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Confirmer face à la Russie

, par Dalibor

Crédit photo : S. Pillaud / FFHB
Crédit photo : S. Pillaud / FFHB

Après avoir dominé les Pays-Bas samedi grâce à une défense de fer (18-14), l'équipe de France féminine affrontera ce lundi (16h30, heure de Paris) la Russie avec l'envie de décrocher un deuxième succès face à une grosse équipe européenne.

La victoire face aux Pays-Bas de samedi est venu confirmer quelque chose qu'on soupçonnait déjà depuis le début de la préparation : cette équipe de France est capable de battre tout le monde. Grâce à sa grosse défense, elle est venue à bout d'une équipe plutôt habituée à coller trente pions à ses adversaires. Mais non seulement, la muraille bleue est déjà bien en place, mais elle a su trouver des ressources en attaque pour pallier au manque de réussite dans le jeu d'Alexandra Lacrabère et d'Allison Pineau. On a ainsi vu Gnonsiane Diombla jaillir comme un diable sorti de sa boite en milieu de deuxième période pour planter deux banderilles et soulager ses deux acolytes de la base arrière. Mais Olivier Krumbholz, le sélectionneur, en attend encore plus. "Il faut que nos ailières et les autres joueuses de la base arrière prennent leurs responsabilités, qu'on les partage plus. On ne peut pas tout attendre d’Allison Pineau et d’Alexandra Lacrabère" rappelait-il après la victoire. "C’était le jour de Gnonsiane Niombla et dans deux jours ce sera peut-être celui d’Estelle Nze-Minko."

La Russie, une valeur sûre du concert international

TrefilovEn face, se dressera la Russie, que la France n'a plus battu depuis 2012. La dernière fois que les filles d'Evgeny Trefilov avaient croisé la route de celles de Krumbholz, c'était au Danemark dans un match de classement qui sentait plus les calculs pour recevoir un TQO qu'autre chose. Les Russes l'avaient emporté (31-25), comme elles l'ont fait samedi face à la Corée du Sud (30-25). Rien n'était pourtant donné lorsque les Asiatiques enclenchèrent le turbo au retour des vestiaires (17-12, 33'). A la suite du temps-mort de Trefilov, les Russes encaissèrent un nouveau 2-0 avant que les Coréennes, en manque de rotations, baissent le pied pour finalement tout perdre dans le dernier quart d'heure. Lors des huit dernières minutes, les filles de Lim ne marquèrent que deux petits buts. "Heureusement que notre gardienne a fait un très gros match et qu'on a bien défendu. C'est ce qui nous a permis de rester dans le coup" explique Daria Dmitrieva, la demi-centre. "Ce fut un match très difficile."

Ilina-Rostov"L’équipe russe est plus jeune et talentueuse avec son coach mythique Trefilov. Elle est capable d’opposer plusieurs défenses. On déjà beaucoup bossé en vidéo mais on sait que ce sera difficile" disait Olivier Krumbholz, tout en insistant, déjà, sur l'importance de cette rencontre. "Si on l'emporte, on aura fait un grand pas vers les quarts". Trefilov, revenu aux manettes en 2014, s'appuie sur une ossature de Rostov-Don, éliminé en quarts de finale de Champions League. Anna Seïdokina, la gardienne, la gauchère Marina Sudakova, la demi-centre Ekaterina Ilina (photo de gauche) et la pivot Maïa Petrova, toutes les Russes en vue samedi étaient à Rostov cette saison.

Essayer de trouver les pivots

Landré FrancePour contrer cette armada russe, les Françaises vont devoir, non seulement conserver leur solidité défensive, mais aussi mettre les ballons à l'intérieur face à une équipe capable de défendre étagée. Face aux Pays-Bas, Béatrice Edwige et Laurisa Landré n'ont pas eu grand-chose à se mettre sous la dent, avec seulement un but sur deux tentatives pour la pivot de Craiova. "Jouer avec les pivots va être très important" notait Olivier Krumbholz après la rencontre. "Nos pivots sont en gros progrès et c'est de bonne augure car on va jouer des défenses étagées et on va avoir besoin de cette relation avec le pivot qui est, dans le handball féminin, la situation la plus rentable." Les pivots, les ailières, voilà donc les joueuses à qui donner les ballons afin de diversifier la menace offensive. Et peut-être, de faire un pas de géant vers les quarts de finale en dominant la Russie.

France - Russie, lundi 8/08 à 16h30 (heure de Paris), en direct sur C+ Sport et France Ô

Kevin Domas

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