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LdC (M)

Nantes et PSG, premières à domicile

, par Dalibor

Mikkel Hansen (PSG)

Le PSG et Nantes partent ce weekend à la recherche de leurs premières victoires européennes de la saison, tandis que Montpellier doit repartir du bon pied face à un concurrent à la qualification.

pribak-nemanja-besiktas-200216-0802Trois ans après en avoir croisé la route en coupe EHF, le HBC Nantes retrouve le Besiktas Istanbul, cette fois dans la grande cour de la Champions League. Entre-temps, les deux clubs ont emprunté des routes différentes pour finalement arrive au même point. Les Français ont grandi à leur rythme, participant à une seconde finale de coupe EHF en mai dernier, tandis que les Turcs se sont retrouvés propulsés dans le grand bain de la Champions League par la fédération européenne, soucieuse d'ouvrir au plus large les territoires concernés par sa compétition phare. Après la qualification acquise en 2014 sur le terrain pour les phases de poules, le Besiktas a donc été invité par l'EHF l'an passé à prendre part à la table des grands. Louable sur le plan économique, cette option n'a pas été couronnée de succès sur le plan sportif. Une seule victoire, face à Zagreb, un différentiel de buts de -105 en quatorze matchs, le tout joué devant 735 spectateurs de moyenne, tel est le bilan de la saison passée. C'est donc logiquement que l'EHF a replacé le club stambouliote dans les poules basses. Où il est certainement plus à sa place. Mais Nantes - Istambul c'est une affiche qui fait rêver Thierry Anti, indépendamment du niveau sportif : "Istanbul, ce n'est pas la porte de Saint-Herblain, c'est la porte de l'Asie ! Quand je me réveille le matin et que je me dis qu'on va jouer Istanbul-Nantes...Istanbul c'est une des plus célèbres villes du monde, et nous on joue contre eux en Champions League, c'est quand même une belle affiche. Sur le niveau de jeu ce n'est pas Barcelone, ce n'est pas Veszprem mais c'est un club qui joue la Champions League depuis plusieurs années."

Pas de quoi faire peur aux Nantais

Özbahart-tolga-besiktas-200216-0991Cette expérience de la Champions League est d'ailleurs une des rares choses qui pourrait bien faire peser la balance en faveur du Besiktas, qui a lutté pour venir à bout des modestes Portugais d'ABC/UMinho lors de la première journée (33-31). Car les Turcs restent assez loin du top niveau européen, d'autant plus qu'ils ont perdu cet été leur ailier droit Darko Djukic (parti à Kielce), leur gardien Miroslav Kocic (Saran) et que leur arrière gauche Predrag Dacevic est actuellement blessé. Mais le coach du HBC Nantes sait qu'Istanbul possède quand même quelques atouts dans sa manche : "A la mène il reste Pribak (photo ci-dessus), on le connait très bien, le buteur Döne, Özbahar (photo de gauche), un pivot très bon qui cherchait à venir en France l'an dernier mais moi, j'ai Nicolas Tournat. Ils ont recruté deux trois Serbes prêts à jouer là bas. Besiktas est une équipe européenne solide, pas très rapide, avec des grands gabarits". L'an passé, ces grands gabarits avaient pris deux roustes face au PSG (30-40, 40-28). Sur le papier, cette réception est moins glamour que celle de Chambéry il y a trois jours mais le technicien ligérien compte sur le sérieux de ses hommes pour l'emporter. "Pour nous c'est facile de se motiver, c'est la Champions League, c'est Besiktas, un club omnisports connu mondialement. On n'est pas en train de jouer un club estonien ou je sais pas où. Il n'y aura pas de souci de motivation, les joueurs sont tellement fiers de jouer la Champions League qu'ils ne vont galvauder aucun match" insiste-t-il, avant de conclure : "Pour se qualifier, il sera impératif de gagner tous les matchs à domicile et de faire des perfs à l'extérieur".

Paris ne doit pas prendre de retard

narcisse-psgLe PSG a bien failli la faire, la perf' à l'extérieur le weekend dernier. Sauf que Kiel ne l'entendait pas de cette oreille et a fini par coiffer l'ogre parisien sur le poteau (27-28). Un revers dommageable, mais vu la longueur de la phase de poules et sa complexité, on peut se dire qu'il y aura d'autres occasions de se rattraper. "On a vu que l'année dernière, malgré des défaites, cela ne nous a pas empêché d'aller chercher la première place, dont il ne faut pas paniquer mais il faut vite se remettre au travail" concédait Daniel Narcisse cette semaine, alors que lui et ses coéquipiers vont inaugurer un Coubertin new-look face aux Polonais de Plock. Eux aussi, de vieilles connaissances puisque Paris s'était imposé par deux fois la saison passée de cinq buts (29-24, 27-22). Et qui n'a pas démérité la semaine passée, perdant de cinq buts face à Barcelone (23-28) après avoir bien bousculé les Catalans en première période. "On a réussi à faire le match que nous voulions faire et je suis content de l'attitude de mes joueurs, notamment en première période" nous disait hier Piotr Przybecki, le coach arrivé cet été en remplacement de Manuel Cadenas. "Mais bien jouer face à une équipe comme Barcelone, ce n'est pas assez". Il faudra donc faire encore mieux ce weekend à Paris, face à une équipe qui n'a laissé que des miettes à son adversaire toulousain jeudi en championnat (27-38). "Cela sera plus lourd, plus costaud, on ne s'attend pas au même match" notait Luc Abalo hier soir tandis que Staffan Olsson décrivait Plock comme une "équipe agressive, capable de jouer avec beaucoup de rythme".

Du changement en Pologne

Zhitnikov PlockLes Polonais ont connu d'importants changements dans leur effectif cet été, conséquence du départ de Manolo Cadenas. De nombreux joueurs ont quitté le navire (Oneto, Montoro, Nikcevic, Tarabochia) remplacés par une génération de jeunes joueurs promis à un bel avenir. Gilberto Duarte, l'arrière gauche portugais, Lovro Mihic, l'ailier gauche de Zagreb, Sime Ivic, le Croate passé par Nantes, sans oublier les deux frères Gebala, grands espoirs du handball polonais passés par Magdeburg, la plus-value sur le terrain est évidente. D'autant plus que le club a retenu José De Toledo, la révélation brésilienne des Jeux Olympiques, Michal Daszek, le meilleur polonais à Rio sur son aile droite, sans oublier le prodige russe Dmitry Zhitnikov (photo de gauche). "Nous nous servons de ce qui a été mis en place ces trois dernières saisons, de l'expérience acquise et d'y ajouter encore des choses. Manolo Cadenas a bâti des bases fortes sur lesquelles nous pouvons nous appuyer" témoigne Przybecki, qui se verra privé de son demi-centre Dan-Emil Racotea, touché au talon d'Achille après trente secondes de jeu la semaine passée. Mais pourra bien compter sur son gardien espagnol Rodrigo Corrales, qui s'est déjà engagé pour le PSG à partir de l'été prochain. "Cela sera un match un peu spécial mais je vais essayer de faire de mon mieux pour aider le Wisla" nous disait-il hier matin. "Le plus important, c'est d'essayer de revenir de Paris avec une victoire, pas mon ambition personnelle". Le PSG sait donc qu'aucun cadeau ne lui sera fait.

Montpellier passe un vrai test en Espagne

SANAS Mohammad-Egypte-220716-8649Après sa victoire face à Presov la semaine passée (28-23), Montpellier va passer un test beaucoup plus révélateur pour ses ambitions en Espagne, du côté de Logrono. Naturhouse La Rioja n'a pas pu faire mieux que d'aller chercher le nul à Chekhov (28-28) la semaine passée, et c'est déjà très bien pour un club qui aimerait, après avoir échoué en play-offs la saison passée, retourner au stade des huitièmes de finale qu'il avait atteint il y a trois ans. Très peu de mouvements cet été dans le nord de l'Espagne où les Montpelliérains sont arrivés dès jeudi. Philip Stenmalm est parti pour Kolding, tandis que le géant gaucher Angel Montoro et l'ailier droit égyptien Mohamed Sanad (photo de droite) sont arrivés. Dans une salle où Barcelone a du se sortir les tripes pour l'emporter (24-22) il y a deux semaines, pas évident de dire que Montpellier sera favori. "C'est une équipe extrêmement déterminée et très engagée, notamment quand ils jouent à domicile" analyse Patrice Canayer. "Elle propose du handball qui est fait d’engagement physique et beaucoup de générosité il ne faut pas se laisser prendre par rapport à cela." Bonne nouvelle dans l'affaire, l'absence du vétéran Albert Rocas et du pivot José Garcia Rubio chez La Rioja. Deux pièces maitresses en moins chez l'adversaire, c'est toujours ça de pris pour Montpellier !

Le programme :

Nantes - Besiktas Istanbul, le 01.10 à 18h15 (en direct sur beIN Sports 3) Naturhouse La Rioja - Montpellier, le 01.10 à 20h30 (en direct sur beIN Sports 3) PSG - Wisla Plock, le 02.10 à 17h30 (en direct sur beIN Sports 3)

Kevin Domas

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