La défense, une première satisfaction ?

Si tout n'a pas été rose face à la Macédoine, un élément de la rencontre n'aura pas fait défaut aux Bleus puisque leur solidité défensive leur a permis de creuser l'écart et de se gagner le match.

Si dans le premier quart d'heure, l’Équipe de France aura subi les assauts macédoniens, à neuf comme à six mètres, le temps mort ainsi que l'entrée de Karl Konan auront permis de remettre de l'ordre, notamment dans le secteur central. Une densité physique haussée d'un cran, justifiée par la présence de quatre défenseurs sur les postes 3 :

"Le choix qu'on fait il est pas anodin, de prendre 4 défenseurs centraux dans les 16. J'ai rarement vu autant de densité à ce poste-là mais c'est une option qui nous amène beaucoup de variété ainsi que beaucoup d'énergie" (Guillaume Gille)

Un quatuor de luxe qui permet d'avoir sur le terrain, tout le temps ou presque, au moins deux grands défenseurs, voir trois quand la situation l'exige. De plus, cela permet de faire souffler pendant plusieurs minutes les joueurs les plus utilisés comme peut l'être Ludovic Fabregas ou même d'utiliser un joueur dans une situation particulière, explique le tacticien français.

Le 7 contre 6, un poison pour les Bleus ?

Pour pallier à cette densité dans le secteur et à continuer de chercher leurs pivots, les Macédoniens ont eu recours à des attaques à 7 contre 6, moins en vue dans le handball moderne, au contraire plus porté sur la vitesse. Un plan de jeu redouté par l'entraineur adjoint, Erick Mathé et qui a mis à mal les Bleus pendant plusieurs minutes. Mais alors, comment on s'y adapte ? La réponse nous est donné par Guillaume Gille : "On se sert d'un jeu en demi-position, un peu arrêté. On joue sur les trajectoires, on essaye d'anticiper là où ils veulent jouer mais aussi des les amener dans des endroits où ne le souhaite pas".

A la suite de cette première rencontre, les Bleus prendront la direction de Berlin et bénéficieront de trois jours sans match, durée qui leur permettra de corriger les erreurs de ce match d'ouverture.

  A Düsseldorf, Théo Alleaume