Dernière étape avant les quarts

Les Françaises affronteront la Suède cet après-midi (16h30, heure de Paris). Pour continuer à engranger de la confiance mais aussi, pour tenter d'éviter le Brésil et la Norvège en quarts de finale.

La première partie du contrat est remplie, l'équipe de France est en quarts de finale grâce à sa victoire sur la Corée du Sud (21-17). Et Olivier Krumbholz, après le match, ne cachait pas sa satisfaction : "Dans chaque poule il y a deux morts et toujours une très bonne équipe qui sort. Nous sommes contents de ne pas être celle là, ce n’est pas facile de renter à la maison avant les quarts de finale. Nous aurons l’opportunité d’avoir ce match si particulier." Tout n'est toujours pas parfait, ces Bleues dépendent encore trop d'Allison Pineau et d'Alexandra Lacrabère en attaque, mais leur assise défensive, la meilleure du tournoi, leur permet de voir venir. Il va maintenant falloir bosser, encore et toujours, face à la Suède, elle aussi qualifiée pour les quarts pour parfaire les petites choses qui peuvent encore l'être. "Autant il y a une bonne discipline en défense, autant il manque de la fluidité en attaque. Maintenant que nous sommes qualifiés, j’espère qu'on pourra se lâcher" anticipait le sélectionneur, qui devra trancher le cas de Blandine Dancette. Importante dans la vie de groupe, l'ailière droite n'a plus joué depuis trois matchs et n'est pas sûre de pouvoir retrouver les parquets. Mais un choix va devoir être fait, et vite, car le règlement impose que le changement soit décidé avant les quarts de finale. Marie Prouvensier est dans les starting-blocks et le coach bleu devrait attendre dimanche pour trancher.

Trois équipes pour deux places dans le groupe A

Outre à travailler, ce dernier match de poules face à la Suède va surtout permettre de décider quel adversaire les coéquipières de Siraba Dembélé vont devoir affronter en quarts de finale. Les Françaises sont d'ors et déjà assurées de finir troisièmes, mais une victoire sur les filles d'Henrik Signell devrait éviter aux filles de Krumbholz de jouer le Brésil à domicile ou la Norvège, double tenante du titre.

Il y a deux jours, les Suédoises ont livré une prestation solide face aux Pays-Bas (29-29). En s'appuyant sur une bonne défense et une Nathalie Hagman de feu (14 buts), les Scandinaves auraient même pu l'emporter si Danick Snelder n'était pas venu les contrarier à deux secondes de la fin du match pour égaliser.

Ce nul place désormais la Suède derrière la France puisqu'elle aussi s'était inclinée face à la Russie après un match fou (34-36). Preuve que la tâche ne va pas être aisée pour les Bleues car l'attaque suédoise est en forme, Isabelle Gullden et Linnea Torstensson, pour ne citer qu'elles, répondant également bien présentes depuis le début du tournoi.

Mais pour le reste, avec trois équipes à quatre point, dur d'anticiper quoi que ce soit quand on parle du groupe A et du futur adversaire de l'équipe de France. "Dans les quatre jours à venir, il faudra la jouer fine et ne pas faire n’importe quoi. Bien malin qui pourrait dire quelle équipe il faudra prendre ou éviter" analysait Olivier Krumbholz, sans savoir qui de l'Espagne, de l'Angola ou de la Roumanie restera à quai. La Roumanie affrontera la Norvège, tandis que l'Espagne et l'Angola disputeront un véritable huitième de finale quelques heures plus tard, avec toute la pression qui va avec. Une contrainte que les Françaises ont su s'éviter pour pouvoir bosser un peu plus calmement face à la Suède.

FRANCE - SUEDE, dimanche 14.08 à 11h30 (16h30, heure de Paris)

Kevin Domas