Recherche

Pas de résultat

Veuillez taper au moins 3 caractères...

TQO (M)

Ils veulent tous aller à Rio !

, par Dalibor

Mikkel Hansen-Danemark-070116-3821

Ils seront douze joueurs de LNH à briguer un de six tickets restants pour aller à Rio en aout prochain. Le tout lors de trois tournois de qualification olympiques regroupant chacun quatre équipes, qui débuteront demain. Tour d'horizon des forces en présence.

Tournoi 1 (Pologne, Macédoine, Tunisie, Chili)

Pologne-Biélorussie@THEOPHILE_Laurent-21Talent Dujshebaev fera-t-il mieux que Michael Biegler ? Le temps le dira, mais le nouveau sélectionneur national a d'ors et déjà la pression. Sans match amical, sans préparation, il va plonger la tête la première dans la fournaise de Gdansk pour qualifier la Pologne pour les prochains Jeux Olympiques. Un échec, après un championnat d'Europe raté, serait vécu comme un drame national et l'entraineur de Kielce a d'ailleurs bénéficié de deux semaines pleines pour préparer ce rendez-vous international pour lequel le Nimois Pawel Podsiadlo a été appelé. Si les Polonais font logiquement figure de favoris, la Tunisie et la Macédoine vont certainement se battre pour le deuxième ticket attribué. Les Nord-Africains ont été passablement secoués par les deux derniers mois et le limogeage de Sylvain Nouet. Son remplaçant, Hafedh Zouabi, a choisi de ne faire confiance qu'à des joueurs évoluant au pays, à l'exception de Wael Jallouz. Pas d'Aymen Toumi, donc, mais en revanche une colonie d'anciens de LNH, à commencer par Issam Tej, qui fait son retour avec son équipe nationale. Battus à Gummersbach jeudi dernier en préparation, ils devront se coltiner une Macédoine qui possède là une occasion historique d'aller aux JO. Encore faudra-t-il, pour ces deux équipes, dominer le Chili, qui fera office de petit Poucet, d'autant plus que le Nantais Rodrigo Salinas est resté à Nantes pour soigner sa cheville.

Tournoi 2 (Suède, Espagne, Slovénie, Iran)

Canellas-EspagneA Malmö, en Suède, il y aura forcément un déçu. Le pays-hôte et finaliste de l'édition londonienne des Jeux il y a quatre ans ? L'Espagne, finaliste du dernier Euro, dont l'aventure s'était arrêtée en quarts il y a quatre ans ? Ou la Slovénie, qui arrive en position d'outsider aux dents longues pour retrouver une compétition qu'elle n'a plus connu depuis 2004 ? En tout cas, l'Iran, avec lequel n'apparaitra pas Allahkaram Esteki, ne se fait pas grande illusion quant à ses possibilités ce weekend. Les Espagnols débarquent sans Arpad Sterbik, touché au genou en finale de la SEHA League le weekend dernier mais avec un effectif autrement au quasi-complet. Ola Lindgren et Staffan Olsson ont quant à eux rappelé l'éternel Kim Andersson, qui sort pour la troisième fois de sa retraite internationale. Si le gaucher est au niveau où il était apparu au Qatar en 2015, il y a fort à parier que la Suède sera dans le bon wagon. Veselin Vujovic, le sélectionneur slovène, se passera des services de Dragan Gajic et des frères Zvizej. A l'Euro, la Slovénie n'avait pas réussi à passer le premier tour.

Tournoi 3 (Danemark, Croatie, Norvège, Barhein)

Norvège - Croatie@THEOPHILE_Laurent-27Les 13.000 places de la Jyske Bank Boxen de Herning, au Danemark, ont trouvé preneur en quelques heures pour porter les rouges jusqu'à Rio. Il faut dire qu'ils en auront bien besoin, face à la Croatie et la surprenante Norvège. La bande à Gudmundur Gudmunsson fera évidemment figure de favorite, mais ce statut ne lui va décidément pas. Ecartée en quarts lors des deux dernières olympiades alors qu'elle avait les moyens de voir plus loin, elle s'est une nouvelle fois écroulée en Pologne, finissant sur une sixième place peu en adéquation avec les ambitions et le potentiel affichés. La défaite en amical face à l'Allemagne samedi dernier, sans Mikkel Hansen et Henrik Mollgaard, a rappelé à tout le monde que se qualifier ne serait pas chose facile. La grande interrogation, plus que sur la forme d'une Croatie rajeunie (pas d'Allilovic, ni de Vori, ni de Bicanic), réside dans la capacité des Norvégiens à rééditer leurs exploits polonais. Le potentiel est là, d'autant plus que Christian Berge repartira avec les mêmes qu'en janvier. Mais en trois mois, ils ont été étudié, analysé et leur qualification dans un poule complétée par un Barhein à prendre au sérieux, prouverait que leur Euro n'était pas qu'un feu de paille.

Kevin Domas

Nos derniers articles

7
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x