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Six ans après, Nantes remporte de nouveau la coupe de la ligue
En dominant Chambéry en finale (28:21), le HBC Nantes a remporté la deuxième coupe de la ligue de son histoire.
Il n'y aura pas eu deux sensations ce weekend aux Arènes de Metz. Si Chambéry en avait créé une, et une belle, hier, en sortant le Paris Saint-Germain en demi-finale (29:28), les Savoyards n'ont rien pu faire en finale face à des Nantais qui ont parfaitement géré leur affaire. Il faut dire qu'avec un Emil Nielsen à 19 arrêts et 53% d'efficacité, les choses sont tout de suite plus simples..."Le problème était dans la zone adverse, entre trois poteaux. Il a impacté nos qualités mentales, on a un peu baissé la tête avant de finir par plonger face à ses arrêts." notait, un brin dépité, l'entraineur de Chambéry Erick Mathé.
Costoya, Tritta, Anquetil, ils sont tous venus se fracasser face à ce mur danois, déjà impressionnant la veille en demi-finale face à Montpellier. Tant que le HBC Nantes a bafouillé en attaque, donc grosso modo une bonne partie de la première période, Chambéry a maintenu l'illusion d'un retour. Mais quand Theo Monar, entré au quart d'heure de jeu, a décidé de tout faire exploser, le H a creusé l'écart. Un premier break de quatre buts peu avant la pause, atteinte avec seulement deux buts d'écart, avant un deuxième, à un quart d'heure du gong, de sept longueurs. Qui cette fois allait s'avérer décisif.
Thibaud Briet, dans les dix dernières minutes, allait finir le travail tranquillement, preuve que cette classe biberon nantaise n'en est finalement plus tout à fait une. "C'est sûr qu'on a gagné en maturité et en expérience depuis la saison passée. On gère mieux ces weekends avec deux matchs en deux jours" analysait Alberto Entrerrios, qui remporte son premier trophée en tant qu'entraineur du H. S'il s'en ira dans six mois, l'Espagnol aura laissé son empreinte dans l'histoire du club en remportant la coupe de la ligue. Pour les Nantais, ce n'est pas tous les jours que cela arrive, alors on comprend leur joie au coup de sifflet final.
Kevin Domas