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EURO (M)

Les Bleus au révélateur suisse

, par Omeyer

Après un début de compétition en fanfare face à la Macédoine du Nord, les Bleus affronteront la Suisse, dimanche prochain. Si la rencontre peut paraitre déséquilibrée sur le papier, les hommes de Guillaume Gille se montre prudent.

23-14, c'est le score sur lequel se sont inclinés les Helvètes face à l'hôte allemand. Une défaite peu révélatrice du niveau des rouges et blancs, selon les tricolores. Et le niveau suisse, ils le connaissent bien. En effet, lors du Mondial 2021 en Égypte, l’Équipe de France s'était fait très peur, voyant les Suisses revenir en toute fin de rencontre. Un dernier but bleu aura permis de sceller la rencontre mais tout de même (25-24, score final).

La mauvaise entame des Suisses n'aura échappé à grand monde et encore moins au sélectionneur des Bleus. Étonné par l'absence d'impact physique des Helvètes, l'ancien demi-centre s'attend à une toute autre rencontre dimanche :

"Je m'attends à un autre visage de leur part parce que de la qualité, ils en ont à tous les postes. C'est une équipe qui reste dangereuse. A nous de les laisser dans cette morosité pour nous permettre de gagner le match"

Une défense robuste, une attaque de feu, que ce soit sur les ailes ou sur le poste d'arrière, les armes offensives ne font pourtant pas défaut à la Suisse.

Si le nom du gardien Nikola Portner est sur toutes les bouches ou presque, celui du meneur de jeu Andy Schmid revient aussi régulièrement : "Il court encore très bien, il a une sacré science du jeu, il est toujours aussi vif et c'est un poison permanent. Il fait parti des éléments notables de cette équipe. Mais pas que lui, il y a aussi Lenny Rubin qui envoie des parpaings depuis le parking ainsi que Manuel Zehnder qui éclabousse la Bundesliga depuis quelques temps". Nos chers voisins disposent donc d'un arsenal assez impressionnant, qui ne demande qu'à se mettre en jambes.

L'intensité va monter d'un cran

Pas satisfait de leur prestation, les champions olympiques ont à cœur de montrer un meilleur visage dimanche, offensivement comme défensivement, tout comme leur adversaire du soir : 

"C'est un match très important pour passer les poules. Nous comme eux, on a à cœur de montrer un meilleur visage, ça va être un match très intense des deux côtés" (Hugo Descat)

Avec trois jour de coupure, il n'est pas chose aisée de se maintenir dans le rythme d'une compétition internationale : "Je pars du principe que, plus on joue, plus on est habitué et plus on est performant donc c'est pas simple, psychologiquement d'avoir ces trois jours de coupure" (Elohim Prandi). Heureusement pour les Bleus, le staff leur concocte des entrainements à haute intensité et ce, de manière régulière.

Si l'entrainement a démarré sur un ton léger, par un réveil musculaire accompagné d'un football, le ton a rapidement changé pour laisser place a du travail de groupe bien plus intense, auquel nous n'avons pas pu assister.

Une séance bienvenue pour tout le monde, qui maintient le groupe dans un état physique et mental : "Je pense qu'on est entrain de monter en puissance au fur et à mesure. La Suisse va être un bon test. On a fait un entrainement assez rythmé aujourd'hui pour garder notre métabolisme en hausse" (Elohim Prandi).

 

A Berlin, Théo Alleaume

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Philippemhb
Philippemhb
3 mois il y a

Ne pas faire dans la suffisance et ça passera avec un score sûrement moins large que celui de la rencontre Allemagne/Suisse car les helvètes auront du mal a être aussi mauvais deux fois de suite…Cela étant dit ,dans le journalisme sportif, on aime bien faire de nos adversaires quels qu’ils soient, des supposées terreurs…

ChrisSV92
ChrisSV92
3 mois il y a
Répondre à  Philippemhb

Bien sur que la Suisse va montrer un autre visage.
Il ne s agit pas d en faire des terreurs mais les acteurs d un match, les journalistes qui couvrent ce match ne vont jamais dire qu on joue une équipe de trompettes même si on sait pertinemment que cet adversaire est bien faible que nous.
Même même si on peut dire que c est du politiquement correct, on peut aussi dire que une marque de respect , la Suisse n est pas une équipe de N2,et quand bien même , elle aurait droit au respect également, et aussi que c est se prévaloir d une boulette, d un accident industriel, qui peut toujours arriver, c est la beauté de la glorieuse incertitude du sport…
J’ai en souvenir un match de quaif en Belgique cataclysmique ou on avait failli passer à la trappe et la Suisse vaut bien la Belgique.

Hand3448
Hand3448
3 mois il y a

Deux belles analyses.

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