Les bleuettes parfaites en Slovénie

Lors du début de l'Euro junior féminin, l'équipe de France a remporté les deux premières rencontres. Si elles ont éprouvé les pires difficultés contre la Serbie (26-21), elles ont su se transcender le lendemain contre l'Allemagne (24-23).

Avant le coup d'envoi contre l'Allemagne, la confiance n'était pas au plus haut chez les observateurs. La Serbie n'a été distancée la veille que dans les derniers instants, et l'équipe de France a longtemps tenu grâce à l'attention de ses gardiennes Manuela Dos Reis en première et Roxanne Frank en deuxième. On sentait bien un potentiel défensif intéressant, à l'image des aînés, mais l'attaque fébrile contenue par les innombrables poteaux plus que par les Serbes inquiétait.

Un début canon

Cette inquiétude est balayée par 20 première minutes détonantes. Les bleuettes s'appuient sur leur défense pour lancer la fusée Constance Mauny, et en attaque placée Karicma Ekoh ou Jannela Blonbou trouvent la faille (10-6, 17e). Les allemandes se retrouvent souvent à la limite du refus de jeu, tournant autour d'une défense imperméable bien couverte par Camille Depuiset. Seul le changement de gardienne en face et l'entrée de Sarah Wachter va donner du répondant (14-10, MT). Les juniors bleues ont alors la rencontre en main... Mais l'état de grâce se termine brusquement. Des pertes de balles relancent l'Allemagne qui va jusqu'à égaliser par Julia Maidhof. L'arrière droite allemande va donner des sueurs froides toute la fin de la rencontre, mais Jannela Blonbou ne manque pas les ballons chaud et Karichma Ekoh réapparaît dans le money-time. Dans une fin à suspens, Roxane Frank va détourner le dernier tir et sauver la victoire (24-23, SF). Les bleuettes sont en position idéale pour jouer le prochain tour, mais attention à l'Espagne et un dernier match qui pourrait se terminer sur une égalité à trois en cas de défaite. Avec seulement un +5 contre la Serbie quand les espagnoles ont mis +16, il serait mal venu de perdre dimanche et se voir jouer le classement après un si bon début.

Maxime Thomas