvé les meubles et retourné une situation qui était mal embarquée. "Ca a été un gros combat, pas forcément le plus beau match mais un que les spectateurs ont dû apprécier" notait Noka Serdarusic, corroboré par son homologue Thierry Anti. "Ca a été un gros match défensif, quand on ne prend que vingt-six buts face à Paris, c'est que les joueurs ont fait le boulot dans ce secteur là. Ca a été un match dur, un vrai combat, mais on s'y attendait, à ce niveau là". Les cinq dernières minutes n'auront été que l'apogée d'une joute qui sera petit à petit montée en puissance.
Le match aura pu basculer des deux côtés
Car le H avait abordé le match de la meilleure des manières, tambour battant, avec un Cyril Dumoulin en grande forme. Deux arrêts face à Uwe Gensheimer, deux banderilles d'Olivier Nyokas et, déjà, les violets pointaient à +3 (5-2, 7'). Mais Paris, sans s'affoler, est revenu dans le match, comme souvent grâce à sa défense. Cassant volontairement le rythme en attaque, ils ralentissaient pour mieux envoyer quelques sagaies bien senties. Sans rotations, certes, mais avec un Rémili et un Hansen cliniques à la finition. En retard de un but à la pause, le PSG allait porter une première fois l'estocade en début de seconde période, en profitant des pertes de balle adverses. Deux buts d'avance, avant de se faire remonter, et d'envoyer une deuxième charge à l'entrée du dernier quart d'heure. Et de se retrouver, avec deux buts à conserver et quatre minutes à jouer (24-26, 56'). "On maitrise mal la fin de match, on perd des ballons bêtement mais l'agressivité de Nantes nous a fait manquer de maitrise par moments. On savait que cette équipe allait tout mettre dans la bataille" résumait Daniel Narcisse, un peu déçu, forcément de ne ramener qu'un nul de la Trocardière. Car ces pertes de balles nantaises ont parfaitement été exploitées, la dernière par Klein à dix secondes du terme pour arracher l'égalisation. Et pour garder l'espoir intact côté ligérien (26-26), comme le notait Cyril Dumoulin : "On voulait prouver qu'on avait notre place ici, on l'a fait sur le terrain. Il va y avoir quelque chose à aller chercher au match retour, où on aura même un petit avantage, en n'ayant pris que vingt-six buts. Ca sera, quoi qu'il arrive, encore un gros combat".
Les statistiques :
HBC NANTES - PARIS SAINT-GERMAIN HB 26:26 (15:14) Arbitres : Duarte Santos, Ricardo Fonseca (POR)
Nantes : Dumoulin (10 arrêts / 30 tirs dont 0/4 pén), Siffert (3 arrêts /9 tirs dont 0/2 pén); Lagarde, Gharbi, O. Nyokas (4/9), Claire (3/6), Nyateu (3/4), Klein (2/2), Tournat (4/4), Feliho, Derot (0/3), Matulic (1/2), Delecroix, Gurbindo (6/7 dont 3/4 pén), Balaguer (3/4 dont 1/2 pén), Pechmalbec
Paris : Skof (1 arrêt / 2 tirs dont 1/2 pén), Omeyer (14 arrêts / 39 tirs dont 1/4 pén); Genseheimer (7/11 dont 6/6 pén), Mollgaard, Accambray, Stepancic, Kounkoud, Barachet, Rémili (6/8), Abalo (2/3), L. Karabatic (4/5), Hansen (6/11), Narcisse (1/2), Nielsen, Nahi
A Nantes, Kevin Domas