Après Montpellier hier, c’est Nantes qui s’est incliné pour son entrée en lice en Champions League, à domicile face aux Allemands de Flensburg-Handewitt (34-31).
Décidément, il ne faisait pas bon être finaliste de la dernière édition de la Champions League ce weekend. Montpellier hier, Nantes aujourd’hui, les deux équipes françaises engagées ce weekend se sont logiquement inclinées. Cet après-midi, le H n’a jamais trouvé la solution pour museler l’attaque des Allemands de Flensburg, qui a joué tous les coups à 200 à l’heure. Les Nantais ont bien essayé de se mettre au diapason, mettant un rythme incroyable mais butant sur un Benjamin Buric dans les cages allemandes qui aura été décisif. Car quand le Bosnien a empilé six arrêts dans le premier quart d’heure de la seconde période, Cyril Dumoulin n’en a pas effectué un seul. Et comme, en plus, Rasmus Lauge Schmidt n’a rien raté ou presque dans ce laps de temps, Flensburg a pris le large au retour du vestiaire pour s’assurer un dernier quart d’heure tranquille. “On a manqué d’impact physique pour calmer leur base arrière. Flensburg a été très solide, ils ont trouvé les solutions facilement et ils ont géré la fin de match” témoignait Arnaud Siffert.
La défense en galère
C’est surtout dans l’impact défensif que la différence s’est faite. Car, après un premier acte où les deux attaques ont été à l’honneur (16-18), les Allemands ont su trouver les solutions pour calmer un Nicolas Claire en feu tout en ne se laissant pas prendre à l’intérieur par Nicolas Tournat. Alors l’attaque nantaise s’est mise à tourner en rond, à perdre des ballons et à donner des munitions au jeu de transition allemand. Qui ne s’est pas fait prier pour enfoncer le finaliste de la dernière Champions League. “Il va falloir monter d’intensité car ce qu’on a fait la saison dernière c’est bien, mais là on va nous rentrer dedans. En tout cas, cela nous remet dans le bain direct” continuait Siffert. Cette intensité, on l’a vu par moments ce soir, comme quand Romain Lagarde s’est livré à un festival en solo dans les cinq dernières minutes. Mais c’est surtout derrière qu’il va falloir la retrouver. Où l’addition pourrait être aussi lourde du côté de Szeged la semaine prochaine.
Les statistiques :
HBC NANTES – SG FLENSBURG-HANDEWITT 31:34 (16:18)
Arbitres : Jonas Palsson, Anton Eliasson (ISL)
Nantes : Dumoulin (0 arrêt), Siffert (9 arrêts dont 1/1 pén); Lagarde (4/7), Delecroix, Faluvegi, Claire (5/8), Auffret (2/2), Lie Hansen (4/7), Pechmalbec (1/1), Tournat (3/5), Feliho, Emonet (0/2), Rivera (6/8 dont 4/5 pén), Lazarov (2/5), Gurbindo (3/5), Balaguer (1/3)
Flensburg : Buric (14 arrêts dont 1/5 pén), Bergerud (1 arrêt); Karlsson, Golla (4/6), Hald (3/3), Glandorf (3/5), Svan (3/4), Wanne (4/5), Jeppsson (3/5), Jondal (2/3 dont 0/1 pén), Steinhauser, Zachariassen, Gottfridsson (1/2), Lauge (5/7), Baijens, Rod (6/8)
Kevin Domas
Nantes et Montpellier avaient l’avantage d’être un peu des équipes “surprises”… elles ont changé de statut depuis et sont beaucoup plus attendues…
ça ne sera pas si évident que ça de sortir des poules hautes cette année…
Nantes est trop gentil avec des équipes comme Flensburg pour espérer gagner mais tout comme Montpellier, je suis confiant Nantes est une belle machine et va encore le prouver.
L’an passé à Cologne, on avait vu Dumoulin grandiose en 1/2 contre le PSG, et on s’était dit qu’on le voyait jamais enchaîner deux matches de très haut niveau… en finale, il n’avait pas existé.
Ce garçon serait LE meilleur s’il gagnait en régularité…
Bref, plus une surprise jef..? Oui. Je crois surtout que Nantes n’a pas assez enrichi son effectif aussi. Malgré l’excellente saison l’an passé, l’arrivée de 2-3 joueurs (certes il faut les intégrer, j’entends, ça prend du temps) est importante pour renouveler un peu les idées.
Montpellier a perdu gros avec Fabregas… Mais j’ai l’impression que Richardson, Porte ou Faustin progressent…
Après, 3 équipes au Final 4… ce ne sera sans doute pas tous les ans la fête !