G.Zaadi : "On a joué comme au mondial"

L'équipe de France s'est largement imposée face à la Tunisie (35-19). Les réactions.

Olivier Krumbholz (sélectionneur) : "On a fait une belle première mi-temps avec à la fois du beau handball et de la prise d'initiative. La deuxième période était plus brouillonne, tant en attaque qu'en défense. J'ai beaucoup préservé certaines joueuses parce que vu le score à la mi-temps il fallait mieux donner du temps de jeu aux jeunes. Ces dernières ont fait du très bon et du beaucoup moins bon comme tous les jeunes mais l'essentiel est de montrer qu'elles ont des qualités. On a encore du travail car par exemple lorsqu'on est en infériorité numérique et qu'on fait le choix de jouer à 6 contre 6, il faudra encore élever son niveau défensif aussi. Le leitmotiv dans le vestiaire était "montrez nous que vous avez des qualités. Faites des bêtises mais montrez nous ce que vous savez faire." Je pense que Jannela Blonbou en est un bon exemple, elle a fait des bêtises mais elle a montré qu'elle n'avait pas peur sur un terrain et qu'elle n'avait pas peur. C'est tout de même prometteur."

Grace Zaadi : "On savait que la Tunisie était une équipe un peu inférieure à nous mais c'était justement le piège. Mais on a joué dans la même configuration qu'au mondial, en étant à fond. On fait une très bonne première période en marquant des buts, en courant beaucoup sans en encaisser trop. On rentre aux vestiaires sereines et, inconsciemment, on s'est un peu relâché en deuxième période. La défense était moins agressive, on a encaissé plus de buts, on a perdu un peu plus de ballons... Mais globalement, je suis satisfaite du match aussi bien collectivement et individuellement avec de belles performances des jeunes comme celle de Jannela."

Jannela Blonbou : "Je ne me suis pas posé de questions, j'ai saisi l'occasion. Je voulais surtout progresser avec l'équipe et travailler avant le mondial. Je crois que j'ai fait une bonne prestation mais je dois encore corriger des erreurs et travailler."

Le résumé du match ici.

Clément Domas