N1 élite
Vénissieux c'est fini !
Ça y est, c'est terminé. Ce mardi soir, l'association a informé son équipe professionnelle de sa décision de ne pas faire appel à la décision de la COC, entérinant ainsi leur forfait général. Une décision en phase avec les attentes des salariés, qui ne sont toujours pas payés depuis plus de 4 mois.
Alors que la décision de la CNCG avait fait l'objet d'un appel par la société et le club, ce ne sera pas le cas pour la décision de la Commission d'Organisation des Compétitions. Pour rappel, la COC a sanctionné le club de 5 forfaits pour les matchs où il n'avait pas réglé ses frais d'arbitrages. Conformément au règlement, ces 5 forfaits ont donc entraîné un forfait général de l'équipe, ainsi que l'annulation de tous les résultats de l'équipe. Une décision aux lourdes conséquences sur le classement et sur lesquels nous sommes revenus récemment.
L'association met un terme au suspens
Pour rappel, si appel à la décision de la COC il y a, la décision doit être prise par la société et par l'association. Conformément à ce qu'elle avait annoncé, cette dernière s'est positionnée ce mardi, par un mail interne, affirmant ne pas souhaiter déposer d'appel. Une décision claire qui n'impactera pas les équipes dy club du Baby Hand à la N3, mais vient mettre un terme à l'aventure en Nationale 1 élite de Vénissieux cette saison. Cela ne met pourtant pas fin au calvaire des salariés de la société.Casas se retire officiellement du club
Du côté de la société, depuis la décision de la COC, plus de nouvelles. Seul l'investisseur a pu avoir quelques liens téléphoniques, mais son représentant dans la société comme le président sont injoignables. Le lourd mystère de ce silence sera toutefois levé ce mercredi soir, lors de la visioconférence concernant l'appel à la décision de la CNCG. La réunion est expéditive, et 5 petites minutes auront suffi pour permettre à Jean-Pierre Casas d'annoncer son retrait de la société, et le règlement à venir de ses dettes.
Les salariés dans l'incertitude
Du côté de la justice, 5 salariés de la société passaient hier aux prud'hommes et la société n'était ni présente, ni défendue par son avocat. Au total, ils sont désormais 7 à être passés devant les prud'hommes pour attaquer la société, et un autre attaquant l'association. Mais en l'attente des verdicts prévus pour avril, les joueurs sont dans un "no man's land", et gardent le goût amer de ne même pas avoir eu l'occasion de jouer un "vrai" dernier match...
Retrouvez le classement et tous les résultats de la N1 élite sur l'espace Résultats !Antoine Piollat