JO (M)
Dika Mem : "Le plus important c'est les 1/4 de finales"
Les Bleus n'ont toujours pas gagné aux JO et cela n'était pas arrivé depuis les JO d'Atlanta en 1996 avec deux défaites à la suite, la 1/2 finale et la finale 3-4. La nouvelle défaite de l'équipe de France masculine ce soir face à la Norvège a encore soulevé de nombreuses questions sur le niveau et l'engagement des Bleus. Découvrez leurs réactions d'après-match.
Guillaume Gille (entraîneur) : "Notre entame de match est très délicate. Force est de constater que dans l’approche de cette rencontre-là, on n’a pas su trouver les bons ingrédients et que notre qualité de jeu n’était pas suffisante aujourd’hui. On a tellement mal exploité les situations qu’on a mis aussi les Norvégiens dans un très bon rythme, un très bon mood et nous, à contrario, on s’est mis aussi tout de suite dans le dur. Et quand on se retrouve six ou sept buts derrière, forcément que la soirée est délicate. La deuxième mi-temps et la fin de la première sont quand même bien plus positives. Mais elles n’effacent pas le sentiment très amer que j’ai ce soir parce que, clairement, il en manque chez nous pour délivrer une performance qui nous amènerait à cette première victoire. On va faire, bien sûr, l’analyse de ce match. Il nous reste trois matchs qui sont décisifs pour se qualifier. C’est aussi simple que ça. Ce qui est certain aussi c’est qu’après ces deux défaites, les choses comptablement sont assez claires pour se qualifier dans les quatre. On joue dans deux jours l’Égypte, qui est aussi une très grande nation du handball. Notre fin de tour préliminaire est aussi solide. On a besoin de réagir. On a besoin de montrer autre chose."
Dika Mem : "J’ai envie de rester positif et de penser à me reposer plutôt que de penser au prochain match parce qu’il n’y a rien encore de joué. On est déjà passé par là, l’équipe de France est déjà passée par là. Le plus important c’est les quarts de finale, c’est le premier objectif. Donc que l’on passe premiers ou quatrièmes, le plus important c’est de passer. Pendant la préparation, on a eu des petits pépins. Du coup, peut-être que les connexions ne sont pas bonnes, je n’en sais rien. En tout cas, on va trouver ensemble et on va rester positif. Et on va arrêter de paniquer."
Nedim Remili : "Je pense que pour nous, le plus important c’est d’arriver à bien jouer offensivement, à bien sécuriser la défense, à se mettre toujours en accord avec nos gardiens et pour le reste, chercher les points. Peu importe que l'on gagne maintenant les matchs de 1 ou de 10 buts, le plus important à la fin c’est de les gagner. Qu’est-ce qui manque offensivement ? Arrêter de taper les poteaux !"
Ludovic Fabregas : "C’est compliqué à analyser, on ne va pas tout remettre en cause sur deux matchs. On a fait un gros championnat d’Europe, on a gagné ce titre-là qu’on n’avait pas su gagner depuis des années. C’était quand même une sacrée performance. On est resté dans la continuité, on a continué à travailler. Aujourd’hui, c’est vrai qu’on perd deux matchs d’affilée, ce n’est pas quelque chose qui nous est arrivé beaucoup en équipe de France. À nous de nous remettre en question, de bien analyser tout ça et de se focaliser sur l’Égypte. Je pense que c’est important de gagner le prochain match parce que sinon on va se mettre vraiment dans une situation très difficile. Ce n’est pas le meilleur adversaire pour se rassurer l’Égypte. Je ne sais pas s’il y a un meilleur adversaire ou pas pour se remettre à l’endroit. On le sait, quand on est aux Jeux Olympiques, tous les matchs sont difficiles. L’attente est grande, d’autant plus à la maison. Il faut qu’on lâche les chevaux. Aujourd’hui on n’a pas montré notre niveau, je pense qu’on ne l’a pas montré sur l’ensemble du match face au Danemark. Il va falloir qu’on retrouve vite nos automatismes, parce que sinon on va se mettre vraiment dans une situation délicate. Il faut rester positif, il reste encore trois matchs de poule. C’est important de les gagner, mais à nous d’y aller étape par étape. Pensons juste à l’Égypte, après on verra pour la suite."