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Déroute du PSG face à Szeged

, par natanallain

Second acte de ce duel franco-hongrois ce soir à Coubertin. Le PSG s'était imposé 30-31 lors du match aller et, avec un seul but d'avance, le PSG n'avait aucune marge de manœuvre et se devait de l'emporter. Dans cette rencontre, Paris aura existé durant le premier quart d'heure seulement avant de totalement sombrer (25-35).

Le coup d'envoi est donné par le PSG et la première charge est sonnée par Elohim Prandi, mais celui-ci trouve sur son chemin celui qui va dégouter les tireurs parisiens tout au long de la rencontre, Roland Mikler. Au cours du premier quart d'heure, les deux équipes sont encore en train de monter en régime tranquillement, sans parvenir à se détacher (15', 9-9). Mais à partir de là, les Hongrois vont, eux, passer à la vitesse supérieure et totalement annihiler ​​​les Parisiens. Les joueurs de Raúl González ne vont inscrire que 2 buts dans les 15 dernières minutes, une panne offensive qui va leur être fatale. Après cette fin de période très compliquée, le PSG rentre aux vestiaires avec un retard de 6 buts à combler (11-17).

Des Parisiens apathiques 

Pour entamer cette seconde période, on attend une réaction des Parisiens : avec 6 buts de retard, ils sont pour le moment virtuellement éliminés de la compétition. Mais le retour sur le parquet est laborieux, après une première réalisation de Feran Sole Sala, le PSG est encore bien trop en retard en défense et se retrouve en double infériorité numérique. Szeged ne se fait pas prier et continue d'accroître l'écart (38', 14-23). Yahia Omar est beaucoup trop permissif en défense depuis le début du match et il se fait encore une fois enrhumé par Lazar Kukic.  De l'autre côté du terrain, Kamyl Syprzak manque son 7m,  alors qu'il reste encore du temps et que les Parisiens peuvent encore espérer revenir ; on ne voit aucune réaction.

En défense, ils sont complètement absents et ils se font trouer de toute part, et de l'autre côté, Roland Mikler continue de leur faire vivre un cauchemar (15 arrêts au total, 40%). Le carton rouge pour une troisième exclusion de GlebKalarash n'y changera rien.

La déroute est totale, les Parisiens n'ont tout simplement pas été au niveau ce soir. C'est donc les Hongrois, qui après avoir réalisé une prestation très sérieuse ce soir, retrouveront le FC Barcelone en quart de finale (25-35). C'est la première fois depuis l'arrivée des Qataris à Paris que le PSG ne parvient pas à se qualifier en quart de finale.

Natan Allain

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martial
martial
4 jours il y a

C est bien la 1ere fois que je n ai pas envie de commenter un match du psg. Rien de rien aujourd’hui. J en arriverais presque à croire à ces bêtises sur la malédiction du psg qatari. Qu est ce que c était moche et sans énergie. Szeged a fait un super match mais Paris n y était pas du tout. Ça me laisse sans voix.
Bon….Ça évitera au moins d aller perdre du temps à se faire balayer par Barcelone. Il reste à supporter le H.

Jack44
Jack44
4 jours il y a

Quand tu joues sans coach avec un effectif mal construit.

Gigi77
Gigi77
4 jours il y a

Qu

Gigi77
Gigi77
4 jours il y a
Répondre à  Gigi77

Quelle déception … va vraiment falloir que le psg se pose les bonnes questions quant à la gestion de l’effectif, des temps morts etc …

Philippemhb
Philippemhb
4 jours il y a

Dommage. 4 clubs français en 1/4 ça aurait eu de la gueule…

Lyra
Lyra
4 jours il y a

Un résultat qui confirme aussi (avec Bucarest battu tranquillement par Magdebourg) le déséquilibre des deux poules

3 bas
3 bas
3 jours il y a

Le problème est que Paris dépend exclusivement de Steins pour initier les temps forts. Alors évidemment que 99% des clubs rêveraient d’avoir un tel demi-centre dans leur effectif. Mais une fois qu’il est bloqué par les deux 3 hongrois et que les 2 sortent vite sur Prandi ou sur Omar et les tamponnent, le jeu parisien est bloqué. La puissance, l’agressivité et la solidarité de Szged ont étouffé le jeu parisien. L’impossibilité de jouer sur grand terrain en seconde mi-temps a fini de faire disparaître les deux solutions offensives parisiennes. Le PSG manque cruellement de banc, ce qui est fréquent dans les clubs européens au printemps mais d’autres grands clubs trouvent des solutions de remplacement. Ce qui m’a surpris est aussi le manque d’agressivité défensive des Parisiens.

Chavi92
Chavi92
3 jours il y a
Répondre à  3 bas

Pas mieux ! 100% d’accord avec toi.

Morcheeba
Morcheeba
3 jours il y a

Difficile pour le PSG de lutter à armes égales hier soir :
– faiblesse à l’aile gauche
– Prandi qui s’est éteint petit à petit
– Yahia qui commence bien et puis plus rien ou en échec
– Tonnessen bof
– Ferran Sole en échec
– peu d’arrêt de gardien parce que défense fragile.
– Marchan : que fait-il dans cet effectif?
Au final, il te reste….Steins, 1m63.

Et en face, c’est très bon. Un Mikler des grands soirs, Kukic a fait ce qu’il voulait, Bahnidi dans un fauteuil, des ailiers performants, Bodo puissant, Gracianda précieux.

Et Raul Gonzalez perdu.

Passionhandball
Passionhandball
3 jours il y a

Franchement, cette élimination du PSG Handball en 8e de finale de Ligue des Champions, c’est un séisme. C’est tout simplement la première fois que ça arrive depuis que QSI a mis les pieds dans ce club, et tout le monde a raison de s’alarmer. Mais il faut comprendre pourquoi on en est là.

On est très loin de l’époque où le PSG alignait une dream team à chaque match : Mikkel Hansen, Nikola Karabatic, Narcisse, Remili, Gensheimer, Abalo, Omeyer… Que des stars mondiales. Une équipe construite pour gagner l’Europe. Rien que la feuille de match faisait peur. Aujourd’hui ? Prandi, Steins, Balaguer, Palicka… Ce sont de bons joueurs, mais plus aucun nom qui fait trembler l’Europe. C’est un PSG diminué, sans stars majeures, sans domination, sans ambition claire.

Et ce n’est pas un hasard. C’est le résultat d’un projet qu’on a laissé s’éteindre doucement, avec moins d’investissements, moins d’envie de régner sur l’Europe, et une direction qui semble avoir relégué le handball au second plan. On ne remplace pas des légendes par des bons joueurs et de l’espoir. Pas quand on vise le sommet.

Si le club veut retrouver son rang, il faut arrêter la gestion au rabais et redonner une vraie ambition à ce projet. Sinon, ce genre d’échec va devenir la norme.

Jack44
Jack44
3 jours il y a
Répondre à  Passionhandball

la construction de l’effectif pose question. Et là, la responsabilité ne porte pas seulement sur l’entraineur, même si sa gestion pose question.
Quand dans ton 7 majeur d’attaque (Grebille, Prandi, Steins, Yahia, Sole, Szyprak,) seul Grebille peut défendre au centre, cela t’oblige à tout chambouler.
Grebille, avec tout le respect que j’ai pour lui, n’est pas dans les meilleurs à son poste en Europe. Il n’est là, que parce qu’il défend fort, et en son absence, tu dois donc faire jouer Peleka à l’aile, sinon, tu fais 2 changements. Et tu ne peux pas exister en Champions League avec un ailier comme Peleka (1/4 avec des tirs ouverts hier). Pour finir sur ce sujet défense, Steins ne peut défendre qu’à l’aile, mais sa tendance au flopping marche en LNH, pas en Europe. Yahia et Prandi sont « corrects » en poste 2, mais pas géniaux. Tonnesen, c’est catastrophique. et Szyprak, encore pire. Hier Palicka n’a pas fait les miracles dont il a l’habitude.
Et à cela, tu rajoutes l’an prochain Konan (plus Peleka, plus Luka), bon courage.
Je ne parle pas de l’attaque, qui hier était pitoyable. Si Steins ne peut pas monter rapidement les ballons, et que la défense ne lui laisse peut d’oxygène, c’est fini. Prandi semblait complétement perdu.

leFnake
leFnake
3 jours il y a
Répondre à  Passionhandball

A noter que Narcisse et Omeyer sont toujours au club. De là à savoir à quoi ils servent ?

rkj4
rkj4
3 jours il y a

J’arrive après tout le monde et je ne ferai pas de commentaire sur ce match précis, que je vois presque comme un épiphénomène de la trajectoire parisienne des années 2020. Je ne vais pas dire que je m’attendais à une telle élimination, mais disons que ça faisait partie des possibilités. 
Ce matin, je suis redescendu en température et mon ressenti est plus large que ce seul match. Si le constat ne date pas vraiment de cette saison, le fait est que le niveau réel du PSG handball n’a jamais paru aussi illisible que cette année. Capables tant bien que mal de maintenir son rang en LNH, les résultats du Psg sur la scène européenne sont sans queue ni tête : on n’y comprend rien de rien, avec des défaites à domicile et des victoires à l’extérieur contradictoires.
Ce qui est bien, c’est que les coupables sont faciles à identifier. Incapable de trouver un successeur à son entraîneur il y a deux ans, le directeur sportif n’aurait-il pas dû, au moins, lui imposer une feuille de route, un nouveau cadre et une nouvelle méthode ? Rien ne montre que cela ait eu lieu et on continue d’assister à un management d’équipe lunaire, où une partie de l’effectif est salarié pour regarder jouer l’autre pendant les matchs et faire le nombre aux entrainements : on n’est pourtant plus dans les années 2000 car, aujourd’hui, toutes les grandes équipes ont des effectifs qui tournent. J’accuse à peine QSI, visiblement peu intéressé par son équipe de hand mais qui lui donne quand même des moyens confortables. J’avais toutefois l’impression que Jean-Claude Blanc (l’ancien DG délégué du Psg) s’impliquait mieux et plus dans le handball que son successeur dont je n’ai pas retenu le nom.
Résultat de cette gestion, des joueurs partent avant terme (Beijens) ou quasiment (Kristopans avait refusé d’activer son option d’une troisième année). D’autres encore, arrivés comme de grosses signatures ou de gros espoirs sont maltraités et perdent leur niveau, stoppent leur progression : combien dans l’équipe actuelle ont changé de statut (en mieux) depuis leur arrivée au club? Je ne vois que Steins, Prandi et Sipzrak (en 5 ans, ce n’est pas assez) alors que c’est le travail de directeur sportif de repérer les pépites et celui du coach de faire grandir ses joueurs. D’autres encore qui doivent pourtant beaucoup au club (Remili, Nahi, Kounkoud) s’en vont prématurément. Sans parler du centre de formation, brillant en N1 depuis des années et dont l’équipe profite si peu.
Bref, vivement du neuf !

Dernière modification le 3 jours il y a par rkj4
Jack44
Jack44
3 jours il y a
Répondre à  rkj4

Et quand j’entends Steins qui dit après le match sa déception, lui qui a prolongé à Parsi pour jouer le Final4, je me dis qu’heureusement que les dirigeants l’ont fait signer avant le match ! C’est Baijens qui doit être content d’avoir pris sa « place » à Rhein Neckar Loven !

ChrisSV92
ChrisSV92
3 jours il y a
Répondre à  rkj4

anlayse fine.

Pikor
Pikor
3 jours il y a

Salut,
L’absence d’exploits d’un gardien a mis en évidence la très faible défense de Paris. Je m’inquiétais du paquet de buts encaissés en LNH et des 4 derniers match de CL perdus à Coubertin.
Quelle défense de m… ! C’était soirée open bar !
D’habitude on se reposait sur une attaque de feu, mais là bonjour la cata. Prandi qui s’inquiète plus des adversaires plutôt que de ses collègues. Stein étouffé malgré quelques fulgurances. Le reste découle du logique implacable. Paris ne fait plus peur. sans un H diminué, le titre aussi sautait. Mais est ce fini ?

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