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Antony Tahar : "L'année 2022 ne peut être que meilleure..."

, par Isakovic

Auteur d'un début de saison compliquée, le club de Fleury espère rebondir en 2022 et croiser la route des succès en Ligue Butagaz Energie. HandNews est parti à la rencontre d'Antony Tahar, Manager Général du club du Loiret, afin de faire un premier bilan et évoquer les perspectives à venir. 

HN | Votre 1ère partie de saison a été très compliquée, comment expliquez-vous ces 10 défaites en 10 matchs ? 

Les facteurs sont multiples et nous étions préparés à une première partie de saison délicate. Un effectif largement renouvelé, les indisponibilités nombreuses de nos joueuses professionnelles (blessures longue durée en fin de saison dernière et lors de la reprise de l’entrainement à l’été 2021, maternité,…), une saison 2020-21 marquée par la pandémie de la Covid-19 ayant par exemple entraîné le report de la Coupe d’Afrique des Nations au mois de juin 2021, avec bien évidemment une incidence sur la préparation estivale qui a suivi, ou encore un calendrier difficile nous ayant fait jouer à l’extérieur 4 de nos 5 premières rencontres…

Le staff et l’effectif ont dû faire avec, s’adapter, mais rien n’est simple quand vous devez évoluer avec seulement 5 à 7 joueuses professionnelles en pleine possession de leurs moyens et confier des responsabilités importantes à 4 joueuses âgées de 18 ans ou moins, quels que soient leur talent et leurs qualités.

Hormis nos succès en Coupe de France, nous aurions dû malgré tout avoir la capacité de décrocher quelques victoires, nous ne l’avons pas fait. C’est la réalité d’une grande partie de nos matchs lors de cette première partie de saison : jamais très loin, mais jamais suffisamment proche non plus pour prendre des points.

HN | L'année 2022 s'annonce-t-elle sous de meilleures couleurs pour Fleury ? Quels sont désormais vos objectifs d'ici la fin de saison ? 

Elle ne peut qu’être meilleure, au regard de tous les facteurs évoqués précédemment. L’enchaînement des défaites amène du doute, c’est évident, mais durant cette période et pendant la trêve internationale qui a suivi, tout le monde a travaillé dur, fait le dos rond en attendant des jours meilleurs. Nos absentes sont enfin de retour, progressivement. S’il n’y avait rien à espérer lors de la réception de Metz, le 5 janvier, l’équipe a en revanche su aller chercher l’ouverture de son compteur mercredi à Besançon. Au forceps, avec beaucoup de détermination, chez un adversaire engagé en EHF European League. Ce premier succès en championnat est évidemment un soulagement et amène de la confiance. Il faut maintenant enchaîner et capitaliser, particulièrement face à nos adversaires directs en vue du maintien. Il y a une urgence de points, on la connaît, on ne se voile pas la face, mais elle est la conséquence de ces premiers mois de compétition et nous sommes convaincus de pouvoir inverser la tendance alors que nous ne sommes pas encore à mi-parcours de la saison.

HN | Vous venez d'accueillir Metz au Palais des Sports d'Orléans dans une superbe ambiance malgré le contexte sanitaire, cela doit être très encourageant pour le club et les joueuses ?

C’était une belle fête, effectivement, mais la physionomie d’une rencontre déséquilibrée n’est jamais un atout, plus particulièrement lorsque le costaud de cette rencontre est en face de vous ! Et puis le contexte sanitaire nous rend les choses un peu difficiles sur le plan du remplissage, et ce malgré la qualité de l’affiche. Donc, une superbe ambiance, je ne le pense pas, une belle fête autour du handball, oui. C’était un match de reprise après près de deux mois sans jouer à domicile, nos abonnés ont répondu présents, nos partenaires également, les bénévoles étaient « fidèles au poste », et cela fait donc du bien de se revoir !

HN | Avec les nouvelles jauges d'accueil du public, comment voyez-vous les prochaines rencontres à domicile ? 

Pour nous, les contraintes qui pèsent sur les hospitalités VIP et les buvettes sont bien plus problématiques que la réduction de jauge. Cette jauge de 2000 personnes était globalement notre affluence moyenne avant la pandémie de Covid-19, nous ne l’avons pas retrouvée à ce jour. Il nous a fallu au moins deux saisons de travail sur nos stratégies de remplissage pour atteindre ce palier lors de la saison 2019-20, il faudra un petit peu de temps, aussi, pour reconstruire une affluence après ce que nous avons vécu depuis le confinement de mars 2020 et la saison de huis-clos qui a suivi. Des bons résultats sportifs y contribueront, mais nous sommes aussi très honnêtes avec nous-mêmes : nous devons travailler mieux, nous devons probablement communiquer différemment, et c’est ce que nous allons faire. En attendant, nous donnons rendez-vous à toutes nos communautés pour le match du 19 janvier au Palais des sports d’Orléans, face à Plan de Cuques !

HN | Pouvez-vous nous rappeler les différentes animations que vous avez mis en place à l'occasion de cette affiche face à Metz ?

Elles étaient nombreuses ! Une boutique officielle avec de nouveaux produits, un show lumières en avant-match avec une présentation des joueuses sur un terrain « nappé » du rose Panthère, un battle de danse qui a fait vibrer les tribunes à la mi-temps, une montre connectée à gagner lors de notre jeu « Balle au centre », une mise à l’honneur des récentes médaillées au Mondial 2021, de nombreux cadeaux distribués par les deux mascottes présentes, Panthera… et Bob, puisque nous avions la chance d’avoir à nos côtés Butagaz, le partenaire-titre de la Ligue Féminine de Handball, venu avec la mascotte emblématique et avec un super stand qui proposait un photocall et un distributeur d’histoires courtes ! Tout était réuni pour passer une belle soirée !

HN | Le Fleury Loiret Handball est particulièrement impliqué dans le concours d’écriture « Portez Haut Les Couleurs » organisé par Butagaz, la Ligue féminine de handball et Short Edition. Quelles actions avez-vous prévu de mettre en place pour cette 3ème édition ?

Le Fleury Loiret Handball est effectivement un acteur très engagé depuis la 1ère édition, au travers de la mise en place d’ateliers d’écriture. Lier sport, culture et territoire est la raison d’être de ce concours et s’inscrit parfaitement dans la dynamique que nous voulons insuffler au cœur de notre métropole, notre département, notre région. Cet ancrage local est un axe majeur du projet du club, qu’il s’agisse de ce concours d’écriture ou d’autres actions de proximité auxquelles nous prenons part, de notre activité de développement de la pratique sportive, de notre programme RSE « Panthère Rose » ou encore de notre Panthère Business Club. Cette saison encore, notre implication pour « Portez Haut Les Couleurs » reste sur Orléans Métropole, puisque les ateliers d’écriture se déroulent dans une bibliothèque à Fleury-les-Aubrais, avec la présence des Panthères, et à destination de jeunes âgés de 9 à 12 ans. Le club sera également représenté au sein du jury final puisqu’une Panthère, Julie Le Blévec, en sera membre. Nous sommes très fiers de renouveler cet engagement !

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