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Quentin Minel a saisi l’opportunité allemande

, par Lanfillo

La Bundesliga reprend ses droits cette semaine, avec la traditionnelle Supercoupe ce mercredi et la reprise officielle ce jeudi. Après une saison sans Français sur la ligne de départ, ils seront deux joueurs tricolores à découvrir l’Allemagne cette année : Romain Lagarde et Quentin Minel. L’ancien chambérien est revenu sur ses premiers pas dans son nouvel environnement, à Erlangen.

Le week-end dernier, Quentin Minel a marqué ses premiers buts en match officiel avec son nouveau club, Erlangen. C’était du côté de Hanau, dans la banlieue de Francfort, pour les mini-tournois d’ouverture de la Coupe d’Allemagne, une formule qui était utilisée là pour la dernière fois. L’adversité n’était pas hyper excitante, avec Eisenach (2. Bundesliga) d’abord, et Hanau (3. Liga) ensuite. Erlangen s’est qualifié sans trembler. « C’étaient des matchs un peu bizarres, confie Minel. Contre Hanau, on n’est pas très contents de notre prestation, mais on gagne de 14 buts... » Difficile de dire que Minel a vraiment lancé sa saison ce week-end, mais il a eu l’occasion de découvrir un peu plus le fonctionnement allemand, pour lancer une saison qui ressemble à un saut dans l’inconnu.

« Tous les joueurs parlent anglais, c’est appréciable »

Le numéro 34 parle de « départ à zéro » cette saison, où il passe d’un statut de capitaine à Chambéry à celui d’un joueur dans sa première expérience à l’étranger. « L’intégration dans le groupe s’est vraiment bien passée, on a un bon groupe avec une bonne joie de vivre et une bonne cohésion, souligne le joueur formé à Créteil. On n’est pas beaucoup d’étrangers, donc au début on regarde un peu, et on ne participe pas trop, et on voit qu’il y a une bonne ambiance entre les mecs, de bonnes ondes et c’est assez sympa. Je suis agréablement surpris par ça, parce que je n’avais jamais joué avec un Allemand donc je ne savais pas trop ! » La barrière de la langue est forcément un obstacle, mais avec Sime Ivic, l’autre recrue étrangère, il s’organise. « Ce qui est bien, et c’est différent de la France, c’est que tous les joueurs parlent anglais et c’est appréciable, ajoute-t-il. J’ai toujours un ou deux coéquipiers avec qui je me rapproche toujours quand je ne comprends pas ou quand je ne saisis pas le sens global de l’intervention. »

Son entraîneur, l’Islandais Adalsteinn Eyjolfsson, lui parle anglais pour les conseils spécifiques. Minel s’adapte peu à peu à son nouvel environnement. « Au départ, j’ai eu du mal à m’adapter au style de jeu qu’on veut mettre en place, explique-t-il. Il y a beaucoup de choses qui diffèrent par rapport à chez nous. On joue plus ou moins les mêmes combinaisons, mais pas de la même façon. Il a fallu s’habituer aux nouvelles combinaisons, aux nouvelles tactiques. Il a fallu s’habituer aussi à jouer avec d’autres joueurs. Mais après ces deux premières semaines d’adaptation, désormais c’est lancé. » Sur le poste d’arrière gauche avec Nico Büdel et Nikolai Link, le troisième meilleur buteur de Chambéry la saison dernière devra apporter de l’efficacité offensive à une équipe solide, mais qui marquait peu la saison dernière (15e attaque de Bundesliga sur 18).

« J’ai toujours voulu jouer en Allemagne »

S’il est attendu à Erlangen, Minel attendait aussi cette expérience à l’étranger. « J’ai toujours voulu jouer en Allemagne, parce que c’est une ligue hyper attrayante et relevée, affirme-t-il. Erlangen est venu et le projet était intéressant. » Sa signature a marqué le retour d’un joueur français en Bundesliga, après un an sans joueur hexagonal outre-Rhin (seul Bastien Genty a réalisé une pige dans le groupe pro de Berlin en cours d’année dernière). La tendance serait-elle au retour des Français en Allemagne ? « La question inverse est valable aussi, on peut se demander pourquoi peu d’Allemands évoluent en France, tempère-t-il. Sime Ivic me disait que le championnat en Croatie est tellement « faible » qu’il est obligé de s’exiler à l’étranger pour trouver un niveau de jeu convenable. En France et en Allemagne, on peut trouver du plaisir et avoir de vraies oppositions toutes les semaines en jouant dans nos pays. »

Pour Quentin Minel, le championnat allemand est attractif est relevé, et quitter la France lui permet d’aller à la découverte d’une autre culture, ce qu’il considère être « une opportunité à saisir dans la carrière d’un handballeur. » A Erlangen, il évoluera dans un club du milieu de tableau, qui gagne progressivement en ambitions. « J’ai trouvé qu’Erlangen était le bon club pour commencer, parce qu’ils sont en train de monter en régime, confirme-t-il. Tous les ans, ils font mieux que l’année précédente. » L’année dernière a même été historique, avec la barre des 30 points atteinte et une position dans la première partie de tableau. Le club franconien essaiera de faire aussi bien, voire mieux cette saison. Mais ce devrait être un peu juste pour la lutte pour l’Europe.

Son nouvel arrière gauche, en tout cas, attend de bien découvrir le championnat pour mieux pouvoir se projeter. Le fait qu’Erlangen débute sa saison une semaine après les autres (l’anarchie du calendrier allemand…) lui permettra de suivre tranquillement les premiers matchs cette semaine. « On commence par Stuttgart, contre qui il faudra gagner, puis on ira à Berlin et à Flensburg où on essaiera de faire quelque chose. On va jouer tous les matchs pour les gagner, même si tu te doutes bien que quand tu vas à Flensburg, ce sera plus compliqué… » Au moins, ce sera plus intéressant qu’à Hanau.

Mickaël Georgeault

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