Trois clubs français aux Final Four de Champions League ?

Quand l'EHF a présenté, à la mi-mars, son plan de marche pour une reprise des compétitions à la début juin, les instances fédérales n'ont pas fait les choses à moitié. Alors que les clubs sont vent debout face à cette décision, qui consisterait à remplir le calendrier de juin et de début juillet avec des matchs internationaux et de coupe d'Europe, la fédération européenne s'est laissée ouverte une porte de sortie en cas d'impossibilité de disputer ces rencontres.

Alors que le président Emmanuel Macron a déclaré hier "que les frontières avec les pays non-européens resteraient fermées jusqu'à nouvel ordre", certaines rencontres à élimination directe prévues dans les deux compétitions semblent bien parties pour ne pas pouvoir se dérouler. Notamment les quarts de finale de Metz et de Brest chez les filles, qui devaient affronter respectivement Valcea (Roumanie) et Rostov-Don (Russie), tandis que les Roumains du Dinamo Bucarest étaient l'adversaire prévu des garçons du Paris Saint-Germain en huitièmes de finale.

Mais devant la situation plus que compliquée, l'EHF se réserve le droit qualifier les équipes les mieux classées lors des phases de poules. Chez les hommes, Kiel, Veszprem, Barcelone et Paris pourraient alors composter directement leurs billets pour Cologne. A l'inverse de Montpellier, classé quatrième de son groupe en phase de poule. Chez les filles, Metz, Brest, Györ et Esbjerg composeraient le plateau du Final Four féminin à Budapest. Rostov, finaliste la saison passée, ne serait en revanche pas de la partie. L'EHF devrait communiquer sa décision définitive quant à la tenue ou non des rencontres à élimination directe de Champions League au plus tard le 15 mai.

Kevin Domas