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Mission médaille

, par Dalibor

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L'équipe de France féminine fait son entrée dans la compétition olympique cet après-midi, en affrontant les Pays-Bas. Avec comme objectif la première médaille olympique pour le handball féminin français.

PINEAU Alison-France-180316-7517Souvent médaillée aux championnats d'Europe ou du monde, l'équipe de France n'a jamais été en mesure de ramener une breloque de ses voyages olympiques. Quart de finaliste à Londres, Pékin et Sydney, demi-finaliste à Athènes, il n'a jamais manqué grand chose. Un but, une décision arbitrale incompréhensible ou un manque de réussite a toujours empêché les Bleues de faire un résultat, mais cela ne change rien, l'objectif est encore clairement annoncé : une médaille. Un peu présomptueux, pour une équipe qui n'a plus figuré dans un tableau final de grande compétition internationale depuis 2011 ? "Je ne pense pas, c'est une manière d'avoir une ambition et il est difficile aujourd'hui d'aller aux JO juste pour y être, répond Allison Pineau. "Quand on est compétiteur, avec l'envie de se dépasser, on veut toujours une médaille ou un titre. C'est un objectif réaliste et réalisable, malgré le fait que cela fasse quatre ans qu'on ait pas eu de résultat. On a toujours été là, proche de ce dernier carré et cela montre une certaine constance de notre part. Il peut se passer beaucoup de choses, et comme j'ai pu le voir par le passé, cela s'est souvent joué à rien."

Apprendre de Londres

DEMBELE Siraba-France-200316-9909Et cela va sans doute encore une fois se passer de la même façon. Se jouer sur un but ou sur un calcul. Faudra-t-il tout donner pour finir absolument premier ou deuxième de la poule, comme à Londres ? Ou jouer avec moins de pression, quitte à laisser quelques points en route, mais aussi arriver avec plus de lucidité. Telle sera l'équation qui va se dessiner journée après journée pour Olivier Krumbholz, qui a appris du scénario de Londres : "Nous avions tout donné en poule pour finir en tête et tomber face à un Monténégro qui n'en avait rien à faire de finir première, deuxième ou quatrième de la sienne. Pour nous, l'objectif c'est de se qualifier avant d'affronter une équipe de toute façon redoutable en quarts".

Dix équipes dans un mouchoir

KRUMBHOLZ Olivier-France-180316-8051Et la compétition s'annonce plus serrée que jamais. Si la Norvège, tenante du titre et championne d'Europe et du monde en titre, se dégage évidemment comme favori, derrière c'est bien plus serré. Les Pays-Bas, la Russie, le Monténégro, la France, la Roumanie, l'Espagne ou même la Corée du Sud et le Brésil, aucune tête ne dépasse dans la liste des candidats potentiels pour une médaille. "Tout le monde est au complet, mais si on regarde les résultats des tournois de préparation, personne ne s'est dégagé vers le haut. Et ça risque de rester comme ça en poule, où il faudra surtout considérer le résultat final sans trop se mettre de pression pour gagner le premier match absolument" analyse le sélectionneur, qui sait bien que peu de gens mettent ses filles dans la liste des favorites. "Si je regarde le seul forum de handball féminin, on n'est jamais cité, mais quand je regarde les matchs, je crois qu'on a ce qu'il faut pour matcher avec les autres".

Premier obstacle : les Pays-Bas

VAN OLPHEN Sanne-Pays-Bas-180316-7929Il faudra, alors, le montrer d'entrée de jeu face aux Néerlandaises, vice-championnes d'Europe et qui avait dominé les Bleues à Metz en mars pour emporter leur ticket olympique (17-24), mais aussi en quarts de finale du dernier Mondial (25-28). "C'est une équipe jeune, qui court très vite et avec beaucoup de qualité. Elles font partie de mes prétendantes au podium, même si elles manquent d'expérience à très haut niveau" juge Krumbholz, alors que Blandine Dancette pense qu'il y a moyen de faire d'entrée un résultat : "On n'avait lâché face à elles que dans le dernier quart d'heure en match, c'est une équipe qui est de notre niveau". Tout comme d'ailleurs la Russie, la Corée du Sud et la Suède, qui vont se battre avec la France pour sortir du groupe B, tandis que l'Argentine semble un petit peu plus en retrait. "Une grosse équipe va rester sur le carreau dans chaque groupe il ne faudra pas être celle-là" résume Krumbholz.

Sur place quinze jours avant le début

LUCIANO Jurswailly-Pays-Bas-180316-8097Les Néerlandaises présentent la particularité d'être arrivées à Rio dès le 23 juillet, soit une semaine avant les Françaises. "Nous voulons nous acclimater, voyager sans stress et récupérer du mieux possible du décalage horaire" expliquait avant de partir le sélectionneur Henk Groener. Un tournoi à deux victoires (23-13 contre le Monténégro, 25-23 contre la Russie) et une défaite (25-26 face à la Suède), puis deux matchs de préparation face au Brésil plus tard, les Orange sont prêtes. Enfin presque, puisque le match nul (23-23) et la défaite (27-29) face au pays-hôte en amical ont montré qu'il y avait encore un peu de boulot. Et ce, même si la future Isséenne Lois Abbingh est dans une forme resplendissante et que Tess Wester n'a pas perdu la baraka qui l'accompagnait au dernier Euro danois. Ce ne sera d'ailleurs pas la seule tête connue de cette équipe puisque deux gauchères de LFH ont pris l'avion pour l'Amérique du Sud : l'ailière messinne Jurswailly Luciano et l'arrière toulonnaise Sanne Van Olphen.

Le programme de l'équipe de France au premier tour (heures françaises) :

- Samedi 6 août - 16h30 : Pays-Bas - France - Lundi 8 août - 16h30 : France - Russie - Mercredi 10 août - 02h50 : France - Argentine - Vendredi 12 août - 02h50 : Corée du Sud - France - Dimanche 14 août - 16h30 : Suède - France

Kevin Domas

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