LDC (M) 1/8
Tout est encore possible pour Nantes

Le retour salvateur de Romain Lagarde
Les Lions annoncent la couleur, ils veulent briser leur mauvaise série en cours : depuis quatre saisons, ils sont éliminés en huitièmes de finale. Mais même avec leur sept majeur, les lions se heurtent à une solide défense nantaise. Lazarov enchaîne sur une récupération de balle et ouvre le score. Le jeu de transition fait du bien au H, mais Sigurdsson accroche le jet de 7m, converti plus tard par le génial Andre Schmid (1-2 à la 3’). Schmid passeur, puis Schmid buteur, le Suisse parvient à faire déjouer la défense nantaise (3-4 à la 7’). Une première parade de Palicka, les lions ajustent leur défense : mais c’était sans compter sur Romain Lagarde qui enchaîne trois buts (4-7 à la 10’). C’est un premier break pour le H. Ensuite, le jeu s’accélère et devient brouillon pour les deux équipes, cinq bonnes minutes de grande confusion. Les pertes de balles s’enchaînent autant que les fautes techniques. Lagarde, en très grande forme ce soir, permet à Nantes de garder de l’avance (7-9 à la 17’). Mais la défense du H se perd peu à peu, Petersson marque en plein secteur central. Une nouvelle passe magique du demi-centre suisse et un tir en appui de l’arrière droit Petersson : les lions recollent au score (10-10 à la 20’). Les deux équipes vont ensuite faire jeu égal, enchaînant les buts et les sanctions (12-13 à la 23’). C’est le défenseur exclusif Gedeon Guardiola qui égalise, et un double arrêt d’Appelgren plus tard, Fäth donne un premier avantage aux lions (16-15 à la 27’). Steffen Fäth marque un buzzer-beater juste avant la pause (18-16). Les nantais paient les approximations défensives et quelques tirs faciles ratés qui ont permis aux lions de recoller puis de prendre l’avantage.
Kohlbacher, bourreau de Nantes
Le H débute la seconde période avec Olivier Nyokas : les Nantais arrivent à percer rapidement la défense, l’attaque va mieux mais Appelgren veille dans sa cage (19-18 à la 33’). Schmid continue son show, et trouve trop facilement son pivot. Son attaque veut ralentir, peu importe, Nyokas va trouver l'intervalle externe et permet à Nantes de rester dans la course (21-20 à la 37’). En l’absence de Nicolas Claire, Gurbindo prend clairement le rôle de meneur de jeu et distribue les décalages pour ses coéquipiers. Seul problème : Kohlbacher est inarrêtable de l’autre côté du terrain. Déjà 10 buts pour lui à la 40’ minute (24-22), tandis que quelques secondes plus tard, c’est au tour de Lagarde et Tournat de faire briller la relation base arrière - pivot (25-23 à la 42’).
Julien Baudry